Découvrezl’escale nautique de LA GRANDE MOTTE. Que vous aimiez glisser tranquillement sur l'eau en stand up paddle ou les sensations fortes du parachute ascensionnelToutes les activités nautiques sont possibles à La Grande Motte. Promenade en mer sur un voilier, stage de navigation, location de voilier avec ou sans skipper, location de
Photos des Nautiques de Paris J'explique ici rapidement comment j'en suis arrivé à acheter un bateau neuf au salon du bateau en décembre 2012. En plus des photos des salons 2011 et 2012, vous trouverez des photos des salons 2013 et 2015 ainsi que quelques photos du salon 2017 uniquement Allures et Sun Odyssey 440. Les photos sont de moi-même avec un appareil photo basique et les défauts de l’amateur que je suis. Le but était de fixer certains détails techniques et non pas de reproduire des photos marketing. Passez un bon moment. ♦ La recherche d'un nouveau bateau datait de 2011. Je recherchais un bateau d'occasion de moins de 5 ans de 12 à 13m grand maximum. Objectif grandes ballades au programme dans la mesure de nos capacités bien sur. Critères bateau 3 cabines, quillard, carré central, cuisine en L, une douche spacieuse, cabines arrières et avant assez spacieuses - électronique complète incluant le radar, le radar m'a toujours paru un vecteur de sécurité même si je n'en ai jamais eu, et puis trinquette et génois sur enrouleurs. ♦ Internet à fond, et rencontres de professionnels et particuliers. Certains vous proposent des bateaux à l'intérieur sale, frigo dégoûtant, les fonds couverts de moisissures, eh oui même dans un bateau en polyester. D'autres n'hésitent pas à vous faire faire des centaines de KM pour voir leur bijou toujours en s'excusant de la saleté, où vous invitent sur leur parc à bateaux qui se réduit à peau de chagrin sur place. Certains bateaux ont des sacs partout, des torchons ici ou là, table du carré, coussins, etc. au point de ne plus rien voir et dissimuler la misère des coussins tachés, des rayures. Drôle de technique de vente. Ceci dit, il y avait également de beaux bateaux, mais un peu trop chers à mon goût, c'est à dire trop proche du prix du neuf. Bref, j'ai roulé ma bosse entre la région parisienne et mon port d'attache sur la méditerranée, pour me faire une idée du marché avec parfois, des moments de doute sur mes souhaits. ♦ Il me semble que les professionnels pourraient vendre des bateaux aux intérieurs propres et exiger des vendeurs un minimum. Surtout qu'une fois nettoyé, l'intérieur ne se salit pas ou si peu. Vendeurs, mettez-vous à place de l'acheteur qui visite un bateau sale, pas rangé. Il se dit que le reste entretien moteur, voiles, utilisation, etc. sera du même accabit. Eventuellement avec des vices cachés, d'autant que vous n'aurez pas fait faire une expertise avant vente. Donc vendeur, soyez vendeur ! un peu d'huile de coude. ♦ Et puis et puis, je passe chez Sillage, concession Dufour à port Camargue, qui vend également de l'occasion et voilà le début du fil d'Ariane. Après avoir visité 2 ou 3 bateaux d'occasion, il comprend mes critères, et me conseille de réfléchir à un bateau neuf pour un écart pas si important et financé par un LOA à 50%. Sur le moment j'ai souri. Ah ! je le vois venir de loin avec ses gros sabots. Mais au final, l'idée a germé et effectivement cela devenait une solution envisageable, d'autant qu'il me reprenait mon bateau. La perspective d'un bateau neuf, une belle mécanique, garantie 2 ans, coussins neufs, choix de l'électronique en payant bien sur, etc. me faisait rêver d'autant que mon épouse y était favorable et cerise sur le gâteau la retraite pour 2013. Puis arrive le salon de Paris 2011. ♦ >>>>>>>> SALON 2011 >>>>>>>>>>>>> SALON 2013 >>>>>>> SALON 2014 >>>>>>> SALON 2015 >>>>>>> SALON 2016 >>>>>>> SALON 2017 <<<<<<< J'ai été un peu déçu du plateau présenté, ils manquaient Bavaria, Elan, Moody, Alubat et ses Ovnis en aluminium, Garcia présentait un énorme voilier. Je n'ai vu qu'un catamaran. La part belle était faite à Jeanneau, Dufour et Bénéteau. Pour visiter les bateaux il fallait être accompagné par un commercial. Mais comme ils ne sont pas si nombreux au bout d'un moment, il est appelé et doit vous laisser. Les catamarans n'étaient pas très présents ou si peu 1 Lagoon 400 ou 420 que j'ai visité. Quelques surprises tout de même sur l'Allure et le Sun Odyssey 440. - l'Allure surprise non pas sur le plan des aménagements spécifiques au voilier de voyage ou considéré comme tel, mais sur la table du carré et le coin navigation. Arceau avec panneaux solaires Cockpit classique Cabine atelier babord. A priori possibilité de faire une bannette. Cabine avant. Bannettes séparées mais ... que l'on peut réunir pour faire un beau lit solution bien pratique, notamment en mer et en équipage avec toiles anti-roulis. Le carré spacieux mais attention aux marches ici où là, de mémoire, il me semble que c'est un peu casse-figure en bas de la descente, mais cela doit être une question d'habitude. Regardez la table du carré et que voyez vous ? Un énorme écran ! Affichage de toutes les données du bateau, navigation etc. Du jamais vu pour ma part. Plateau inclinable s'il vous plait ! Et à la table à carte idem, mais un peu plus petit, inclinable bien sur. Je ne saurais pas apporter d'appréciations, sinon que forcément c'est à la fois beau, surprenant, mais les questions viennent vite quelles sont les conséquences si - je pique la pointe de mon compas au travers de la carte papier, - frottements des livres, crayons, clés, etc. sur l'écran, - pose d'un plat chaud sur la table du carré, - si un potage est renversé , les pixels de l'écran ne vont trop aimés etc. Il y a peut-être une vitre de protection, je n'ai pas demandé. Je pense qu'il s'agit d'un exercice de style, mais est-ce une future tendance qui pointe le nez ? La table à carte du futur ? Est-ce vraiment utile sur un bateau ? A chacun sa réponse. Les autres chantiers vont peut-être se ruer sur le concept, nous verrons l'année prochaine. Le chantier en parle davantage sur - Sun Odyssey 440 Je ne vous propose que quelques photos - le winch à l'intérieur. - Le passavant qui descend au niveau du fond de cockpit. Pratique pour aller sur le pont, plus d'obstacle, plus de risques de glissade en voulant enjamber l' hiloire. Pour être honnête c'est très agréable, vous vous déplacez "naturellement" comme un terrien. De plus le balcon est plus haut et donne une bonne sensation de sécurité. Plan incliné pour un ou plusieurs instruments. Je me répète descente progressive vers le cockpit, c'est déroutant je vous assure, mais très agréable. Par si contre si vous naviguez au près dans une mer un peu houleuse, et que vous embarquez un paquet de mer, ..., il vous arrive directement sur les pieds ou ailleurs, et doit asperger l'arrière du cockpit selon la taille du paquet cadeau ! Ce n'est pas tous les jours non plus que cela arrive, il faut relativiser et voir à l'usage. Il est vrai que le cockpit devient tellement large qu'ils ne savent plus comment exploiter toute cette place. Et il me semble que cette idée de faire un passage sur les cotés est séduisante. Je pense que c'est la vrai nouveauté du salon avec un coté pratique et sécurisant en navigation et lorsque qu'il faut passer d'un bord à l'autre rapidement ! pour prendre son poste cul à quai. Il faut voir comment ce passage va se marier avec les tubes du bimini, mais apparemment ce sera mieux si les fixations sont à l'extérieur du passage. Et le tuyau de rinçage trouve un passage pratique. Vous noterez sur le hiloire en dessous des coussins, photo précédente et ci-dessous, la mécanique pour l'extension bain de soleil qui une fois déployée, coupe le passage de mémoire à vérifier. - Sans les coussins, ce n'est pas très esthétique et je suis surpris que Jeanneau ait cédé à cette mode, car les détails du pont sont toujours soignés. Et là, je trouve que cela fait un peu camelotte rapportée et surtout bien compliqué pour pas grand chose en réalité. - J'ai vu une personne s'allonger sur les coussins ... franchement ça frise le ridicule de la part des concepteurs et pour quel coût supplémentaire ? Comment cela va vieillir avec le temps. Enfin, si tous ces coussins dans le cockpit donnent un coté confortable indéniable, il ne faut pas oublier ... qu'il faudra un jour, les ranger dans une cabine. Le coin pour barrer m'a paru vraiment agréable dans cette nouvelle configuration, permettant de filer à l'avant rapidement sans trébucher et dégageant un angle de vision nouveau. Le levier de vitesse aurait pu être placé plus haut, pour manoeuvrer le bateau en position debout. - Intérieur avec cuisine au pied du mat. Nouvelle tendance comme sur beaucoup de bateau maintenant. C'est joli, mais je n'ai pas vu de rangements pour la vaisselle, casseroles, il n'y a plus d'équipets de cloisons, mais des surface vitrées. Surprise surprise ou j'ai manqué quelque chose. Par contre je me demande si l'aération est suffisante. Le coin navigation a repris sa place à bord, mais il faut regarder de plus près. Malheureusement je n'ai pas fait de photo. Des tiroirs comme à la maison pourquoi pas, c'est pratique. Un carré sans équipets sur la cloison ou le bordé. Petit meuble devant la douche comme sur les Oceanis, avec un tiroir coulissant sur le coté. Cabine avant ouverte sur le carré un vrai lit ! Fermeture possible. Le soucis est de pouvoir dormir à l'avant en mer, surtout si ça roule un peu, voire beaucoup. Rien ne semble prévue pour installer une toile anti-roulis au milieu ou une planche relevable. Les équipiers finissent sur le bordé ou dans le carré en navigation. Observation J'ai grandi avec le concept de "zone humide" au pied de la descente. Cette zone incluait - la descente bien sur, avec des marches qui supportaient d'être mouillées, et permettre le passage ou pour retirer les cirés trempés, - un coin WC pour les urgences et sécher les cirés - un coin cuisine à proximité pour que les vapeurs/odeurs de cuisson puissent être évacuées par la descente. On devait également pouvoir réchauffer une boisson, passer les assiettes dans le cockpit sans risquer de tacher des coussins ou de réveiller un équipier qui dort dans le carré. - un coin table à cartes également, car quand on fait le point et qu'il pleut ,on ne retire pas toujours le ciré pour s'assoir ou regarder dans un ouvrage, donc le siège était en bois latté. Il devait être possible de ranger livres nautiques etc. aujourd'hui ce n'est plus qu'un souvenir. Maintenant les nouveaux concepts sont - cuisine à l'avant - table à carte dans laquelle on ne peut mettre que le livre de bord et quelques crayons, ou parfois elle est supprimée pour faire une belle banquette - plus de place pour fixer des instruments de navigation. - traceur GPS 12 ou 16 pouces sur la table de cockpit, - VHF dans un coin. - tableau arrière basculant plus ou moins compliquée, qui ne permet pas de remonter à bord en cas de chute à la mer. - les rangements sous les sièges avec velcro qui finissent en cata après quelques utilisations. Plus les bateaux sont larges, moins l'espace est exploité pour donner une impression d'aisance, digne d'un bateau de taille supérieure, sinon x2. Indirectement il s'agit également de réduire les coûts de production. Il faut reconnaître que les bateaux offrent de beaux volumes, de belles cabines arrières, mais cela n'est pas surprenant étant donné la largeur des bateaux. Le dufour 410 fait 4,20m au maître bau, pour 11,98m de coque et 12,30m ht, ce qui correspond à un 13-14m de l'époque, sinon plus. Parenthèse la problématique des places de port ne s'améliore pas. Vous êtes obligés de négocier pour obtenir une catégorie, voire 2 supérieures, si l'on tient compte des pares battages ! Ne croyez pas le vendeur qui vous garantit une place, nous en avons fait l'expérience et d'autres aussi. Passez à la capitainerie, pour être certain d'obtenir la place de port, et demander à la voir, pour éviter d'être dans une place trop petite où les manœuvres relèveront d'un exploit à chaque sortie. - J'ai visité deux ou trois autres voiliers dans les 45 pieds. Mais à vrai dire rien d'extraordinaire à vous montrer. - Visite exceptionnelle de catamarans, enfin le catamaran présent au salon, un Lagoon 400 ou 420. - Cockpit espace génial. - poste de navigation pas top pour la visibilité sur le bord opposé au poste de pilotage, malgré qu'il soit surélevé, - carré moyen, pas très cosy douillet , beaucoup de vitrage = beaucoup de chaleur l'été ? - Il y avait une master cabine avec salle d'eau etc. globalement mention très bien, digne d'un hôtel. - Les autres cabines un peu caisson tout de même. Il faut bien trouver quelque chose ... Mais dans l'ensemble, c'est un beau bateau et je peux comprendre les amateurs. Je me laisserais tenté si ce n'était les aspects sécurité en navigation par mer formée, les conditions de la prise de poste, et le prix de la place de port. Par ailleurs, je ne sais pas s'il est facile d'obtenir une place dans les escales. Un monocoque peut toujours se mettre à couple sans poser trop de problèmes, par contre un cata ! Mais les passionnés savent gérer, et cela en vaut surement la chandelle comme on dit. - Coté voiliers, rien de vraiment excitant, aussi pour la première fois de ma vie, je suis allé dans le hall des bateaux à moteur habitables en me disant que je ne resterais que 5 mn. Eh oui, pourquoi pas ? Il faut reconnaître que c'est un autre monde. Motorisation de 300/450 chevaux, 20-40 litres /heure par moteur environ , tant pis si je me trompe. Parfois 2 moteurs, super accessibles, grande cale pour ranger l'annexe, les palmes, bib etc. c'est vraiment nickel à voir. Le bridge deck ou le pont supérieur ou le fly, avec dinette ou disons plutôt un carré en plein air, coin bronzage, poste de pilotage etc. c'est carrément un autre concept. Tout de même un petit point m'a déplu, c'est le carré que je trouve un peu trop exposé aux regards et il est rare d'avoir des banquettes en vis à vis avec la table au milieu, sauf à monter dans la gamme. Evidemment quand on est habitué à sa grotte au fond d'un voilier, cela change. Je dois avouer que j'ai été épaté. Je comprends mieux pourquoi les gens achètent ce type de bateaux. Que certains se mettent à l'étage notamment au port Tranquillité assurée. Les prix évidemment c'est plus cher qu'un voilier à taille égale, compter environ 50% de plus au minimum et surtout en fonction de la motorisation. J'ai visité de 36 à 42 pieds 300 à 450 k€ et vous avez un beau joujou bien équipé. J'avais prévenu le commercial Bénéteau de la Grande Motte de ma venue du monde de la voile sans intention d'acheter, mais simplement pour voir au moins une fois. Il a été franchement très gentil et patient. De plus il m'a fait visité un 50 pieds, bon là, on était à 900 K€. Mes yeux devaient parler sans que j'émette un son. Aussi il m'a indiqué qu'il aura une bonne occasion à me proposer, on a bien rit. Tout de même, j'ai compris les difficultés à prendre son poste en marche arrière avec ce type de bateau. Sur le bridge deck ou fly, on ne voit pas du tout sur un bordé l'extrémité arrière du bateau sinon carrément rien. Et si peu quand on est à l'intérieur, derrière les baies vitrées même ouvertes ! Avec 2x350 cv sous le plancher, et ces grosses hélices, il ne faut pas se louper. Il faut du doigté et du pif quand il y a du vent ... Je pense que le capitaine doit serrer des fesses par moment, à hauteur du nombre de chevaux dans la cale ! La ou les caméras me paraissent indispensables pour bien voir, et il faut au moins 1 ou 2 équipiers avant et arrière pour prendre le poste. L'avantage évident du bateau à moteur est de pouvoir planifier sa croisière avec une bonne météo trajet en ligne droite à 10 ou 20n selon le bateau. Donc on ne passe pas une journée pour faire 35 m. Restent le bruit supposé des moteurs ou des éventuelles vibrations, le prix de la taxe de francisation avec le nombre de chevaux et l'entretien mécanique. Mais est-ce vraiment un réel problème. En tout cas, je n'ai pas regretté ma visite et vous invite à les découvrir. Pour terminer, il ne me semblerait pas idiot de regrouper dans les ports, les bateaux à moteurs car les coques sont plus hautes, plus renforcées. Les bordés et les chandeliers des voiliers risqueraient moins de problèmes. Sinon , sinon, si vous avez de gros bras ... Vous avez plus simple ..., avec tout un tas de choses à bord, Gps etc. en options, mais Les rames sont incluses dans le prix. 😁 FIN
Présentation: Ballade En Bateau En Baie D'aigues-mortes. Au départ de La Grande-Motte, partez à la découverte de la Camargue, plusieurs balades vous sont proposées. Le tracé jaune, 1h15 de balade sur 25 Km de littoral, traversée de la baie d’Aigues. Mortes. Visite de Port Camargue, la plus grande marina d’Europe du Grau du Roi, le Plan du site 3 raisons de visiter la Grèce en bateau 4 choses a faire à l'occasion d'une croisière dans les canaux d'Amsterdam A la découverte de Gênes pour une croisière en Italie A la découverte de l'archipel Seychellois A la découverte des côtes les plus sauvages du monde A la découverte des meilleures destinations aux Antilles A la découverte des Îles Marquises en bateau A la découverte des îles du Chili A quel camping dormir lors de votre escale en Corse ? Abruzzes Abruzzes Italie Abu Dhabi Acheter les billets en avance ou à la dernière minute ? Achillion Adakoy Marina Adler Admirer le Périgord le temps d’un vol en montgolfière Afrique Afrique Afrique Afrique du Sud Océan Atlantique Agadir Agence de voyage Agios - Kosmas Marina Agios Nikolaos Airisto Airlie Beach Ajaccio Ajaccio Corse Ajaccio, randonnée et croisière Ajouter votre bateau Alaska Alaska Etats-Unis Albanie Albanie Méditerranée Albatros Marina Alcudia Alentejo Alentejo Portugal Algarve Algarve Portugal Alghero Alicante Alicante Costa Blanca Allemagne Allemagne Fluviale Allemagne Mer Baltique Alonissos Alpes Maritimes Alpes Maritimes France Amsterdam Amsterdam Pays-Bas Amérique Amérique Centrale Amérique Centrale Amérique Fluviale Amérique Latine Amérique Latine Amérique du Nord Amérique du Nord Amérique du Sud Amérique du Sud Amériques Ana, Location de Goélette Croatie Anacortes Anapa Andalousie Andalousie Andratx Angleterre Angleterre Fluviale Angleterre Manche Angra dos Reis Angra dos Reis Brésil Anguilla Caraïbes Annapolis Antalya Antalya Antalya Turquie Antibes Antifouling de quoi s’agit-il ? 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Ce bateau de style anglais donne sur les murs fortifiés d'Aigues-Mortes. Situé à 7 km de la mer Méditerranée, il est doté de la climatisation, d'une terrasse privée aménagée et d'un minibar. La Péniche Poompui dispose d'un salon meublé avec une télévision par satellite à écran plat, recevant les chaînes internationales. Elle comprend également une salle de bains privative pourvue d'une douche. Par ailleurs, la Péniche Poompui possède une cuisine équipée avec une cafetière, un four à micro-ondes et des plaques de cuisson. Vous trouverez des restaurants et des commerces à seulement 500 mètres. Un service de location de vélos est également proposé. En outre, un parking public est mis gratuitement à votre disposition sur place. La Grande Motte est à 8 km. Le bateau se trouve à 800 mètres de la gare d'Aigues-Mortes
Invitépar "Al orchestra", collectif de musiciens franco-algériens, Enrico Macias revisite avec eux ses plus grands succès au Pasino de La Grande-Motte ce vendredi 18 mars à 20 h 30. Tarif de Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, une balade en bateau à roue pour découvrir faune et paysage. Embarquement ! Le clin d’œil parlera aux plus anciens... Quand Edmond Aupy a l’idée de son bateau à roue il y a une cinquantaine d’années, il le baptise Tiki, en référence au Kon-Tiki, un voilier dans une célèbre série télé des années soixante. Peut-être se rêvait-il secrètement en capitaine Troy, ce fringant aventurier aux conquêtes féminines aussi nombreuses que les exploits ! Le tourisme en Camargue est encore balbutiant et Edmond Aupy initie les sorties sur le petit Rhône vers 1965. Depuis, le Tiki vogue vaillamment au cœur de cette Camargue sauvage accessible seulement par l’eau. La nature fait partie de notre identité Pascal Aubert, notre capitaine, “d’une des plus vieilles familles des Saintes”, annonce-t-il, est à la barre depuis dix-huit ans et ne s’en lasse pas. “Ce n’est jamais pareil selon le vent, le soleil, les nuages, les courants... Et il y a toujours quelque chose à observer les oiseaux, les taureaux... Il est tranquille mon bureau, hein !”, plaisante-t-il en lançant un coup de klaxon. C’est parti pour une balade de 1 h 30 à la lenteur contemplative de cinq ou six nœuds. On quitte l’embouchure du petit Rhône agitée par une légère houle et le Tiki remonte le fleuve sur six kilomètres jusqu’au bac du Sauvage. Le fleuve est encore gros de la fonte des neiges et des récentes fortes pluies. L’occasion pour Pascal de rappeler que “la “vraie” Camargue est nichée là entre les deux bras du Rhône. Ici, la nature est omniprésente, elle fait partie de notre identité. Avant les taureaux, la tradition, ici, c’était la pêche aux étangs ou en mer mais ça se perd...” Un festival d’oiseaux Le bateau longe les cabanons de week-end construits sur la berge, petit paradis les pieds dans l’eau, avec leur carré de pêche suspendu, leur barque amarrée, “il y a vingt ans personne n’en voulait, aujourd’hui, on se les arrache à prix d’or”. Dernières traces d’urbanisme avant la nature à perte de vue. Le soleil joue des reflets argentés sur l’eau verte, les Cévennes enneigées éclairent l’horizon. “On voit même le Ventoux quand le ciel est très clair” et dans cette carte postale idyllique, un festival de vie sauvage s’offre aux regards attentifs, guidés par Pascal micro en main. Les oiseaux en pagaille d’abord, cygnes, hérons cendrés, “le plus grand des hérons”, canetons, goélands, “on les appelle gabians ici, ce sont les charognards de la mer”, un milan noir, une bande de cormorans perchés sur un de ces bois flottés qui, pour certains, mettront des années à rejoindre la mer, au gré des crues et des courants. Et ces satanés moustiques ! “Eh oui, c’est aussi ça la Camargue !” Taureaux en liberté Une première halte sur la berge permet d’approcher Annabelle, trident en main sur son cheval, qui semble sortie de nulle part avec ses taureaux et ses chevaux Camargue. Une rencontre qui permet d’expliquer brièvement les traditions. Les passagers s’extasient devant un tout petit taureau de cinq jours “On ne va pas leur dire qu’il finira en gardiane dans leurs assiettes”, rigole Pascal en aparté. Sur les berges, s’étendent à perte de vue, les sansouires, ces terres d’élevage gorgées d’eau et de sel où poussent la salicorne ou les tamaris. Le bateau s’approche et quelques bottes de foin lancés suffisent à attirer les taureaux. “La manade Reynaud, une des plus anciennes des Saintes, élève 200 têtes sur 2 000 hectares en totale liberté”, explique Pascal. Plus loin, s’étendent des rizières, irriguées grâce à un ingénieux système de captage d’eau. “Il faut 6 000 litres d’eau douce pour produire un kilo de riz et le riz camarguais représente 30 % de la consommation française”. Le câble le long duquel avance le bac du Sauvage, qui relie la route des Saintes à Aigues-Mortes, barre bientôt le fleuve. “Il n’y a pas si longtemps, il était en bois et se déplaçait le long d’une corde tirée à la main”, rappelle le capitaine. Le retour, avec l’église à l’horizon permet de rappeler la légende de ces saintes, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, arrivées là sur une barque sans gouvernail. Mais le mieux est encore d’aller visiter l’église où, les 24 et 25 mai, un fervent pèlerinage gitan les honore. Départ depuis la D38, à la sortie des Saintes, à côté du camping Clos du Rhône. 13€ et 7€ enfants. le site ici. 04 90 97 81 68. EAN139782092767610 ISBN 61-0 Éditeur Histoires à raconter Date de publication 1990 Dimensions 19 cm Fiches UNIMARC S'identifier
Après avoir dressé les bilans de l’année 1 d’Antoine et moi, nous avons reçu de nombreux messages de lecteurs nous demandant la possibilité de faire un bilan technique et financier en plus… Nous avons donc planché sur vos demandes… 🙂 Tout d’abord, comme nous l’avions déjà dit, nous avons acheté notre bateau un peu comme nous aurions acheté une paire de chaussures neuves… Parce que nous le trouvions joli », qu’il avait de la place et qu’il semblait répondre à nos demandes… Nous avons donc eu, on peut le dire, beaucoup de chance aux vues de la légèreté » dont nous avons fait preuve à l’achat! Nous étions pourtant conscients qu’il fallait être regardant car il ne s’agissait pas d’acheter un bateau pour quelques semaines par an, mais bien d’un bateau capable de traverser les océans… Merci Christophe!! Mais que fallait-il avoir ou savoir exactement, nous n’en savions rien! Après un an de voyage et dans l’hypothèse où un jour nous changerions de bateau, nous savons à présent exactement ce que nous voudrions et ce qu’il nous faudrait… Reprenons point par point… Concernant le bilan financier, il nous est difficile d’en faire un précis. Déjà parce qu’à la base nous sommes mauvais gestionnaires et que cela ne s’est pas arrangé en mer 🙂 Mais surtout car il y a une multitude de choses qui entre en ligne de compte pour le calcul… Replantons tout d’abord le décor… Pour partir et nous permettre ce voyage nous avons décidé de tout vendre maison, voitures, meubles et objets perso. Nous n’avons gardé que quelques cartons de photos et de jeux d’enfants chez nos parents. Toute notre vie est à présent à bord. A partir de là cela signifie que nous n’avons plus de pied à terre, plus de loyer de maison à payer, plus de taxe d’habitation, plus de taxe foncière, plus d’assurance habitation ou automobile, plus de facture d’électricité ou de chauffage, plus de nounou ni de jardinier, plus de téléphonie fixe ni même de cotisation au club de sport… Waouh déjà ça fait un certain nombre de boulets en moins! Partant de là, tentons à présent d’établir une liste de toutes ces petites choses en rapport ou non avec le bateau auxquelles il faut penser et qui peuvent rendre le total parfois salé… L’une des premières commence par le choix du bateau dont la taille et le niveau d’entretien engendreront des coûts de maintenance, de réparations, d’assurance et de place de port différents tout au long du voyage… Une des secondes choses est le rythme de vie de chacun, qui comme à terre, fluctue d’une famille à l’autre… Là où nous préférons les mouillages aux marinas, une location de voiture sur certaines îles aux transports en communs, et où nous limitons le nombre de restaurants, d’autres en font toutes les semaines… Ensuite viennent également les aptitudes de Monsieur ou de Madame d’ailleurs à réparer soi-même ce qui casse… Pour commencer disons qu’actuellement pour un catamaran d’une dizaine d’années il faut compter sur un budget démarrant à 140000 euros pour un bateau de 38/40 pieds et entre 200 et 300000 euros pour un bateau de 44/48 pieds… Je ne parle pas de l’équipement nécessaire souvent en plus… L’équipement justement… Avant le départ nous avons entendu très souvent Alors, votre bateau est-il prêt au départ? »… Qu’est-ce que ça veut dire ça? Prêt à quoi? Comment? Nous n’en savions rien… Et si nous avions attendu qu’il le soit nous ne serions jamais partis! Avant tout un bateau ce sont des voiles, un gréement et des moteurs qui fonctionnent. Sur ces trois postes interdits de lésiner, d’où une révision complète avant le départ. Le reste c’est du confort. Donc avec du recul, voici un petit tour d’horizon de nos indispensables et impressions… Être autonome en énergie et en eau!!! Pour la première nous avons changé notre parc batterie à l’achat pour le remplacer par 7 batteries marines de 105A. Nous produisons notre électricité grâce à 4 panneaux solaires 90A/h et nous pouvons tenir ainsi plusieurs jours sans allumer les moteurs au mouillage. En support, en cas de mauvais temps ou pour lancer une machine à laver nous disposons d’un groupe électrogène 3,8Kw. Celui-ci est un sérieux plus dont nous ne nous passerions pas. Nous n’avons qu’un petit convertisseur 12v/220v 600w, nos machines à laver par exemple passent donc par l’allumage du groupe, ainsi que nos soirées raclette au Siné Saloum ou en transat! Magique 🙂 La machine à laver, indispensable avec 3 enfants! Encore une fois, nous sommes autonomes de ce côté-là et ne dépensons pas des fortunes en laverie… Si l’on a la place, je pense que ce n’est pas un luxe! Côté coût, la nôtre est un modèle trouvé en supermarché à 250 euros, loin des milliers d’euros pour une machine spécial bateau… Le dessalinisateur, une révolution!! Nous n’avons commencé à nous en servir qu’une fois du côté Caraïbes, car partout avant il y avait assez d’endroit de remplissage possible comptez de 0 à 20 euros en moyenne pour 700 litres d’eau dont nous disposons. A présent, nous produisons notre eau au rythme de 50 l/heure tous les deux ou trois jours. Nous faisons attention à chaque litre utilisé mais nous n’avons plus le stress d’en manquer! Pour des raisons de santé nous ne buvons toutefois pas cette eau déminéralisée et préférons toujours acheter des bidons. Et pour des raisons économiques, en faisant votre eau vous-même, vous n’allez pas au port et restez loin des innombrables tentations de la vie terrestre!! 🙂 Côté motorisation, notre Bahia est équipé de 2x 36 cv Yanmar. Nous pouvons compter sur eux et c’est au quart de tour qu’ils démarrent! Notre réservoir contient 400 litres de gasoil, une certaine autonomie donc, en un an nous n’avons fait que 5 pleins, en sachant que nos deux premiers mois de voyage ont manqué de vent! Côté voile, nous avons une grand-voile, un génois, un spinnaker ainsi qu’un gennaker neuf qui nous attend à notre retour en septembre en remplacement de l’ancien s’étant littéralement déchiré par deux fois malgré réparation. Toutes nous semblent très utiles, même si nous nous servons peu du spi pour raison de complexité de mise en place et stress dans les surventes et nous apportent la sécurité de nous déplacer rapidement notamment en cas de mauvaise météo. La rapidité, est une notion que nous n’avions même pas envisagé à l’achat du bateau. Nous savions qu’il avait de bonne performance mais n’étions pas conscient de l’utilité de pouvoir aller vite ». A présent, nous recherchons cette vitesse d’une par plaisir mais surtout car à un nœud près, vous pouvez gagner des heures précieuses voire des journées sur une traversée… Et comme toutes les navigations ne sont pas agréables, il est appréciable de pouvoir rejoindre son mouillage au plus vite pour pouvoir s’y reposer! C’est ainsi que Cataja peut facilement faire des moyennes entre 7 et 9 nœuds, avec de bonnes surprises à 12 nœuds en vent arrière sous spi. Entre 3 et 4 nœuds nous rajoutons souvent le moteur. Contrairement à la réputation des catamarans, notre Bahia 46 remonte plutôt bien au pré, au grand étonnement de nos amis monocoquistes 🙂 Côté appareil de navigation, nous continuons à naviguer à l’aide de nos iPad, au nombre de deux, au cas où l’un d’eux tomberait en panne. Ils ont été acheté neuf et d’occasion pour un montant total de 800 euros avant le départ. Nous utilisons les cartes Navionics disponibles en application pour Android au prix de 49 euros la carte. Celles-ci sont précises et claires. Pour couvrir le monde nous en avons eu pour 250 euros en tout. Autant dire rien du tout comparé aux cartes de notre système de navigation Ray marine dont nous ne nous servons quasi jamais. Là c’est plus de 200 euros la carte! Côté déplacement, une bonne annexe suffisamment motorisée est conseillée! N’oublions pas que c’est notre seul mode de déplacement! Le paddle c’est un peu chaud à 5 quand même ! 🙂 Et nous sommes bien contents de notre Caribe et de son moteur Yamaha Enduro 15 cv, enviés par les autres bateaux! Grâce à ce dernier nous pouvons transporter tous nos avitaillements et nous déplacer rapidement tous les cinq quand d’autres peinent à déjauger et se traînent une fois chargés. En cas de grain, la rapidité est très, très appréciée pour vite aller se mette à l’abri! 🙂 Point très important à bord, le rangement!! Bon nombre de bateaux de nouvelle génération, aussi magnifiques soient-ils ne disposent que de peu de place pour ranger ses affaires! En voyage, avec enfants et en ramenant un petit souvenir de temps à autre il est nécessaire d’avoir de l’espace et des placards dignes de ce nom! Cataja est pourvu d’un nombre de rangements incroyables, sous l’intégralité des lits de chaque cabine, sous les assises et dossiers du carré intérieur, sous toute la surface du plancher du cockpit extérieur et dans les coursives. A cela s’ajoute les deux pointes avant, l’une servant au rangement des jeux aquatiques, planches et autres choses encombrantes et l’autre servant de salle de jeux et de cabane aux enfants. Il faut bien s’imaginer que toutes nos affaires sont à bord suite à la vente de notre maison, y compris nos affaires de ski très utiles par 40 degrés à l’ombre 🙂 et nous avons encore de la place. A ce sujet, nous rêvions tous deux sur des bateaux de type Lagoon 450 ou Salina 48 que nous trouvions et trouvons toujours superbes dans l’aménagement intérieur, tel des lofts lumineux et spacieux. Mais aujourd’hui notre choix ne se porterait plus sur ces bateaux pour des raisons de manque de rangement évident, pour la solidité des éléments moindres que sur l’ancienne génération et pour la quasi impossibilité de ranger sa grand-voile tant la baume est haute et aux prises du vent Lagoon 450… Côté sérénité d’esprit, une bonne ancre est indispensable et vitale même! La nôtre est une Cobra de 35 kg avec 70 mètres de chaîne de 12. C’est ce qui nous permet d’avoir au final peu d’histoire de dérapage à vous raconter! 🙂 Côté confort à bord, nous disposons de plusieurs mois d’autonomie en termes de gaz grâce à nos deux bouteilles de 13 kg, comme à la maison! Leur consommation dépend du nombre de pains faits au four… Attention les embouts de gaz ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre, toutefois il est fréquent de pouvoir trouver des endroits où il est possible de recharger ses bouteilles. Nous regrettons d’avoir depuis le départ une partie de notre frigo en panne, c’est donc notre congélateur qui fait office de frigo mais qui du coup ne nous permet plus de congeler. Et en fonction des pays, de l’avitaillement possible ou des coûts de la nourriture, du surgelés seraient appréciables et moins onéreux! Je ne vous parle pas du fantasme qu’un cornet extrême » chocolat/pistache représente!! Place aux dépenses annexes… En vrac… Pour le carénage du bateau avec sortie il en coûte en moyenne 2400 euros dans les Antilles. Pour nous en 2013 ça aura été 5000 euros pour retrouver les primaires, sablages et antifouling… On s’est fait avoir c’est sûr!! C’était à Port Napoléon dans le sud de la France. En Bretagne les devis pour la même chose était aux alentours de 2000 euros… Nous n’avions pas eu le choix pour raison météo et timing, no comment!! Sachez qu’une place de port nous coûte de 35 à 70 euros la nuit en moyenne, l’équivalent en général d’1,5 x plus qu’une place de monocoque… L’eau, l’électricité et le wifi sont souvent en plus… Par contre pour les mouillages sur bouée, les tarifs sont équivalents aux monocoques 🙂 Pour descendre à terre en étant serein » il est préférable d’investir dans un cadenas suffisamment grand câble de 6 mètres pour nous pour y intégrer la nourrice à essence lors de l’attachement au ponton! Les tentatives de vols sont une réalité en fonction des endroits et encore plus à Saint Martin… Dans certains pays comme le Cap vert prévoyez aussi de quoi payer pour surveillance d’annexe », quel joli terme pour masquer un business lucratif pour ces hommes… Car chaque descente à terre devient coûteuse… Mais c’est ça ou le risque de se voir dépouiller d’équipement de son annexe… Testé et désapprouvé par un bateau copain ! A chaque arrivée dans un pays une fois sorti de l’Union Européenne, nous devons nous voilier, nous acquitter d’éventuels frais lors de la déclaration d’entrée ou de sortie du territoire. Heureusement ces frais sont souvent minimes 1 à 5 euros en zone française pour l’utilisation de feuilles ou de matériel électronique et entre 15 et 100 euros ailleurs mais certains endroits comme Antigua ne se privent pas de faire payer des frais pour simple mouillage à chaque passager dont les enfants, et là, vous imaginez bien que ça calme un peu… Quelques pays comme le Sénégal nécessitent un visa. Pour nous 5, il nous en a coûté 270 euros à régler au bureau situé à l’aéroport. Important aussi en fonction des pays visités, les vaccins… Pour notre part nous les avions faits avant le départ en France, et lorsqu’il s’agit de vaccins demandés et non obligatoires, ces derniers ne sont pas remboursés… Nous en avons donc eu pour 500 euros pour 5. A savoir toutefois, que c’est à côté de Gibraltar, en partie espagnole que nous avons réalisé nos vaccins de la fièvre jaune, ayant décidé en dernière minute de nous rendre au Sénégal, et c’est là que nous aurions tout fait si nous avions connu le fonctionnement! Il a suffi de nous rendre dans un centre de vaccination dans la zone du port commercial, de demander nos vaccins et de nous acquitter de 18 euros par personne! Nous n’avions qu’un seul vaccin à faire mais cela aurait été le même prix pour plus! En effet vous ne payez pas pour le nombre de vaccins mais pour une taxe à l’état… CQFD! Et qui dit voyage en pays d’Afrique ou d’Amérique du sud dit aussi traitement contre le paludisme conseillé… Obligatoire même pour nous, avec trois enfants nous ne souhaitions pas prendre le risque, comptez donc en moyenne 40/45 euros la boîte de Malarone enfant 2 jours et demi de traitement et 10 euros la Doxycycline adulte 4 jours environ de traitement en fonction du poids. Une petite fortune quand on sait que nous sommes resté un mois au Sénégal… Pour partir tranquille » côté santé, il existe deux possibilités car la sécu passée 90 jours hors de France ne vous couvre plus et d’ailleurs sorti de l’Europe tout se complique de toute façon. Soit vous pouvez adhérer à la CFE caisse des français à l’étranger à laquelle vous payer une mensualité pour maintenir vos droits à la sécu cela aurait été 1700 euros l’année pour 5 auxquels nous aurions dû rajouter une mutuelle pour se faire rembourser le total et non pas que le pourcentage de la sécu soit vous pouvez souscrire à une assurance santé monde au 1er euro. Nous avons opté pour cette solution, celle-ci nous prend en charge partout dans le monde avec assistance médicale, rapatriement et avance de frais hospitaliers sans franchise ou montant minimum. Nous devons prévenir avant toutes consultations pour acceptation de celles-ci. Par chance nous n’avons eu à nous en servir que deux fois, une pour Pacôme et une pour moi, 350 euros en clinique à Ibiza, remboursés. Pour 5 l’assurance nous a coûté 2675 euros l’année j’ai trouvé mon cher pour cette saison 2. Attention toutefois, trouver cette couverture à un prix correct n’est pas chose facile, j’ai dû contacter une bonne quinzaine d’acteurs de ce marché, car c’est à croire que lorsque l’on part en voyage nous sommes forcément richissime et encore plus avec des enfants! Les assureurs jouent sur la corde sensible et vont jusqu’à demander 11000 euros l’année!! Oui, oui!! J’ai ri quand on ne me l’a annoncé au téléphone et me suis presque étouffée! Mais que voulez-vous beaucoup de ces formules s’adressent aussi à des expatriés, donc à l’employeur qui paye alors allons-y gaiement! Lorsque l’on parle d’assurance, nous ne pouvons pas omettre de parler de celle du bateau qui vous vous en doutez est un gros poste du budget! En partant nous étions assurés chez Helvetia via un courtier rencontré sur un salon nautique, l’offre était de loin la plus avantageuse pour nous et c’est ainsi que nous étions couverts jusqu’au Cap Vert en tous risques pour la somme de 1800 euros l’année. Il était prévu que nous prévenions à notre arrivée aux Canaries pour passer en zone transat puis Antilles, le prix devait passer à 2600 euros l’année mais cela restait toujours le moins cher trouvé. C’était sans compter sur le fait que notre assurance nous lâche à 10 jours du départ des Canaries pour le Sénégal sous prétexte selon notre courtier que la société a changé ses couvertures!! Hein ? Ok mais on fait quoi nous? Je peux vous laisser les coordonnées d’un cabinet qui propose d’autres contrats » euh bien oui nous voulons bien…. Bonjour monsieur l’assureur quel serait votre tarif? Et bla-bla-bla… Je peux vous proposer un contrat à 5400 euros » !!! C’est une blague? Jamais nous n’avons budgétisé ceci, on parle du double du prix prévu!! Nous apprendrons ensuite qu’il était certainement question d’une licence retirée à notre courtier pour raison de trop de sinistres déclarés qui serait à l’origine de notre exclusion…. Toute cette petite histoire nous aura donc forcé à trouver un assureur à partir des Canaries avec un internet plus que faible et avec le fait non des moindres que si vous n’avez pas été assuré au préalable en Europe, les compagnies d’assurance ne veulent pas vous prendre en charge pour une transat! C’est donc auprès d’une assurance anglo-saxonne RSA que nous avons trouvé refuge » au prix de 4600 euros l’année sans avoir besoin de refaire faire une expertise du bateau… Gloups… C’est à peu près ce qu’on a fait! Si certains lecteurs connaissent des bons plans assurance monde qu’ils se manifestent! 🙂 Pour pouvoir vous écrire sur le blog, avoir internet et un peu de crédit d’appel, nous avons opté pour prendre une carte 3g dans chaque pays. Nous avons gardé le forfait mensuel sans engagement d’Antoine en France à 24 euros en parallèle pour pouvoir avoir toujours un téléphone au cas où. En moyenne les cartes internet nous ont coûtés entre 10 et 25 euros, mais la durée de celles-ci ont beaucoup variées en fonction des pays! A croire que le giga ne s’écoule pas pareil d’un opérateur à un autre! Ainsi en Espagne nous approchions les 100 euros mensuels en recharge plus communication, au Sénégal 10 euros le mois avec un Skype de folie au milieu du Siné Saloum et aux Antilles entre 40 et 60 euros mensuel… Nous sommes en éternelle recherche de zone wifi gratuite! Nous disposons également d’un téléphone Iridium pour nos traversées, pour lequel nous avons acheté au départ une carte à 200 minutes valable 1 an. Pour cette année il va donc falloir trouver une offre intéressante pour ne pas en avoir pour 500 euros ! Pour visiter l’intérieur des terres, nous louons régulièrement des voitures qui nous ont coûté de 25 à 60 euros la journée en fonction des endroits. Côté CNED, l’inscription et l’année complète sont gratuites lorsque vous avez obtenu l’accord du Directeur de l’Académie. Si vous inscrivez vos enfants en année libre ou sans accord, il en coûte en moyenne 700 euros par enfant par an à partir du CP. A savoir également, nous qui pensions dépenser moins côté Antilles que côté Baléares ou Canaries, nous avons eu tout faux! L’avitaillement culinaire nous coûte 40% de plus qu’en France ou que du côté Méditerranée et dans des magasins type Leader Price !! Waouh le rêve ! Tout achat de pièces pour le bateau coûte lui aussi plus cher de 30% en moyenne… La palme du moins cher revient sans aucun doute aux Canaries et la palme du plus cher aux Îles Vierges Britanniques! Mais toujours est-il, que nous avons dépensé beaucoup plus que prévu sans avoir fait d’extra particuliers 😦 Bon, c’est bien beau tout ça mais une année de voyage ça coûte combien alors? Pour nous, tout compris en incluant frais du bateau, frais d’assurance et frais de vie, il faut compter entre 30 et 40 000 euros sans compter l’achat du bateau… Nous vous invitons toutefois à faire le calcul de ce que vous coûte une année à terre avec tous vos frais en comparaison… A côté de ça nous avons rencontré des équipages partis avec des budgets moindres mais cela va aussi souvent avec des bateaux plus petits et/ou des familles moins nombreuses… A bon entendeur… Nous espérons que les prochaines destinations seront moins onéreuses… Affaire à suivre… Nous vous laissons et retournons à nos paysages des Grenadines en attendant ce fameux retour en France pour nos vacances… 🙂 Voilà, nous avons fait le tour de Majorque !! 20 jours à découvrir cette île, si sauvage d’un côté et touristique de l’autre. Nos coups de cœur, pour cette étape, aurons été sans aucun doute Cala de la Calobra et son torrent de Paraeis, une crique de Portals Nous pour son calme et son eau translucide, ainsi que, pour son côté carte postale, Platja des Trenc. MA-GNI-FI-QUE !! Nous avions hésité à poursuivre notre route sans passer par l’est de l’île, puis nous étions finalement ravisés. Nous y avons découverts les criques de la Cala d’or, très belles, offrant une large palette de bleus ! Toutefois en cette période de l’année, les plages sont bondées de monde, la mer remplie d’autres bateaux, et cela enlève un certain charme à tous ces paysages. Hors saison, ces endroits doivent être des petits paradis terrestres ! Nous avons passé notre dernière journée à l’île de la Cabrera, réserve naturelle sublime, avec sa balade pour nous dégourdir les gambettes et visiter le petit château. Mais Majorque aura aussi et surtout été témoin des progrès de nos loulous, fulgurants ! Notre Malo du haut de ces presque 10 ans dans moins d’un mois s’il vous plaît, saute de rochers de 6 à 8 mètres et plonge de presque autant, il ne perd pas non plus une occasion d’aller en palme/masque/tuba vérifier avec Antoine l’ancre même par 8 mètres de fond. Elian du haut de ses 6 ans et demi, prend de plus en plus d’assurance et prend plaisir à s’adonner au paddle, aux sauts et à l’apnée pour découvrir les poissons. Quant à notre petit Pacôme, lui qui il y a encore 15 jours n’osait pas descendre du bateau autrement que par l’échelle pour se baigner, prend maintenant plaisir à pousser ses frères à l’eau du haut de la coque et à sauter avec eux grâce à ses brassards ! Il commence à découvrir le monde sous-marin à l’aide de son petit masque. Poissons sont mes copains » C’est un vrai plaisir de les voir s’épanouir ainsi 🙂 Moi, je trouve que la vie, elle est belle là maman, dixit Elian » Bon allez, hop, il est temps à présent d’entamer notre traversée pour Ibiza ! Yes !! Pour nous l’occasion de découvrir de nouveaux horizons et peut être celle de se faire une petite sortie en amoureux et pour les garçons, de nouvelles occasions de trouver des endroits d’où sauter ! Une légère déception quand même pour nos deux grands de savoir que non, ils ne rencontreront pas John John, que c’est juste » un acteur mes chéris, il n’est pas réel ! 🙂 hihi ceux qui ont vu People comprendront Entre 15 et 18 heures de navigation nous attendent, les conditions météo annoncées sont bonnes, 10 nœuds de vent arrière et petite houle. Je vous écris au moment même où c’est mon tour de quart, il est 3h28 précisément, mon doudou m’a réveillée il y a 1 heure après avoir partagé son temps de quart entre le réglage des voiles, la surveillance alentours et les deux derniers volets d’Harry Potter ! Pendant ce temps j’étais censée dormir moi ! Mais alors que les conditions sont plutôt bonnes, je n’ai pas fermé l’œil de la demi » nuit 😉 Je repense à mes deux dernières qui sont aussi mes premières nav de nuit où j’avais pourtant dormi paisiblement, je devrais être rodée » ! 🙂 Oui mais à ces moments-là, la mer était d’huile, immaculée ! Antoine m’avait parlé des bruits du bateau la nuit, entendus pendant le convoyage de Cataja, mais il m’était difficile de m’en rendre compte. Bien sûr il y a nos nuits quotidiennes avec leurs lots de sons nocturnes, plus ou moins gênants, mais jamais encore je n’avais eu ces sensations-là. La grand-voile est en place, elle ne cesse de claquer et de faire cogner la baume à chaque vague arrivant sur le bateau. Le parquet grince sans cesse, les meubles également. J’entends les remous de l’eau sous la coque, et leur puissance, me rappelant que nous sommes tout petit comparé à l’immensité de cette mer ! Elle pourrait ne faire qu’une bouchée de nous si elle le voulait ! La houle de travers fait émettre des sons de détonation au niveau des coques, des bruits si forts que vous vous demandez à chaque fois si c’est juste la vague qui est responsable ou si nous avons heurté quelque chose ! Nous nous faisons balloter au gré du vent, et la nuit ne fait qu’amplifier tous ces sons, qui en journée seraient à peine remarqués ! Décidément la nuit est étrange, à la fois un instant je la crains, avec toutes ces peurs qui m’habitent et qui je crois habitent la plupart d’entre nous, et à la fois dès lors que vous vous levez et allez regarder dehors ce qui se passe, cela apaise. Il y a à nouveau un ciel étoilé, nous sommes allongés Antoine et moi sur le trampoline à nous laisser bercer et à contempler les étoiles, la voie lactée si belle. Le ciel n’a plus de lune à cette heure-ci, il fait chaud, le bateau file sur les flots, et le spectacle commence… En l’air un feu d’artifice d’étoiles filantes nous est offert, certaines sont minuscules à peine remarquables, d’autres laissent leurs traces plusieurs secondes. Nous ne savons plus quels vœux faire 🙂 Et en mer, toujours ces méduses fluorescentes qui vont et viennent sous nos coques. Certainement plus jolies de loin que de près !! Nous sommes à présent à 5 heures encore d’Ibiza, le ciel s’est assombri, les étoiles commencent à s’éclipser pour laisser place au soleil qui bientôt se montrera et j’aperçois au loin les premières lueurs de la ville 😉 9h30, nous sommes au petit déjeuner, épuisés par notre nuit, les garçons, eux, se lèvent tranquillement. On annonce notre arrivée prochaine à Ibiza aux garçons, Pacôme comprendra Malo, on va manger des pizzas ! » 🙂 Tout est calme, nous arrivons enfin, reste à vérifier si le mouillage choisi nous conviendra, nous devrions être tranquille… Enfin, ça, c’était en théorie ! Car au moment où je fini cet article, je me suis remise de nos émotions de la veille lors de notre arrivée, plutôt épique, et dont nous nous souviendrons un moment ! Revenons quelques heures en arrière… Nous arrivons à notre destination, la houle va de 50 cm à 1 mètre, nous décidons de nous mettre proche du port, pour pouvoir faire un détour en ville lorsque nous serons reposés. Cala Talamanca, ne nous parait pas très jolie mais cela devrait aller le temps de dormir, mais la houle omniprésente nous pousse à nous mettre plus proche d’un coin rocheux pour être un peu moins secoué… Sur place une carcasse d’un ce qui a dû être yacht nous interpelle, il y a un rocher quelques mètres avant, on se dit que le propriétaire n’avait pas dû le voir… Malo me fait part du fait qu’il ne pense pas que ce soit une bonne idée de se mettre là… Pour ma part, je n’aime pas particulièrement les alentours, l’eau sombre et les nuages n’aidant pas à voir au fond. Le fond justement, 10 mètres, cela ne devrait pas poser souci, mais je n’ai pas une grande confiance en notre guindeau moteur permettant de monter et descendre l’ancre, Antoine décide que l’on se posera ici. La manœuvre commence, Antoine à l’ancre, moi à la barre, la houle, 4 bateaux autour à regarder, Antoine lâche l’ancre et commence à laisser descendre la chaîne. Croyez-le ou non, à cet instant précis, je me dis que décidément je n’aime pas cet endroit, que nous allons perdre l’ancre… Une intuition … J’essaie de le dire à Antoine, qui lui-même n’entend pas et se débat avec l’ancre qui au lieu d’être descendue comme à son habitude est restée coincée dans la patte d’oie cordage arrimé sur les deux pointes avant qui permet d’assurer la sureté de l’ancrage. De mon côté je n’ai pas compris qu’il essaye justement de remonter l’ancre pour résoudre ce problème, je pense qu’il continue à la faire descendre, alors qu’il est entrain de débloquer ce qui posait souci. Soudain, l’ancre déraille du guindeau, entrainant la chaîne dans une descente infernale, que plus rien n’arrête ! En bout de course, elle éclate le taquet qui en maintenait le bout, le tout dans un bruit assourdissant… La chaîne et l’ancre se retrouvent 10 mètres plus bas. Super ! Même pas envie de pleurer !! Nous venons de perdre, ce que nous pourrions apparenter au frein à main d’une voiture, sans lequel plus rien n’est possible pour nous, sans lequel nous ne pouvons plus nous mettre là où cela nous chante, et sans lequel nous ne pourrions plus nous mettre à l’arrêt en sécurité… tout va bien ! 😦 Nous réfléchissons, regardons les alentours, ce fameux rocher ayant déjà eu la coque de ce yacht, me paraît de plus en plus dangereux à présent ! Nous décidons de demander de l’aide justement à un yacht posté à côté pour pouvoir s’attacher à lui, le temps qu’Antoine retrouve et descende en apnée chercher l’ancre… Annexe en marche, cordage, gaffe, pare battage, il prend le nécessaire pour pouvoir accrocher et maintenir en surface la chaîne au pare battage, et ensuite pouvoir la rapprocher du bateau. L’opération s’avère délicate, Malo aide à tenir la chaîne, il faut en remonter une partie suffisamment longue pour se rapprocher au maximum et rendre l’opération possible une fois Cataja détacher du yacht ! Vous imaginez bien qu’une chaîne de 50 mètres et une ancre destinée à un bateau de 9 tonnes, pèsent leur poids ! Je me mets à la barre, Antoine a la pression car il faut qu’il arrive à faire repasser le tout dans la baille à mouillage par en-dessous, et moi j’ai la pression, car accessoirement nous n’aimerions pas emplâtrer les autres bateaux ça ferait désordre ! et nous approcher trop près de ces rochers. Vers bâbord, vers tribord, en arrière », autant de consignes d’Antoine passé sous le bateau avec son attirail pour finaliser le tout ! Super, j’ai mon homme dans l’eau, sous le bateau, les moteurs sont allumés, la houle, j’imagine le pire et tente de rester concentrée sur mon objectif. L’aide de l’autre propriétaire nous aura été utile pour soulever la chaîne et tout remettre en place… 1h30 plus tard… Après une nuit pour ainsi dire blanche, une pression d’enfer, une sacrée frayeur, nous en avons fini et décidons de partir vers un autre mouillage… Moins poisseux !! Antoine dit toujours que les plans galères, font partis de l’aventure, que c’est plus drôle comme ça »… Je me dis qu’on ne doit pas toujours avoir le même sens de l’humour alors 🙂 … Bon je n’ai l’ai pas vu beaucoup rire hier quand même 🙂 … Mais tout est bien qui finit bien ! Nous finirons la journée installés tranquillement à Playa d’en Bossa, à la terrasse d’un restaurant bien mérité ! Notre album Majorque est complet, nous vous invitons à découvrir toutes les photos via le lien CA y est!!! Le vrai compte à rebours a commencé, et pas uniquement celui que nous avons programmé sur notre iPhone, au taquet!! 🙂 Nous sommes à moins d’un mois du départ! Le vrai, le seul, l’unique, celui attendu depuis si longtemps!! Oh sérieux? Ils le font vraiment alors?!! Et oui 😉 Enfin, c’est à nous, et pour de vrai de vrai!! hihi 😉 Voilà plusieurs semaines que nous sommes résidant à quai à La Grande Motte, que nous n’avons plus d’adresse qui nous soit propre, que nous ne recevons plus directement notre courrier, que nous sommes dorénavant SDF et de fait, que nous ne rentrons plus dans les cases prévues par la société française… Nous sommes encore pour quelques semaines toujours liés à notre vie de terrien mais notre esprit lui, vagabonde déjà sur les flots 🙂 Oh, que c’est bon!! Et dire qu’il y a 2 mois nous appréhendions d’emménager à bord! Mine de rien et malgré ce désir qui nous habite depuis tant de temps, il n’était pas évident de nous plaire dans nos nouveaux 45 m², ni que les enfants apprécient leur nouveau toit, et par-dessus tout nous ne voulions pas d’une certaine façon risquer de déflorer » le sujet avant même d’avoir quitté la France! Si nous avions su à quel point la vie à bord allait nous plaire, combien de nouveaux petits plaisirs simples comme contempler de magnifiques couchers de soleil et apprécier le calme le soir venu allait nous réjouir, nous aurions essayé de gratter quelques semaines ou mois de plus auprès de notre directeur de port! Qu’il se rassure, malgré un emplacement idéal et la sympathie générale qui règne autour du quai, nous partirons avant la mi-juillet; Depuis ces dernières semaines, nous avons ouverts nos chakras ». Cela nous réussit plutôt pas mal aux uns et aux autres, ça fait du bien et ça se voit! 😉 Les enfants tout d’abord qui craignaient de ne trouver personne avec qui jouer, ont en moins de 2 jours rencontré deux autres petites filles voyageuses du même âge sur le même ponton. C’est à croire qu’ils se connaissent depuis toujours tant nous les entendons rire encore et encore! Ils passent leurs soirées à vadrouiller entre Cataja, le quai, le bateau des filles, et devant les bateaux voisins à discuter avec une aisance déconcertante! Pacôme lui, ne cesse de vouloir être à bord, rend mes trajets infernaux dès lors que je me déplace en voiture tant il me tanne pour retourner au bateau! 🙂 Il est toujours fier de montrer sa chambre à toutes les personnes qui viennent découvrir notre nouveau chez nous, et ne manque pas une occasion d’aller sauter sur le poline ». Toujours souriant, un vrai petit soleil! 😉 Mon doudou travaille toujours et ce jusqu’à fin juin. Il lui tarde de passer au rythme de vacances… prolongées! Yep! 🙂 Il continue d’apprendre à bricoler sur toutes les petites réparations restant à effectuer avant le départ. Je le vois prendre plaisir à chaque problème résolu, et là où pour certains cela ne serait ni plus ni moins qu’un bricolage de plus, c’est pour nous de vraies petites victoires! N’oublions pas que l’on part de rien, zéro, nada, aucune connaissance en matière de bricolage! Quant à moi… Comment je me sens? Est-ce que je réalise? Est-ce que ce n’est pas trop dur?… Et bien, si proche du départ, je me sens étonnement bien! Soyez zen! 😉 Je suis moins angoissée que je n’ai pu l’être auparavant à l’idée de tout lâcher et de partir. Je ne suis pas sûre de ne pas avoir le départ blues » d’ici quelques temps mais pour le moment je profite de cette sensation de bien-être et de sérénité actuels! Deux raisons doivent toutefois contribuées à cet état 🙂 La première Quelques articles sur notre projet dans la presse spécialisée et toc, toc, toc sur notre coque! 😉 … Des personnes, des familles ayant des envies similaires sont venues à notre rencontre ou nous ont écrit. Toutes nous ont apporté des mots, une nouvelle force et de l’énergie positive!! Comme nous l’avons fait précédemment, elles prennent leur dose » de rêve en lisant notre blog ou en nous contactant directement, et nous prenons plaisir à partager et échanger avec eux 🙂 Il est agréable de ne pas être pris pour des fous inconscients! Nous ne sommes pas encore partis, mais déjà ce projet nous amène à faire de belles rencontres condensées et riches! 😉 La deuxième Il est quand même bon de se sentir soutenu par les siens! Lorsque vous vous lancez dans un tel projet, aussi fou soit-il pour certains ou n’ayant rien d’exceptionnel pour d’autres, il est essentiel d’avoir la confiance, les encouragements, les gestes de ceux qui vous sont chers, et ce n’est pas toujours simple! Et oui… Nous avons tous nos propres peurs avec lesquelles il faut composer! Et la famille n’est pas en reste de ce côté là! 😉 Heureusement Antoine et moi nous sommes découverts un esprit de persuasion du tonnerre!! hihi Au final on aura même convaincu » quelques membres pas gagné d’avance! C’est ça qui fait du bien!! 😉 Il nous a d’ailleurs été offert un livre, en clin d’œil à notre histoire, et je n’en suis actuellement qu’au début mais il est écrit en première page et nous tenions à vous en faire part, cela mérite réflexion… La vie est un risque. Si tu n’as pas risqué, tu n’as pas vécu. C’est ce qui donne… un goût de champagne. » Sœur Emmanuelle Voilà, pour le petit bilan si proche du départ! PO-SI-TIF!!! Il nous reste et en bref… à profiter de nos derniers instants dans la région, nous prendre la tête avec la paperasse d’avant départ, vendre nos derniers effets personnels qui ne nous serons plus d’utilité à bord, acheter un barbecue indispensable, faire le plein d’apéro 🙂 , vérifier l’armement de sécurité, nous gaver encore de gaufres au sucre les quelques soirs où la chaleur voudra bien être de la partie, commander à nouveau un fraisier dégusté à l’anniversaire de Pacôme une tuerie atomique que nous ne pourrons plus re-manger, aller au cinéma en namoureux » pour voir un film en français, faire les pleins de chocolat pour les soirs de nostalgies et de belvita miel choco indispensables au petit déj, acheter un short de bain à Antoine un peu de tenue quand même!, acheter encore quelques bouquins nécessaires aux traversées que nous entreprendrons, noter les adresses pour envoyer quelques cartes postales de temps à autre, ranger au fond du fond des placards les cartables des enfants dès lors que l’école sera finie, vérifier que notre téléphone est bien désimlocker pour rester joignable, faire les pleins d’eau et de gasoil aie ça va faire mal au porte monnaie! … euh, je crois que c’est bon… ah non j’oubliais un truc super important!!! 🙂 … fêter d’ici quelques jours notre pot de départ avec toutes les personnes et amies ayant compté pour nous durant ces dernières années ou fraîchement rencontrées, que nous aurions bien aimé connaitre plus tôt! Sachez que nous vous accueillerons volontiers ici ou là à bord de Cataja!! Nous tenions aussi à vous dire merci à tous pour les moments passés avec vous c’est pas dit que nous serons en état de vous le dire samedi soir alors… 😉 Allez, next!… 😉 Ça y est!! 1er bilan enfin, après des semaines et des semaines de préparation, de vente de maison, de choix de bateau, d’achat de celui-ci, de convoyage, de vente d’effets personnels, de jouets de nos garçons et de vêtements, de tout ce matériel accumulé et rassurant pour la plupart d’entre nous, de tri dans notre vie, pour ne garder que l’essentiel, de rangements, d’astiquage de Cataja, d’allers et venues entre la maison et le bateau, d’achat de nécessaire pour Cataja, nous y sommes!! Pile dans les temps… A bord de notre bateau, de notre nouvelle maison pour au moins la prochaine année à venir, et plus si affinités! Welcome!! C’est donc le 26 avril 2013, que nous avons emménagé dans notre nouveau chez nous, aux Saintes Marie de la Mer, lieu d’accueil de Cataja, jusqu’au 1er mai… C’est en pleines vacances scolaires, que nous avons pris possession des lieux Non, sans une certaine appréhension… Comment allons-nous gérer le changement? Comment allons-nous accepter la différence de surface s’offrant à nous? Où allons-nous mettre toutes nos affaires restantes? Nous envisageons un nouveau tri au vue de tout ce que nous avons déposé à bord, mais nous rendrons compte par la suite des possibilités de rangements de Cataja!… Heureusement! Mais surtout comment les enfants vont prendre ce changement radical, et se sentir dans leur nouvelle chambre »?? Vont-ils prendre leurs marques rapidement, et ne pas regretter leur maison? Nous avons je crois, emménagé à la pire période de l’année! Et en 10 ans que nous avons passé dans la région, nous n’avions jamais connu cela! Fin avril… Nous nous attendions à avoir du soleil et de la chaleur, nous nous imaginions déjà visiter les Saintes et nous balader à dos de cheval au beau milieu de cette magnifique Camargue… Queneni! Nous voilà cloitrer 4 jours durant, dans notre bateau, sous une pluie battante, interminable, une température avoisinant les 5 degrés la nuit, de l’orage, des moustiques à foison et un déplacement professionnel d’Antoine, nous laissant les enfants et moi livrés à nous même! Nous avions rêvé mieux comme installation… Mais nous nous en sommes sortis!! 🙂 Personne n’a pêté les plombs, ce qui en soit était déjà pas mal! Et c’est le 1er mai, que nous avons profité enfin d’une accalmie pour parcourir les 3 heures nous séparant de notre nouveau port d’attache La Grande Motte! Vérifications, amarres, rangements… Tout est en place, Piéric, Stéphanie et leurs loulous qui seront de la partie sont là, les enfants continuent tranquillement à jouer dans leur cabine… C’est bon, on peut y aller! La sortie du chenal du petit Rhône, est, on peut le dire, mouvementée!! Les courants contraires forment des vagues déferlantes et nous secouent bien comme il faut… Le bateau tremble, tape, est arrêté net par les vagues… Même pas peur! Mer ridée ou belle qu’ils disaient à Météo France! Mon œil oui… C’est seulement 1 heure après que nous navigueront tranquillement, sous le soleil jusqu’à notre arrivée 🙂 Nous apprécions les premiers rayons sur notre peau, sommes réunis autour du trampoline, discutons, contemplons, observons nos enfants vivre cet instant, nous perdons dans nos pensées… L’aventure a commencé… doucement… et apprécions cette navigation entourés d’amis, qu’il nous sera bien difficile de quitter 😉 Les jours passent, et nous prenons plaisir à découvrir La Grande Motte autrement, apprécions les moments passés à bord ouf les garçons et nous-mêmes apprécions l’aspect cosy de notre bateau et de dormir dans nos cabanes », les apéros qui commencent les papotages avec nos voisins de quai, les balades à la plage à deux pas de la maison », les gaufres savoureuses de chez Mignon, les repas dans le cockpit extérieur et savourons nos desserts sur le poline » entendez trampoline dit par Pacôme 🙂 Un avant-goût de vacances… Nous n’en oublions pour autant pas les divers rangements qu’ils nous restent à faire, les nettoyages en tout genre, la mise en place du filet de sécurité, la création d’une passerelle maison » un petit tour à Brico Dépôt, une échelle, du contreplaqué, des boulons, de l’antidérapant et hop, le tout pour la modique somme de 70 euros, on est loin des 700 euros en moyenne dans tout uship qui se respecte! par mon Doudou lui-même pas peu fier!! 🙂 , les premières pannes à gérer pompe à eau qui ne fonctionne plus malgré un plein d’eau fait comme il faut nous apprenons du coup qu’il nous faudra couper la pompe à eau durant les prochaines naves sous risque de la faire tourner dans le vide merci à Seb pour sa précieuse aide, WC bouché comme on l’appréhendait, et après une fouille en bonne éduforme, Antoine découvrira le coupable un missile Playmobil ayant bien failli faire tout exploser! Frigo ne réfrigérant plus, nous apprenant que d’être branché à quai ne suffit pas à tout faire tourner, verdict sans appel, nous devons remplacer nos batteries! Mais prenons les choses du bon côté il vaut mieux que tout cela nous arrive ici plutôt qu’en plein milieu de l’océan! 😉 Nous réalisons qu’il reste approximativement, 2 mois avant LE grand départ! A cette idée, tout comme dans notre quotidien je pense pouvoir parler au nom d’Antoine également nous ressentons un tas d’émotions tellement différentes… Un instant c’est de la joie, du bonheur, de l’excitation, de l’adrénaline à l’idée d’enfin vivre ce rêve qui nous habite depuis tant d’années, une fierté de se dire que quoi qu’il advienne nous aurons fait ce qu’il faut pour y arriver, et pour ma part, c’est aussi l’imagination de devenir une Indiana Jones des temps modernes à bord de mon bateau, bravant avec courage vents et marées et me découvrant une âme d’aventurière jusque-là ignorée… 🙂 si si, j’espère bien la découvrir 🙂 , un instant c’est de la peur, une impression d’être au bord d’un précipice, de ne plus pouvoir reculer et d’avoir peur de faire le grand saut vous savez comme cette peur du vide que vous avez peut-être déjà ressenti au bord d’une falaise ou dans un manège, le cœur battant et l’estomac noué…, la réalisation que nous allons laisser nos familles et amis, pour une durée inconnue, et vous ressentez encore plus fort ce lien qui vous unit à eux , l’envie de leur dire combien vous les aimez, combien ils vont vous manquer, combien pour nous aussi et même si c’est notre choix, cela va être dur de les laisser, et combien nous devons être forts pour eux, pour nous… Il parait que choisir c’est renoncer , nous avons eu connaissance de cette citation il y a quelques mois, dans un autre contexte et n’en n’avions pas pris pleine mesure, aujourd’hui nous comprenons mieux … Pourquoi ne peut-on simplement pas tout avoir? 😉 Partir est le plus dur… On nous avait prévenu, après ce n’est que du bonheur paraît-il… Il nous tarde donc de voguer vers Notre aventure et d’écrire Notre histoire… 😉 Rétrospective d’un petit journal de bord tenu par mon doudou durant le convoyage… Enfin le convoyage. Point de départ Lorient, destination Martigues. 1700 mile, soit 3100 km. La météo annonce le vent du nord que nous attendions mais une houle de 4 à 5 mètres nous attend sur le parcours. ¨Les protagonistes ¨ Moi-même Antoine, heureux nouveau propriétaire de Cataja! 🙂 Christophe Ancien propriétaire du bateau qui a gentiment proposé de m’accompagner sur ce convoyage. C’est son galop d’adieu avant de prendre son futur bateau. Il est skipper professionnel. C’est un grand gaillard qui inspire la confiance et qui la mérite largement. C’est un bon vivant, il aime le beurre salé, le ti punch et l’eau salée. Ça a été un vrai plaisir de partager ces moments avec lui 🙂 Florian alias le gamin Jeune cinéaste de talent System D prod 🙂 qui a accepté de venir s’enfermer sur un bateau avec moi alors qu’il n’a aucune expérience de la voile. C’est beau les amis 🙂 Il aime regarder des films, se coucher tard, se lever tard, les jeux de dé où il faut mentir et la terre ferme 🙂 Marc Jeune retraité, ami de Christophe qui a accepté sur un coup de tête de nous accompagner. Et je l’en remercie. Marc ne sait pas mentir 🙂 dégage une certaine sérénité et accompagne volontiers Christophe dans la mise au point de ti punch délicieux. Jeudi 10 janvier 14h30 Christophe nous récupère à l’aéroport et nous emmène au bateau pour poser nos affaires. Des artisans s’affairent dessus. Le voilier, est en train de changer les aubants, le mécano fait la révision des moteurs et un autre finalise la mise en place du dessalinisateur. Notre bateau est transformé en une véritable fourmilière et je jongle de l’un à l’autre en tentant tant bien que mal de retenir leurs conseils avisés! Une fois les artisans partis, nous remettons le bateau en ordre, installons nos affaires et repartons pour faire les courses d’avitaillement. Ce n’est pas une mince affaire de prévoir 15 jours de repas pour 4 lascars qui ne se connaissent pas et qui ont des goûts différents. Le soir nous allons dîner dans le centre de Lorient et revenons nous coucher tôt au bateau exténué par une journée bien remplie. Vendredi 11 janvier Rebelote! Courses, règlements des factures, préparation du bateau et récupération de Marc, notre quatrième équipier qui nous rejoint en fin d’après-midi. Après une énième prise de la météo, nous décidons finalement de partir dès samedi après-midi, malgré des vents contraires annoncés et une houle de 7 mètres! Je n’ai jamais pris la mer avec des conditions pareilles et ma Doudou manque de s’étouffer quand je lui annonce notre decision… Normalement ces mauvaises conditions ne devraient à priori pas persister, et la météo devrait devenir plus favorable dès dimanche pour nous permettre de traverser le terrible golfe de Gascogne… Je l’espère en tout cas fortement! Samedi 12 janvier Après une nuit un peu froide qui ne m’a pas permis de recharger pleinement mes batteries, nous levons l’ancre à 1150. La sortie du port de Lorient, se fait sous un ciel maussade. Quand on atteint l’île de Groie, la houle atlantique nous cueille de plein fouet avec de grosses lames de 6 à 7 mètres de haut qui heureusement ne déferlent pas. On monte, on descend, on monte, on descend et ainsi de suite. Le vent froid se fait bien sentir et nous rappelle que nous naviguons au près pour cette première partie du périple. Quand le soir arrive, je commence à sentir que mon corps ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Et quand la nuit tombe, je n’arrive plus à garder mes repas dans mon estomac 😦 Le mal de mer me prend comme jamais. Je resterai les 48 prochaines heures cloué à ma couchette sans pourvoir bouger plus loin que les toilettes ou le premier seau venu! Je sais d’après mes nombreuses lectures sur le sujet que ce mal ne dure rarement plus de 2 ou 3 jours. Mais quand on est dedans, 2 ou 3 jours à rendre tout et plus encore, c’est très très long! L’équipage ne me verra donc pas très souvent pendant ces 2 premiers jours, et toujours accompagné de mon meilleur ami le seau. Dimanche 13 janvier Nous avançons bien 🙂 Pendant mes rares apparitions, je me renseigne sur l’avancée et la météo. Tout va pour le mieux, je peux donc retourner me coucher! Et dans ma bannette… je me demande ce que je fais là 😦 Lundi 14 janvier Mon estomac semble avoir rendu tout ce qu’il avait à rendre et mes apparitions sur le pont deviennent de plus en plus longues. Nous sommes maintenant au milieu du golfe de Gascogne à plusieurs centaines de kilomètres des terres les plus proches. Je profite de mes premières apparitions de dauphins. Le sourire me revient petit à petit et je pense au plaisir que mes petits bonhommes auraient eu à partager ce moment magique 🙂 Chaque jour grâce à la magie de l’iridium, je reçois des nouvelles de ma doudou et des enfants. Et j’en donne quand mon estomac le permet. Mardi 15 janvier Nous approchons des terres d’Espagne et du cap Finistère. Le plus dur du golfe de Gascogne est derrière nous. La houle est redescendue dans des proportions beaucoup plus acceptables et le vent nous pousse gentiment dans le bon sens. Enfin des navigations comme je les espérais. On se paye même le luxe de jouer au dé a un jeu que Florian nous enseigne, appelé Le Maya, rebaptisé pour l’occasion en Cataja. Cela sera notre jeu officiel pour les quelques jours à venir. J’ai bien emmené des livres pour occuper les journées de navigation, mais je ne suis pas encore suffisamment amariné pour les ouvrir! J’écoute les conseils de Christophe et tente de mémoriser tout ce à quoi il faudra penser pour faire tourner cet engin car ceux qui me connaissent savent à quel point je suis doué pour le bricolage… C’est donc une qualité qu’il va réellement falloir que je développe. Je suis donc tout ouïe quand Christophe prodigue ses conseils et je bois ses paroles comme la parole divine. Mercredi 16 janvier Nous longeons la côté portugaise et avançons plus vite que nos estimations initiales. Le bateau file entre 8 et 15,6 nœuds qui restera le record de notre traversée. Je suis très agréablement surpris par les qualités de bon marcheur de Cataja. Dans chaque situation de navigation que nous rencontrons, je me demande comment ma doudou réagirait. Est-ce que telle ou telle situation serait gérable en équipage familiale… Jeudi 17 janvier Nous arrivons près de Gibraltar que nous passerons dans la nuit. Gibraltar constitue une zone de navigation sensible par lequel tout le trafic entre la méditerranée et l’atlantique transit. Et dans la masse des bateaux, nous ne faisons pas partie des plus gros. De véritables villes sur l’eau croisent notre route à plus de 20 nœuds quand nous n’en faisons que 7 ou 8. On espère vivement qu’il y a quelqu’un à leur vigie! Nous approchons du goulot d’étranglement de Gibraltar à bonne vitesse de nuit. Ce n’est pas mon quart et je suis en train de somnoler dans ma cabine quand tout à coup, je sens le bateau faire de drôles de manœuvres, que l’on vire de bord de manière intempestive. Les voiles font résonner leurs claquements sourds jusque dans les coques. J’enfile ma tenue de quart, une paire de bottes et suis sur le pont. Tout le monde s’y affaire d’ailleurs. J’interroge Florian du regard qui winch le bout du génois. Il me dit que le génois est coupé en deux. Je deviens blême, sors la tête pour me rendre compte de la situation. Ouf! Je me rends compte que ce que Florian voulait dire, c’était que le génois s’était mis en soutien-gorge. La partie du haut s’est enroulé dans un sens et la partie du bas dans l’autre. Christophe est à la manœuvre et essaye de faire en sorte que le vent s’engouffre dans la voile dans le bon sens pour la démêler. Tout ça au milieu du rail des cargos, de nuit avec un vent et une mer qui forcie. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?… Nos manœuvres ne semblent pas porter leur fruit et je vois déjà le moment où nous devrons nous débarrasser de notre beau génois 😦 Nous décidons une manœuvre de la dernière chance. Je m’harnache au pied du mat et je descends la grande voile intégralement sous des trombes d’eau générées par les vagues que l’on reçoit de face. Florian vient me donner un coup de main. Moins bien équipé, il se fait doucher copieusement! Eurêka! La stratégie est payante. Le génois reprend sa configuration normal et nous reprenons notre route dans le détroit de Gibraltar où nous sommes littéralement aspiré par la méditerranée qui nous gratifie d’un fort courant positif. Nous gagnons 3 nœuds sur notre vitesse surface grâce au courant de la marée montante 🙂 Nous sommes au milieu du détroit. À bâbord les lumières de Gibraltar et de l’Europe. À tribord les lumières de Tanger et de l’Afrique. Ça fait quand même quelque chose de se retrouver pile entre 2 continents. Dommage qu’il fasse nuit. Ou c’est peut être mieux ainsi… le sujet n’aura pas été défloré avant de le refaire en famille 🙂 Vendredi 18 janvier De l’autre côté du détroit, le vent renforcé par l’effet venturi nous pousse encore plus fort dans la bonne direction. La nuit est douce, je prends mon quart. La nuit est sombre et la lune éclaire faiblement d’un timide croissant naissant. Je regarde la masse sombre et liquide qui nous entoure et me laisse aller à mes rêveries. Quand tout à coup je vois des traînées de planctons fluorescents qui fusent vers notre bateau comme si une torpille venait à notre rencontre. Je regarde de plus prêt intrigué et réalise que des dauphins nous accompagnent 🙂 Je joue à les éclairer avec ma lampe frontale, j’ai l’impression qu’ils prennent goût à ce jeu, ils m’accompagneront pendant toute l’heure de mon quart. Ce seront les derniers dauphins que nous verrons du périple. La méditerranée n’étant pas été aussi généreuse en rencontre de ce genre que ne l’aura été l’atlantique. La journée, la météo devient de moins en moins maniable. Le vent est fort et une houle inhabituellement forte en méditerranée nous oblige à trouver un abri à Almeria en Espagne. Cette halte mettra un point d’arrêt à notre progression fulgurante. Nous nous imaginions déjà arriver en moins de 10 jours alors que nous en avions prévu 15, mais la météo en aura décidé autrement. Samedi 19 janvier La météo ne nous permet toujours pas de reprendre la mer et quand on voit ce qui nous attend plus au nord on se dit qu’il va falloir jongler avec les fenêtres météo. Aujourd’hui Christophe en profite pour me donner quelques conseils en mécanique et me montre les gestes qu’il faut avoir pour bien entretenir son moteur. Florian vadrouille en ville et profite des soldes espagnoles. Après consultation de la météo, nous avons une petite fenêtre météo entre un coup de vent qui vient du sud et un autre du nord, on devrait pouvoir partir demain pour tenter d’approcher le fameux cap Creus et la frontière française. L’incertitude de la météo nous dicte de rester le long des côtes pour éviter la houle qui fait rage au large. Dimanche 20 janvier Après une nuit à tirer sur nos amarres par un vent de près de 40 nœuds dans le port, nous préparons le bateau pour le départ. Christophe et Marc qui dormaient côté quai ont une petite mine. Ils ont entendu les cordages grincer toute la nuit. Avant le départ nous faisons un rapide tour du bateau et constatons qu’une poulie est endommagée. En voulant la changer, nous constatons que le bout en métal de la baume sur lequel est accrochée la grand-voile est littéralement déchiré sur prêt de 15 centimètres. Cela a dû arriver pendant un empannage intempestif avant notre arrivée à Almeria. Nous renforçons tout cela avec un bout de rabe et décidons de prendre le premier ris dans la grand-voile pour ne pas forcer sur la réparation. Nous appareillons enfin. En milieu d’après-midi. La météo en méditerranée est décidément très curieuse. Nous naviguons au moteur car le vent est aux abonnés absents. La mer est belle, il fait beau, Christophe fait la sieste et Marc, Florian et moi nous adonnons à nos occupations dans le carré. L’anémomètre continue de nous annoncer un triste 5 nœud de vent. Tout à coup je lève la tête de mon iPad, jette un œil distrait à l’anémo et le voit qui monte, 10, 15, 20 puis 25 nœuds de vent en l’espace d’une minute. Branle-bas de combat, tout le monde sur le pont pour adapter les voiles à ce brusque changement de vent. Il restera soutenu toute la nuit. Lundi 21 janvier et mardi 22 janvier Nous continuons notre progression, le vent reste soutenu dans les 20 à 25 nœuds, la houle est croisée et nous filons, grands voile sous un ris et génois dehors, à près de 10 nœuds. Quand une fois de plus l’homme invisible qui joue avec le ventilo géant qui nous propulse décide de nous faire une blague… après une forte secousse sur une vague plus grosse que les autres que nous pénétrons à pleine vitesse, il pousse le bouton off… le vent passe de 20 à 6 nœuds en 30 secondes sans qu’aucun signe extérieur ne vienne annoncer ce changement brusque! Mercredi 23 janvier Nous nous réunissons autour de l’iPad pour la grand-messe de la météo afin de voir ce qu’Eole nous réserve pour la journée. En fin de journée une barre de flèches rouges indiquant des vents à près de 50 nœuds nous barre la route sur la carte météo. Nous prenons donc la décision d’aller nous abriter à Blanes un peu au nord de Barcelone. Après une petite sortie avec Florian, nous revenons au bateau pour nous reposer un peu. Le matin, Christophe me présente l’annexe et m’apprend ses petits secrets et comment gérer ses petits caprices. Une fois à l’eau et démarrée, je pars l’essayer et me régale de voir que les petits 15cv, marchent très très bien. La preuve en image 🙂 Avant notre départ nous allons manger au restaurant des pêcheurs qui nous sert des moules et des saumons délicieux. Nous voilà repu. Le plein de gasoil, le règlement de la nuit à la capitainerie et il est temps de partir. La première partie de la navigation se passe sans encombre, au moteur à cause du vent qui se cache derrière les montagnes. Devant nous le cap Creus que nous passerons cette nuit et derrière le cap… La France!! 🙂 La réputation du cap Creus nous fait réduire les voiles d’avance pour éviter les mauvaises surprises. Bien nous en a pris. Plus nous approchons plus le vent et la mer forcissent. Le vent que nous avons dans le nez, dépasse maintenant les 30 nœuds. Les vagues de 2 mètres de face, sont cassantes et le bateau s’adonne aux montagnes russes. Malgré les moteurs et les voiles, nous peinons à dépasser les 3 nœuds dans des conditions éprouvantes pour le bateau et pour l’équipage. Le stresse monte. Après la casse subit lors de notre dernier coup de vent, je crains pour Cataja. Je suis seul à la barre. Je ne veux pas la quitter. Je sais que cette nuit je ne dormirai pas beaucoup. Christophe est parti se coucher, et franchement j’aurais bien aimé sa présence de professionnel rassurante à ce moment-là. Vers 23h, Marc me rejoint et sa présence sereine me fait un bien fou. Je regarde l’anémomètre s’affoler à chaque claque que les rafales nous infligent. 35, 36, 37 nœuds. Je sens Cataja grincer sous les coups de boutoirs des vagues et le vent qui hurle dans la mature. Chaque mètre se mérite. Nous voyons le phare du cap Creus. J’appréhende les vents derrière le cap Creus. Vont-ils débouler avec forces des Pyrénées? Jeudi 24 janvier Il est 3 heures du matin. Je prends mon quart. Le cap Creus est derrière nous et nous naviguons dans les eaux françaises. Florian qui vient de me réveiller me dit qu’on essaye de nous contacter à la Vhf. Tout ensuqué je réponds tant bien que mal au monsieur des douanes qui nous demande qui on est, d’où on vient, où on va etc… Après l’interrogation surprise, je prends la relève de Florian, qui ne réapparaîtra pas avant midi. Il part se coucher gagné par le mal de mer. Le stress des conditions difficiles rencontrées me tiendra éveillé et je ne retournerai pas me coucher. Nous jouons avec la météo. Le vent s’est calmé en matinée mais il est annoncé un retour en tempête pour l’après-midi. La question est jusqu’à quel port peut-on pousser sans prendre le risque de nous retrouver bloqué dans la tempête? Nous faisons un premier choix pour Port Leucate. Puis, gagné par l’optimisme nous pointons plus au nord vers le Cap d’Agde. Ce sera au final la Grande Motte prêt de la maison que nous atteindrons vers 14h. À l’arrivée ma doudou attend sur le quai avec la maman de Florian. Mon cœur bat la chamade. Je n’ai pas vu ma chérie pendant 14 jours. Et je ne me suis pas rasé non plus pendant 14 jours. Va-t- elle accepter de m’embrasser?… Je me reconcentre pour effectuer ma dernière manœuvre d’appontage que j’exécute avec brio devant le regard plein d’admiration de ma doudou. C’est bon d’être arrivé. La fin du convoyage se fera dans une semaine pour finaliser le périple jusqu’à Martigues. … Nous voici à une semaine du départ d’Antoine pour Lorient, 2 heures d’avion à partir de Montpellier, mission convoyage de Cataja jusqu’à Martigues en compagnie de Christophe, ancien propriétaire et skipper de notre nouveau bateau et Florian un ami bienveillant porté volontaire pour naviguer contre vents et marées avec Antoine! Le départ est fixé au 12 janvier 2013, à plus ou moins quelques jours en fonction de la météo, Antoine arrivera le 10, afin de pouvoir faire l’avitaillement nécessaire à ces jours en mer et de s’amariner pour éviter tout vomitos intempestifs… même si nous nous doutons bien que cela va arriver au vue de la météo… Car oui, ce convoyage ne s’annonce pour le moment pas comme une douce traversée tranquille… Cocculine, Nausicalm, sparadrap sur nombril, autant de trucs et astuces pour éviter d’être trop malade! Pour rappel, il s’agit de traverser le Golfe de Gascogne, longer le Portugal, traverser le détroit de Gibraltar, longer l’Espagne, pour arriver finalement à Martigues, après environ 12 jours et 1700 mille soit 3100 km environ! Nous avons à présent téléchargé une application sur Ipad nous permettant de suivre la météo à 8 jours, pour entre autre nous rassurer… surtout moi! Enfin tenter, car je dois bien l’avouer, je ne partage pas l’enthousiasme d’Antoine! Lui, voit ce convoyage comme une occasion unique de connaître Cataja sous toutes les coutures et dans des conditions difficiles en compagnie de l’ancien propriétaire,en toute sécurité, une très belle opportunité de se former et connaître les limites de notre cata. Moi, bien que mon côté rationnel me dise qu’Antoine a raison, je vois cela comme 15 jours sans mon homme, sans pouvoir vraiment le contacter et me rassurer… Nous avons bien acheté un téléphone Iridium d’occasion, mais au vue du prix des cartes de communication, il est évident que je ne pourrais blablater tous les jours avec mon doudou oui j’ai oublié de vous préciser que nos surnoms à tous les deux sont Doudou Nous avons tout de même convenu qu’il m’enverrait chaque jour à la même heure un sms pour me signaler leur position et m’indiquer que tout va bien. A suivre…
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Informationet réservation : 06 08 78 92 61. BATEAU EXO7 : Plusieurs balades en mer au départ de La Grande Motte : baie d’Aigues-Mortes, visite de Port Camargue ou du Grau-du-Roi, Saintes- Maries-de-la-Mer. Rencontre avec les oiseaux ou sortie au coucher de soleil ! Information et réservation: 06 09 20 13 01 ou 04 67 29 10 87.
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Je suis avec mon père et nous avons deux semaines pour découvrir le Costa Rica. Nous prenons un minibus pour aller à l’hôtel. Sur le trajet je regarde dans quel monde nous avons atterris, je vois de la nature, des petites zones industrielles et des maisons, le tout colorés d’une couleur jaune un peu orangé, la couleur du soleil qui tombe vers la ligne d’horizon. Je regarde cette route qui se perd en direction de ce soleil couchant, tout en traversant un décor que je n’avais jamais vu de mes propres yeux. Je regarde souvent les reportages qui décrivent la vie dans les pays pauvres mais là, à ce moment là, je ne suis pas devant la télé, je fais parti de son contenu. A cette instant j’ai comme l’impression de ressentir la force de l’attraction, c’est une sensation bizarre mais j’espère la revivre un jour. Si un jour vous sentez cette attraction ne la lâchez pas, ne la lâchez plus, elle vous donnera une force, un bonheur, un bien être, que seule elle peut vous donner. Peut être que c’est la force d’attraction du destin, peut être qu’elle vous emmènera dans la violence, la pureté de l’esprit à besoin de blanc comme de noir. Je continue de regarder dehors, je vois pas mal de gens qui marchent le long des voies rapides, retournent-ils en ville? N’y a-t-il pas d’autre chemin?, j’aperçois des panneaux publicitaires à l’américaine, ils côtoient les oiseaux et leur taille celle du rêve américain. Nous entrons dans la ville, je ne vois pas de grands immeubles et l’aspect des bâtiments et des rues suppose que l’argent ne coule pas à flot, loin de là. Nous arrivons à l’hôtel, qui fait parti d’une chaîne qui est connu aux Etats-Unis, le hall est simple, tout comme le reste de l’hôtel, on arrive devant la chambre, dont la porte donne sur la coursive. Je ne fais pas tout de suite attention au décor, à la vue, je vais d’abord voir ce que donne la chambre, elle a une finition costaricaine mais ça passe. Je sors pour voir la vue, je m’accoude à la rambarde, il n’y a pas de bruit, la nuit est entrain de tomber, les lampadaires sont allumés, l’arrière plan est constitué de collines parsemée de maisons aux fenêtres illuminées, la brume commence à enfouir les collines, la ville sétend sur ma droite, l’immeuble d’une banque dépasse tous les autres, le capitalisme n’est pas foudroyant ici. Je regarde de nouveau devant moi et je vois ce que je n’ai jamais vu, à part à la télé, l’hôtel est barricadé derrière un mur qui doit faire quatre mètres de haut, derrière ce mur se trouve des cabanes faites de taules, de bois et peut être de quelques moellons, les fenêtres ont l’air d’être faites en plexiglas, fenêtre est un grand mot. Derrière moi j’ai des chambres d’hôtels toutes équipées de climatisation et en face j’ai ce que l’on peut appeler un bidon ville, sauf que là ce n’est pas concentré comme une favela, c’est un bidon ville de riche. Je suis là à me demander qu’elle est la règle qui dit, toi tu naîtras parmi les riches et toi parmi les pauvres et je ne trouve pas de réponse. Je pars me coucher demain nous visitons la ville. Le réveil se fait au son du coq alors que nous sommes en villes, c’est le seul endroit où nous l’entendrons alors que toutes les autres nuits nous les passerons dans des villages. Nous prenons le petit déjeuner et partons dans ce monde inconnu. Première impression, ce n’est pas fabuleux, nous croisons plusieurs personnes qui sont assises sur les trottoirs, elles ne font rien, elles sont là à ne rien faire, quand je passe à leur hauteur je les regarde et elles en font autant, pas lombre dun sourire, pas lombre dun début de bonheur, leurs visages ne reflètes que l’usure du temps, la lassitude les a enfermés dans son monde. Il y a d’autres adeptes de cet art de vivre mais eux préfèrent les murs aux trottoirs. Cela donne un décor spécial et donc une ambiance vraiment spéciale, c’est pas très rassurant, un peu plus loin une femme est au milieu de la route, aux feux, à ses pieds il y a deux boites de céréales, elle les vend, là je parle dun souvenir mais quand jai vu ça en direct ça ma fait bizarre, je ne pensais pas voir ce genre de situation, quand je la regarde je me dis que son aspect, tant vestimentaire que physique est en adéquation avec cette scène. La pauvreté s’étale en plein centre ville ici. Nous continuons notre chemin, nous allons dans une rue piétonne très fréquentée et puis au bout de quelques rues nous prenons à droites, nous voilà seuls avec ces fantômes qui sont assis sur les trottoirs et ceux caler contre les murs, à 10 mètres derrière nous il y a une rue remplie de gens et pourtant j’ai l’impression de ne plus être en sécurité, plus nous avançons et plus je le sens mal. Les rues suivantes ne sont pas mieux, nous décidons de faire demi tour, nous remontons la rue en évitant les regards et nous retournons dans la rue piétonne qui est remplie de vie. Dans mon souvenir c’est comme ça que ça c’est passé mais à l’avenir je ne ferais pas demi tour, appart si ça sent vraiment le roussi. Je cherche quelque chose qui pourrait faire une belle photo mais je ne vois rien, les crépis s’effritent tout comme les peintures et les murs se fissurent. Je me demande si ce n’est pas moi qui est un regard qui n’est pas assez affûté, je décide d’aller regarder si il y a des cartes postales de la ville, je vois des photos de volcans, de montagnes, de plages mais pas de la ville, cela confirme ce que je pensais. Pour info les cartes postales ici, ce ne sont pas des cartes postales ce sont des photos. Dans ce centre ville, il n’y a pas beaucoup de rues commerçantes, le pouvoir d’achat n’étant pas élevé et le nombre de touristes n’étant pas extraordinaire, on ne s’attend pas à trouver des produits qui valent chères et pourtant je suis devant un magasin qui vend des produits dont les marques sont connu à l’international, marque de skate, de surf etc. Cela fait partie des contrastes du Costa Rica. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de touristes, après peut être que je me trompe mais peut être pas, si vous partez avec une agence, vous arriverez à l’aéroport de San José, vous passerez votre première nuit à San José, en sachant qu’il est déconseillé aux touristes de sortir après la tombé de la nuit c’est-à-dire après six heure et demi et le lendemain matin à l’aube vous serez dans le bus pour une destination plus accueillante. Nous arpentons la ville toute la journée, nous passons dans des rues où presque toutes les maisons sont barricadées derrière des barreaux, je ne parle pas des barreaux de fenêtres que l’on peut voir en France, je parle de grille, les barreaux partes du trottoir et monte jusqu’au plafond, derrière il y a 1,5 à 2 mètres de vide et ensuite il y a le mur de la maison. Les maisons qui ont des balcons ou des jardins peuvent aussi être équipées de barbelés, ceux qui ont des lames de rasoir, en plus des barreaux bien entendu. En fait les maisons, en matière de protection, ont le même équipement de base qu’une prison. Je n’ai pas eu le sentiment de l’insécurité mais les habitants doivent avoir de bonnes raisons ou pas. La journée se finit nous retournons à l’hôtel. De la chambre je vois un bâtiment qui dénote des autres, avec mon père nous décidons d’y aller, malgré le conseil du guide de voyage qui préconise de ne pas sortir la nuit. Notre hôtel se trouve dans une zone populaire, tout comme le lieu où nous allons. Nous croisons quelques âmes qui ères aux grés du vent, elles nous regardent avec leurs yeux vides d’expressions. Après cinq minutes de marche sinistre nous arrivons au monument, ça s’active ici, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes et donc un paquet de belles femmes, la plupart ont dû arriver en voiture, le premier parking est plein et le personnel de la sécurité envoi les voitures qui arrivent au deuxième parking. Nous regardons ce qui se passe, nous ne savons pas ce qu’il y a à l’intérieur du bâtiment, peut être que c’est un concert mais nous, nous décidons de retourner à l’hôtel et obligatoirement nous repassons dans cette ambiance austère que nous avons traversés à l’aller. Une femme assise sur un trottoir attire mon regard, qui lui-même attire le sien, elle me dit dinero», je lui réponds no» tout en continuant de marcher, nous la dépassons, elle continue de parler et puis elle se lève, elle nous suit, sur le trottoir d’en face il y a un mec qui est calé contre le mur, il ne fait rien mais il nous regarde, je trouve que ça commence à faire beaucoup de regards et bien qu’il y est un bâtiment rempli de gens à deux cents mètres, ici il n’y a personne, notre rue et les autres sont désertes d’âmes stables. La femme finit par nous lâcher après quelques dizaines de mètres et le mec n’a pas bougé. Nous rentrons à l’hôtel sans avoir eu de problèmes mais maintenant nous comprenons l’avertissement du guide de voyage. Pour nous la situation n’a pas dégénérée mais il y en a d’autres où ça a dû mal tourner et il y en aura d’autres où ça finira mal. Cracher sur les gens devient un sport international, plus cette mentalité grandira plus il y aura de gens dans la marge du bien être, je ne dis pas dans la marge du système car cette dernière est formé d’une grande diversité, on peut par exemple y croiser mes pensées. Nous allons nous coucher. J’entends le coq, le soleil est entrain d’arriver, c’est pas pour autant que je vais me lever, saleté de coq. Un peu plus tard nous nous levons, la douche et le petit déjeuner rayé de la liste, il nous reste à trouver un bus pour aller à l’agence de location de voiture. Nous en trouvons un, à l’intérieur il n’y a pas foule et nous devons être les seuls étrangers. Le chauffeur n’est pas jeune mais sa conduite l’est, j’ai l’impression que c’est moi qui conduit, sauf que moi j’ai une compacte pas un bus, de plus on est dans les rues de la ville et elles ne sont pas larges, si un gamin traverse sans regarder il aura le droit à un scénario à la destination finale ». Nous sortons de la ville sans accident, on rentre sur l’autoroute où le chauffeur nous posera quelques kilomètres plus loin, l’agence de location se trouve à coté de l’autoroute. Elle n’est pas vraiment indiquée, pas étonnant, les rues n’ont pas de nom à San José. Comment ils font pour le courrier?, je n’en sais rien, peut être à la débrouille, comme l’art de vivre des cubains. Mon père fait les papiers, prend possession des clés de la voiture, maintenant le voyage commence, direction le pacifique, ici c’est comme dire direction Les 2 Alpes » en partant de Lyon. Nous quittons la ville, ces habitations fragiles et ces belles villas cachées, les riches préfèrent côtoyer la jungle plutôt que le béton. Certains ont des portails à l’américaine avec le mur qui va avec, intimité et tranquillité garantie. La route serpente dans cette dense verdure tout en montant, je regarde dans mon rétroviseur et je vois un camion américain, notre voiture fait la taille de son capot. Dans les descentes on entend son frein moteur qui fait un bruit de dingue, ah ces américains et leur culture de la démesure, je les adore, ils ne doutent de rien, ils se foutent de tout et de tout le monde. Nous passons un col, la vue se dessine, le tableau se termine et nous plonge sur la mer et les énormes bananeraies. Ces plantations ne nous offre pas un décor des plus naturelles mais nous n’allons pas nous plaindre, c’est mieux que ceux qui vivent dans les immeubles qui surplombent le périphérique Est de Lyon. Je n’ai jamais compris comment on pouvait imaginer une urbanisation telle que celle là, le linge sèche sur les balcons et beigne dans le parfum des gaz d’échappements des milliers de voitures qui passent tous les jours. Nous descendons au milieu des bananiers, la route est large, toute neuve et vide. J’aperçois une concentration d’immeubles qui c’est appropriée le bord de mer, plus nous nous rapprochons et plus nous croisons de panneaux publicitaires qui vantent les activités qu’il y a à faire dans cette station balnéaire, qui est sortie de terre depuis peu à mon avis. Elle me fait penser à la grande motte mais en plus petit et avec des immeubles au design standard. L’occident à posée l’encre sur ce morceau de terre, je ne sais pas si le rendement est bon mais de ce que je vois, ça doit être assez calme car il n’y a personne sur la route, peut être n’avaient-ils pas encore fini la construction. Encore un endroit où l’alcool s’invitera dans les veines, où la vapeur d’alcool se diffusera dans les neurones, encore un endroit où l’on chassera la marijuana et où l’on vendra de la bière au guarana, assurant assez d’énergie pour donner vie à un maximum de pulsion, de désir. Il me semble que les enfants et les femmes battus sont généralement le résultat d’un homme plus sa bouteille d’alcool où d’un homme plus sa surtension. La musique de Bob Marley est le reflet de la consommation d’herbe, est le reflet d’une vie de réflexions humanistes mais sûrement pas de la violence. Nous ne nous arrêtons pas ici, ce n’est pas le genre d’endroit que nous recherchons mais en tout cas la couleur de l’eau était vraiment sympa ici, peut être es cela qui a attiré les investisseurs, les magnats du bétonnage à outrance. Je précise que là ce n’était pas envahissant. La route défile dans un décor répétitif, des bananiers, un peu de vrai nature, des maisons vétustes et seules et la mer qui ne nous quitte plus. Un panneau nous indique que nous arrivons à la fin de la route, Titine va prendre un chemin en terre pour la première fois, je vois un panneau qui indique les villes vers lesquelles nous allons, il se trouve sous un arbre au feuillage dense, la lumière ne l’atteint donc pas et la nature étant vigoureuse ici, elle s’est installée sur le panneau comme la mousse s’installe sur la face nord d’un arbre. Voilà un signe qui en dit long sur la place que prend la nature dans ce pays. Tout est signes sur cette planète, dans cette nature, elle nous indique le chemin à suivre mais peu de gens savent lire son écriture, il en est de même pour le psychisme qui s’exprime par les lois de la physique. Cela me fait bizarre de voir des voitures de villes et des poids lourds sur un chemin en terre, qui portera bientôt la signature de l’Homme et la reconnaissance de la Femme, elle qui semble tant aimer le confort et peut être encore plus son symbole. Ne jamais faire d’un cas une généralité, jamais. Nous arrivons dans la civilisation rurale, qui est une équation intéressante pour le futur, je vous conseille d’essayer de la résoudre même si beaucoup finiront par tourner en rond, effet dû au formatage. Nous avons pris à droite, nous descendons vers le sud et nous sommes à l’ouest, donc nous nous dirigeons vers la mer. Playa Del Coco, j’aime bien le nom et l’endroit n’est pas mal non plus. Un petit village, chaleureux où le temps file devant les regards de la dizaine de locaux qui sont assis sur les bancs du bord de plage, les cocotiers les coupes du village, le sable les réchauffes et la mer les emmènes jusqu’à la ligne d’horizon, un monde simple mais qu’ils ont l’air d’apprécier. Ont-ils des pensées noir à cette instant ou sont-ils bien, je ne sais pas mais en tout cas ils ne sont pas stressés. A quelques mètres de la plage, les oiseaux pêchent le poisson en plongeant sous l’eau avec l’aisance d’une flèche, à côté de ce spectacle je vois plusieurs pêcheurs qui jettent leurs filets et les tires quelques instants plus tard, pas besoin d’un bateau, la proie est à portée de main, si j’étais venu plusieurs décennies plus tôt, je les aurais vu avec des lances mais je suis née trop tard, dommage, sinon j’aurais pu voir une vraie face de l’évolution humaine de mes propres yeux. Cette évolution reste humaine, sans bateau, à taille humaine, tout simplement. Toutes les pensées que je note dans ce livre me viennes en écrivant, ce n’est pas le ressentit sur place. Là sur place je profite de l’ambiance et du décor, je ne réfléchis pas, je pense mais sans pousser la réflexion, mes sens sont presque tous activé, je ne peut avoir la concentration nécessaire et puis penser c’est bien mais vivre c’est mieux. La nuit est entrain d’assombrir la forêt et le village tandis que l’horizon de la mer à lui encore un peu de luminosité. Les restaurants, les commerces et les rues s’éclairent, nous commençons à avoir faim, nous faisons le tour des restaurants et finissons par opter pour une pizzeria. La gérante est italienne, les investisseurs dans ce pays sont souvent des étrangers comme dans beaucoup de pays en voie de développement, il faut savoir que le Costa Rica, n’a pas d’armée, étant donné qu’il est protégé par l’armée américaine, c’est assez dissuasif. Quand on voit l’emplacement du Costa Rica, on peut se demander si cette géostratégie n’est pas voisine de celle d’Israël, avec les soucis du conflit islam-occident en moins mais avec la canal de panama qui doit créer beaucoup de conflits d’intérêts. Nous mangeons nos pizzas italiennes, dont le goût n’avait rien d’italien mais c’était largement mangeable. Direction l’hôtel pour une bonne nuit. Le soleil se lève, nous allons prendre le petit déjeuner sur la terrasse, le terrain qui entoure la piscine est composé de palmiers et d’autres végétaux qui composent la nature du pays. Le petit déjeuner se compose de riz, d’haricots rouges, de viande haché il me semble, de tranches de melon, d’un café et d’un œuf, à la coque ou au plat, ça dépend de vous. Après le petit déjeuner je vais sur la plage, il est tôt, il n’y a personne, je suis seul avec ce bruit de vagues incessant, je ne sais pas ce qu’il a de si particulier mais ce bruit me ressource. Après avoir fait le plein d’énergie je rejoins mon père et nous reprenons la route. Nous continuons par la côte, mon père décide de prendre à droite à un moment, nous tombons sur un chemin en terre qui part au milieu des palmiers et qui nous amène au bord d’une plage. Il y a quelques voitures, le parking n’est pas vraiment un parking, il y a une petite boucle à la fin du chemin et là vous vous garez comme vous pouvez. La plage est comme le parking presque vide, la vue que j’ai est celle d’une carte postale, la plage à une forme de croissant de lune, elle est bordée de cocotiers et la mer à un bleu attirant, c’est simple comme endroit, un peu trop cliché à mon goût mais ce n’est pas désagréable. Je décide de remonter la plage mais au bout de quelques dizaines de mètres la plage change de visage, elle est encombrée de bois et de pierres. Je ne sais pas pourquoi mais je décide quand même de continuer de la remontée donc je pars dans la forêt. Après quelques pas je m’arrête, j’aperçois trois hamacs qui sont tendus entre des palmiers, je crois qu’il y en a un qui est occupé, je vois aussi un chien qui fait sa vie et une cabane. Je ne sais pas si cette personne vie là en permanence ou si c’est son lieu d’évasion mais ce que je sais c’est qu’entre un appartement de trois cents mètres carrés dans le centre de Paris et sa cabane sous les palmiers et les pieds dans l’eau je préfère de très loin la cabane. Je ne sais pas ce que fait mon père et étant donné qu’il n’y a pas grand-chose à faire je pense qu’il doit rouiller. Je le rejoins, il me propose de repartir, je suis d’accord avec lui, nous avons vu le peu qu’il y avait à voir. Avant de monter dans notre 4x4 asiatique, je regarde des autocollants qui se trouvent sur le pare choc arrière d’un pick-up. Ces autocollants disent ça When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace. Make love, not war. », l’image de ce mec dans son hamac et l’image que représente ces autocollants me pousse à penser que l’art de vivre ici est plus naturel, plus humain que celui que je connais en France. Nous reprenons la route, sans trop savoir où nous allons car la carte que l’on a est plus que symbolique. Le paysage ne change pas beaucoup, sur notre droite il y a de la forêt puis la mer et sur notre gauche nous voyons de la forêt et les collines. Nous décidons de faire la halte de ce soir dans une autre station balnéaire, qui se trouve collée à un parc naturel, celle-ci est bien plus grande que la précédente, il y a beaucoup de restaurants, pas mal d’hôtels et bien plus de touristes. Nous trouvons un hôtel et cherchons ensuite un restaurant, celui où nous allons ce soir surplombe la mer, la verdure est toujours présente, nous sommes sur la terrasse, le serveur nous amène l’apéritif et en profite pour nous montrer des paresseux qui sont dans les arbres en face de nous, je regarde et j’arrive à les distinguer. Je me dis qu’on a de la chance, apercevoir cet animal si difficile à voir et puis mon père me dis que c’est sûrement eux qui les ont amenés et là je repense au serveur, à sa façon d’être quand il nous les a montré et je me dis qu’il était sacrément étonné lui aussi, bien trop étonné. J’avoue que voir un paresseux de loin, c’est pas terrible, mais en voir un de prés qui est en plein effort physique ça doit être sympa. Le repas se finit, nous nous baladons sur la plage et nous rentrons à l’hôtel et demain nous irons au parc. Le réveil se fait sans le chant du coq, il fait beau donc chaud. Nous partons dans le parc, mon père a ses chaussures de randonnées et moi je suis en tong, sur le coup cela ne me gêne pas mais là quand j’écris je me dis que des chaussures ça aurait était mieux. Je n’ai pas pensé aux serpents, aux autres animaux ou insectes. Au début du sentier un groupe de touristes est à l’arrêt, ils regardent un paresseux, il me faut bien trente secondes pour que je le distingue, il est haut donc nous ne voyons pas grand-chose. Un peu plus loin nous croisons un coati, c’est le genre d’animal que je mettrais bien dans ma valise car ça a vraiment une bonne tête et comme ça fouine beaucoup il pourrait aller faire chier mes voisins. Comment décrire physiquement le coati, un coati c’est une sorte de raton laveur qui n’a pas peur de l’être humain, il peut très facilement venir vous voir et vous amadouer avec sa petite tête pour avoir de la nourriture. Nous prenons un petit sentier j’essaye de faire le moins de bruit possible et j’essaye de débusquer des animaux ou des insectes et ce n’est vraiment pas facile. Mis à part le bruit que font les battements d’ailes du colibri, on n’entend rien, c’est comme si nous étions seuls alors qu’en vérité nous sommes entourés d’insectes et d’animaux. J’entends le colibri, ces battements d’ailes fragmentent le silence d’un son sourd, j’essaye de savoir d’où vient le bruit puis je le vois passer à toute vitesse, je l’ai seulement aperçu mais un peu plus loin j’en vois un autre qui fait du vol stationnaire et un colibri qui fait un vol stationnaire c’est un peu de la science fiction, il ne bouge presque pas. Nous sortons de la forêt, le sentier nous amènes à la plage, nous n’avons pas vu grand-chose mais ce n’est que le début du séjour. Nous nous baladons le reste de la journée. Le soir nous allons à l’entrée de la ville, hier nous avons aperçu une sorte de KTC costaricain. Nous y retrouvons l’ambiance d’un fast food, ici il n’y a pas de touristes, ici c’est le rendez vous des locaux, ce lieu est plus authentique qu’un restaurant pour touristes même si ça reste un fast food. Nous retournons à l’hôtel, demain nous partons pour Golfito, haut lieu du trafic de drogue d’après ce que dit le guide de voyage, l’ambiance doit y être intéressante. Le jour se lève nous reprenons la route, un peu avant Golfito nous nous faisons contrôler par la police. Nous sommes repartis, nous arrivons, je pensais que nous allions arriver dans une petite ville mais en fait ce n’est pas ça, je ne sais pas trop ce que c’est, je crois que l’on appelle ça un village fantôme, il n’y a personne mis à part quelques personnes qui traîne par ci par là. Leurs visages n’ont rien d’accueillant, mon père voit un panneau qui indique un hôtel, nous allons voir ça, il y a bien un hôtel et je pense que sa clientèle doit être comme l’ambiance du lieu, particulière. Nous ne rentrons pas dans l’hôtel, mon père me demande si je veux faire une halte ici, je lui réponds que je n’ai pas l’impression qu’il y ai grand-chose à voir ni à faire. Il est d’accord avec moi nous faisons le tour de cet étrange endroit pour voir si notre impression est bonne, nous voyons une vieille locomotive qui est laissée à l’abandon, ce qui est dommage car elle pourrait être dans un musée et nous continuons de voir des gens qui traînent. Notre impression était bonne nous n’avons rien à faire ici. Nous reprenons la même route qu’à l’aller pour le retour car si nous continuons de descendre nous arrivons à la frontière avec le Panama. Nous nous faisons contrôler une deuxième fois, toute personne qui est passée à Golfito peut avoir de la drogue sur lui. Nous décidons de partir dans les terres, dans les montagnes. Nous passons devant plusieurs villages puis nous tombons sur un village où c’est jour fête. Nous nous garons et nous mêlons à la foule qui s’est amassée sur les trottoirs, nous ne savons pas ce qu’ils fêtent, peut être que c’est une sorte de fête de la musique, plusieurs groupes de danseurs et de musiciens défilent. L’ambiance est bon enfant, c’est vraiment agréable, en plus de l’ambiance je croise de belles filles et de beaux regards. Cela fait plusieurs années que j’ai fait ce voyage mais je n’ai toujours pas oublié cette fille qui m’a fixée avec ces magnifiques yeux verts, en plus d’avoir des beaux yeux elle avait du charme et était bien de corps, ça n’a duré que trois secondes mais je m’en souviens très bien. Nous reprenons notre destiné, l’aiguille de la jauge d’essence est au plus bas, nous roulons en puisant dans la réserve, je ne sais pas combien de kilomètres nous pouvons faire et mon père non plus. Nous sommes sur une petite route, au milieu des collines, nous croisons un village tous les dix kilomètres donc mon père n’est pas rassuré, je lui dis que si nous tombons en panne nous pousserons et puis c’est tout » mais nous n’avons pas le même sens de l’humour, ça ne le fait pas rire. Les kilomètres défilent et nous ne voyons pas de station essence, plus ça va et plus le visage de mon père se crispe. Nous arrivons sur une plaine, qui nous accueille avec une station essence et un village. Des poids lourds américains sont garés sur le parking. Mon père fait le plein et nous allons au village, à l’entrée du village des jeunes font un foot sur un terrain, le soleil est entrain de se coucher, le paysage vert devient plus sombre et les collines au dernier plan donnent un panorama d’évasion naturelle. Nous passerons la nuit ici, il n’y a rien à faire mais l’ambiance comme dans les autres villages est sympa. Demain nous partirons pour une réserve naturelle où il est possible de faire de la tyrolienne. Nous prenons le petit déjeuner et nous sommes une fois de plus reparti. Il n’y a pas de route goudronnées pour aller jusqu’à l’entrée du parc et elle se trouve loin d’une route principale. Nous quittons la route et attaquons les chemins, ça bouge beaucoup, notre voiture n’est pas la plus confortable pour ce genre de terrain mais elle a la résistance qu’il faut. Nous ne savons pas combien de kilomètres nous devons faire par les chemins mais nous savons que ça va être long, juste un kilomètre de chemin avec des trous ça paraît déjà long. On le prend avec le sourire, c’est beaucoup mieux, nous sommes toujours sur le même chemin mais le décor et le terrain ont changés, le décor est blanc et le terrain c’est de la roche, ils ont creusés un chemin dans la roche nous sommes entrain de rouler sur de la roche, il y a pas mal de pierres sur le chemin, nous nous demandons si nous allons arriver à destination sans avoir eu de crevaison. Je regarde ce décor de roche, qui est aussi composé d’arbres dont les branches sont décorées de sacs plastiques. Plus nous avançons et plus j’aperçois de sacs plastiques et d’autres déchets, il y a un site d’enfouissement pas loin et de ce que nous voyons, il y a des gens qui vivent ici et qui passent leur temps à nettoyer la zone. Le cross continu pendant encore un bon bout de temps et nous arrivons à l’entrée du parc. Nous pouvons faire le parcours tyrolienne, faire la balade qui traverse une partie de la forêt et voir la serre aux papillons. Nous attaquons par la tyrolienne, elles sont grandes et il y en a une qui est très grande et très haute. Avoir la jungle comme décor c’est sympathique, survoler cette végétation si développée et si concentrée. L’activité tyrolienne arrive à sa fin, nous allons maintenant dans la serre aux papillons. Personnellement, je ne suis pas fan des papillons ni d’autres insectes mais c’est quand même une bonne chose de prendre le temps de regarder ce monde vivant. Ensuite nous allons sur le sentier qui s’insère dans la forêt, nous arrivons à voir des oiseaux mais il faut vraiment être attentif. Nous arrivons sur une passerelle suspendue, elle doit mesurer cent mètres de long et elle passe au dessus des arbres. Elle est faite de grilles et de barres métalliques, le tout repose sur des câbles et le tout est rouillé. Ce n’est pas rassurant mais ce n’est pas grave si elle cède je me tiendrais comme dans les dessins animés mais elle ne cédera pas. En dessous de mes pieds le feuillage des arbres forme des coussins de végétaux et à dix mètres haut dessus de moi sur ma gauche je vois la tyrolienne que l’on a fait tout à l’heure, elle doit avoisiner les deux cents mètres. La visite est fini, nous avons fait tous ce qu’il y avait à faire. Nous repartons faire du cross pendant plusieurs heures et nous allons essayer de trouver un hôtel pour ce soir. Le lendemain nous décidons d’aller voir le volcan Poas, nous dépassons les nuages et nous continuons de monter. La route desserre quelques maisons isolées et très peu de villages. Ce volcan fait partie des choses à voir au Costa Rica et pourtant nous ne voyons pas d’hôtel, peut être que cela est dû au fait que la ville n’est pas très loin. Je demande à mon père de s’arrêter, il y a une cabine téléphonique sur le bord de la route et je veux la prendre en photo. Au premier plan j’ai la cabine, au second plan de la verdure et en arrière plan il y a les nuages qui sont plus bas. C’est la première fois de ma vie que je vois une cabine téléphonique au dessus des nuages et le fait de voir des montagnes verdoyantes à haute altitude ne m’est pas non plus commun. Nous arrivons à l’entrée du parc mais la personne qui est au guichet nous dit qu’il serait mieux que nous repassions un autre jour car le haut du volcan est dans le brouillard. Nous prenons note et rebroussons chemin, nous reviendrons une prochaine fois. J’ai étais surpris, tout comme mon père que la personne de l’accueil nous dise de ne pas aller au volcan aujourd’hui, en France on ne nous aurait rien dit et on aurait pris notre argent, enfin l’argent de mon père. Nous décidons de partir en direction d’un autre volcan, le volcan Arenal. Nous repartons au milieu de la nature, notre chemin croise quelques petites villes et villages, nous ne nous arrêtons pas mais l’ambiance a l’air d’être comme de partout, tranquille. La route qui va au volcan contourne un lac, cette vue rend le temps de route moins long et particulièrement agréable. Le soleil commence à baisser, il va falloir trouvé de quoi nous héberger et manger. Il reste encore de la route pour arriver au volcan, nous tombons sur un hôtel, il y a de la place, la chambre n’est pas terrible mais ça fera l’affaire. Je dis que la chambre n’est pas terrible car les entrées d’air qu’il y a au dessus des fenêtres ne se ferment pas, point négatif qui s’agrandit quand on rajoute un environnement fait de jungle et d’un lac, lieu aimé par les moustiques et insectes du même genre mais le must c’est le système de chauffage de l’eau qui est intégré au pommeau de douche et qui fait penser à Clode Françoys. Je critique mais le propriétaire de l’hôtel, un allemand tombé sous le charme du pays et surtout de l’endroit, n’a pas acheté que des murs, il a aussi acheté une bonne partie de terrain, le petit parc est orienté au sud, derrière il y a l’hôtel et devant la peinture est composée de jungle sur le devant et les cotés, d’un lac devant cette jungle et la parure du lac est faite de jungle. Nous mangeons à l’hôtel dans une décoration sans artifice. La nuit n’a pas était parfaite mais nous savions ce que ça allait donner. Je prends ma douche, sans recevoir de décharge électrique, mon père s’en sort vivant lui aussi. Direction le petit déjeuner sur la terrasse, la vue me plait autant que la veille mais là il faut rajouter les rapaces qui se laissent planer, les oiseaux aux couleurs vives qui se posent sur les branches des arbres du parc, les cris des singes qui émanent de la forêt et les trois toucans qui sont sur la rambarde de la terrasse entrain de manger les fruits que le propriétaire leurs donne. L’hôtel n’attire pas forcément le regard, pourtant, les préjugés sont souvent mauvais. Le petit déjeuner était bon comme le repas du soir. Nous laissons ce coin de paradis pour voir ce volcan qui normalement est toujours en activité. Nous arrivons, nous sommes accueillis par un troupeau d’hôtel et ceux là doivent accueillir des cars de touristes dont les portes feuilles contiennent au moins deux cartes bancaires et pas des bleues. La partie haute du volcan se voit de loin, c’est la première fois que j’en vois un et ça m’impressionne un peu. Celui là il a vraiment la forme d’un volcan, il est gris et noir, ça ne reflète pas la sagesse ni la tranquillité. Il se trouve, logiquement, dans un parc, qui logiquement peut être parcouru. Nous nous rendons à l’entrée du parc, dans mon souvenir c’était gratuit. Nous prenons le chemin qui mène au volcan, en chemin je tombe sur un panneau sur lequel est écrit zone volcanique dangereuse », c’est rassurant, nous arrivons au point du vue, nous ne sommes pas tous seuls mais il n’y a pas grand monde non plus, je dirais sept à huit personne. Derrière nous, nous avons de la végétation et le lac qui était devant l’hôtel et devant nous sur trois cents mètres s’étend des morceaux de roches volcaniques, parsemées de quelques fleurs, ça c’est la robe du sujet, le sujet lui a une forme de cône, de sa cime il laisse s’échapper des petites coulées de laves dont la fumée interpelle votre regard, elles glissent sur les pentes abruptes et empêchent la végétation de tenter une excursion. Les pentes ne sont que poussières et roches sombres, la périphérie qui est plate n’est pas vraiment plus hospitalière pour l’homme avec ces blocs de roches mais la végétation arrive à se développer dans cette partie. Nous n’avons pas vu d’éruptions mais la nuit ça doit rendre mieux, si les nuages ne sont pas là. Nous redescendons pour faire un tour dans la forêt, j’y ai aperçu des trucs qui étaient comme des cochons mais en noir, toute une famille, j’ai entre aperçu des toucans immobiles entre feuilles et branchages et j’ai vu un oiseau gros comme un dindon qui se promenait tranquillement sans ce soucier des prédateurs et je pense que c’est une espèce qui doit avoir la même aisance pour voler qu’un dindon. Encore une fois, je n’ai pas vu beaucoup d’animaux, si vous venez au Costa Rica pour voir des animaux sauvages, venez que pour ça, prenez le temps d’être patient et faites vous oublier quand vous êtes dans leur milieu. La journée a était intéressante mais le voyage doit continuer, nous faisons un bout de route et nous faisons une halte dans un village, l’ambiance est bonne, les habitations sont simples sans être vétustes, il y a des commerces, des restaurants, tout ça entouré de forêt tropicale. Un environnement propice au bien être, le fait que le tourisme rapporte de l’argent y est aussi pour quelque chose mais ici, c’est différent de l’Europe, il n’y a pas un tourisme de masse et je n’ai pas l’impression que les commerçants aient besoin de plus, la taille des maisons, des commerces, de tout, est raisonnable, humaine, pourquoi il faudrait tout le temps plus de touristes et d’argent. J’adore ce coté simple, sans cinéma, ce décor et cette ambiance qui vous disent c’est très bien comme ça » alors qu’en Europe ils vous disent on peut faire plus », faire plus naturel, ok, ça me va, mais ce n’est pas vraiment le mot d’ordre chez nous mais je sais que la révolution verte va créer une belle onde de choc alors je reste optimiste. Il faudra sûrement faire tourner les planches à billets et donc faussé encore plus l’économie mais ils sont partis sur ce chemin et l’arrêt ou la marche arrière ne font plus partie des solutions. Peut être que l’effet collatéral sera une troisième guerre mondiale mais ce ne sera pas une guerre entre états. Les chinois sont dans le noir et le blanc depuis toujours, si ils réussissent alors ils créeront l’âge d’or de la propagande, soutenu financièrement par les Etats-Unis, mentalité américaine oblige et c’est derniers arriveront à parasiter quelques domaines, c’est pour ça que j’accorde de l’intérêt à leur mentalité. Les commerces sont simples mais ils suffisent. Pour ce qui est des voitures, il y a des marques que je ne connais pas mais quand c’est le cas c’est que la voiture ne date pas d’hier. Les autres voitures sont des modèles asiatiques ou américains en général, en face de moi j’ai un beau gros pick-up américain. Les 4x4 doivent être un véhicule apprécié ici, je pense cela car quand je regarde la carte du Costa Rica je vois qu’il y a très peu de routes officielles, goudronnées, le reste du réseau routier c’est des chemins, ça doit être 80% du réseau, je donne un chiffre qui est peut être complètement faux si ça se trouve c’est 95% mais en regardant le plan c’est ce que l’on peut se dire. Sur notre gauche une église m’interpelle, elle est entouré d’un espace vert bien entretenu et en plus son architecture et sa couleur reflète la gaieté, ça donnerait presque envie d’aller à la messe. Nous décidons de chercher un hôtel en espérant en trouver un qui a de la place, il ne nous a pas fallu plus de cinq minutes pour en trouver un bien et il y a de la place. On était pas parti avec un voyagiste, nous avions une voiture et nous avions bougé presque tous les jours et à chaque fois il fallait trouver un hôtel et on en a tout le temps trouvés, les prix étaient correctes. Retour dans le village, on se trouve un petit restaurant tranquille, les plats sont bons et le personnel est professionnel. Le repas est fini, direction l’hôtel, à demain. La nuit c’est bien passée, il n’y a pas beaucoup de circulation donc pas de bruit et la chambre était bien. Il est 8h du matin, le ciel est bleu et il fait bon, au parking de l’hôtel il y a deux voitures qui retiennent mon regard, la première, c’est une voiture de sport, le dernier modèle qu’a sortie la marque aux étoiles dont la peinture bleu est une marque de fabrique, la deuxième c’est un 4x4 allemand de sport, le ou la propriétaire à mis des protections sur les deux cotés de la voiture, où il y a les portières, c’est des petits panneaux en plastiques avec des ventouses, ça fait clochard sincèrement. Cette personne doit mettre des gants quand elle conduit et quand elle doit serrer la main de quelqu’un et si elle à un bébé elle doit l’emballé dans du papier bulle quand elle le prend dans ses bras. Je prône le mot respect mais c’est vrai que des fois c’est pas possible. Mettre des protections sur un tas de ferraille je peux le comprendre même si je trouve que ça va loin mais la rendre visuellement moche pour qu’elle reste belle là je ne peux pas comprendre, surtout qu’il existe des housses qui protègent intégralement, qui sont belles et en plus elles arrivent à créer l’envie de découvrir. Aujourd’hui nous allons à Tortuguero coté atlantique, un des nombreux parcs naturels du pays, celui là change de ceux que l’on a fait jusquà maintenant, nous allons plonger dans un environnement amazonien, de larges canaux et de la jungle, il faut prendre un bateau pour se rendre où mon père veut aller mais le problème c’est de savoir où se trouve le lieu d’embarcation. Notre première tentative est raté nous ne sommes pas sur le bon chemin, nous essayons le deuxième, c’est le bon, nous arrivons à l’endroit où il faut prendre le bateau, dans mon souvenir je vois presque aucune voiture de garée, nous faisons parti des quelques touristes du moment. Si vous voulez voir les tortues qui pondent vous passerez ici pour vous rendre à Tortuguero, nous, nous ne sommes pas à la bonne époque, je pense que c’est pour ça qu’il n’y a pas grand monde. Ne vous attendez pas à tomber sur un endroit aménagé avec des parkings, des commerces etc, il doit y avoir un local, le reste est fait de terre battue, la voiture vous la garée n’importe où et les sous vous les donneraient au pilote du bateau quand vous serez arrivé à destination. Mon père se renseigne pour le prix et pour le reste, il est ok pour tout, nous montons à bord d’un bateau qui peut accueillir une douzaine de personnes. Nous avons le bateau pour nous tous seuls, ça a sûrement fait grimper le prix standard. Il fait beau et chaud, le bateau fuse sur l’eau dans ce décor amazonien, le canal nous emmène à travers la forêt. Le paysage est plat, la topographie ne fait pas travailler l’esprit mais il y a une certaine gravité dans la densité de cette forêt qui donne envie de l’explorer. Nous nous arrêtons dans un endroit où il y a trois, quatre maisons, dont la plus grosse est celle du mec qui nous a pris sur son bateau, il gagne bien sa vie celui là par rapport à ses voisins, les maisons ont étaient construites sur une petite parcelle déboisée, c’est simple, c’est naturel, c’est actuel et ça doit créer un retour aux sources. Nous repartons sur lautoroute de la jungle, notre chauffeur c’était juste arrêté pour passer vite fait chez lui. Quand le soleil se découvre de ses nuages de passage, l’eau reflète la forêt avec une précision symétrique qui a un petit coté fantastique, j’ai passé une bonne partie du trajet à capturer cet effet. Je regarde si je vois des crocodiles, obligé, mais je n’en vois pas, sur le trajet on verra des oiseaux, des espèces de vaches et des maisons traditionnelles sur pilotis. Si vous voulez voir la nature soyez avec elle et laissez la parler. Nous arrivons, direction l’hôtel, je m’attends au pire, je m’attends à trouver un hôtel qui est pire que le pire qu’on est vu jusqu’à maintenant et en fait je tombe sur un hôtel, dont la propreté, le confort et la présentation sont tout à fait à niveau. Ici, il n’y a rien, je ne sais pas d’où sort l’électricité, à cinquante mètres devant l’hôtel il y a le canal et derrière à cent mètres il y a l’atlantique. Je ne sais pas si il est possible de se déplacer autrement qu’en bateau. Nous posons nos affaires, nous cherchons l’endroit où nous mangerons ce soir et où nous déjeunerons. Ensuite nous faisons un tour du village, il n’y a qu’une rue principale, qui n’est pas une rue, c’est un chemin en terre qui a était créé par l’effet des pas des habitants. Elle est bordée de petits commerces, d’un poste de police qui laisse sceptique mais qui a un coté humoristique, d’un ou deux bars et de quelques endroits pour manger. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’on avait acheté des trucs à manger dans une épicerie donc on va dire que ce soir là on a pique-niqué, il est vraiment bizarre ce mot composé. Le lendemain nous nous réveillons à l’aube, il pleut et à la vue du ciel je me dis que ça va durer. Nous avons rendez vous avec notre marin d’eau douce de la veille, il nous attend au bateau, il va nous faire découvrir les alentours, on espère voir des animaux. Nous sommes toujours seuls sur le bateau mais nous ne sommes pas seuls sur l’eau, nous croisons deux, trois bateaux qui comme nous font tourner leur moteur le moins vite possible pour faire le moins de bruit, nous scrutons les alentours, nous essayons de dénicher un animal, notre guide aperçoit un paresseux, c’est bien mais un paresseux ce n’est pas ce qui est le plus visible et en plus généralement ils sont un peu en boule donc en fait quand vous le voyez vous ne voyez pas un animal avec des membres, vous distinguez vaguement une espèce de boule grise. Notre bateau est équipé d’un toit, contrairement aux bateaux de touristes qui sont à cent mètres de nous, ceci n’est pas qu’un simple détail quand il pleut comme il est entrain de pleuvoir, nos voisins ont tous sortis les cirés pour ceux qui en avaient pour les autres la douche continue. La pluie s’intensifie nos voisins retourne au village et nous n’allons pas tarder à en faire autant. Nous retournons sur la terre ferme, cette balade ne nous a pas marqués. Plusieurs heures passés entre quatre murs s’écoulent et le temps fini par devenir plus clément en milieu d’après midi. Je sors, j’ai besoin de m’imprégner de cette ambiance qui sent le cour du temps et l’écosystème. Il pleut toujours mais c’est soft, je suis dans la rue où il y a tout les commerces, je vais plus loin qu’hier soir, le dernier commerce qui est sur ma gauche se dissipe de mon chant visuel pour laisser place à une allée terminé par une église dont la façade fait vaguement penser à une tortue. Un peu plus loin je vois plusieurs salles de classe séparées, il y a des dessins sur les murs extérieurs, ici on aime les couleurs, je passe entre les salles, je marche vingt mètres et mes pieds quitte la terre pour goûter aux souvenirs que me procure le sable. Le ciel est gris, la mer est un peu agitée mais il fait bon, je reste là à profiter de cet horizon qui ne m’a jamais lassé, son mystère me libère de mes chaînes je veux le découvrir et ça se fera sans haine. Je retourne en direction de l’hôtel puis je décide daller à l’embarcadère. La pluie à repris, il n’y a personne aux alentours, pas un bruit à part celui de la pluie, le gris a assombris le canal et les forêts tropicales. Il y a peu d’animation mais les observations sont intéressantes car inexistantes dans nos notions, ce bateau qui file sur le canal ne m’est pas banal d’autant plus entouré de forêts tropicales. Je quitte cette toile que je vois pour le première fois et je retourne à l’hôtel. Le lendemain nous partons, nous sommes sur le chemin du retour, du début à la fin je regarde ce paysage que je ne reverrais peut être jamais, nous arrivons à l’embarcadère où nous avons laissé la voiture. Personne n’a touché à la voiture, il n’y avait rien dedans mais on n’aurait pu nous la voler vu l’endroit et même pas. Nous devons retrouver le goudron, cette rencontre se fait après une bonne heure de chemin, mon père va pouvoir rouler, nous nous dirigeons en direction du sud, nous allons voir ce que donne la cote atlantique. Nous passons à hauteur de Puerto Limon, qui a le plus important ou un des plus importants ports du Costa Rica. La route commence à se dégrader, mon père se met à zigzaguer, il ne doit pas se louper car ici les nids de poule sont assez gros pour faire exploser un pneu, plier une jante et tordre le triangle de direction, j’abuse peut être mais je pense que je suis plus prés de la réalité que de l’hyperbole des marseillais. Les locaux nous double, ils conduisent mieux que mon père sur ce terrain pourtant la route c’est son terrain à l’ancien mais en occident ce n’est pas la route qui t’emmène à l’accident. Il ne faudra pas plus d’une heure sur ce champ de bataille pour que mon père se mette à avoir le rythme local, lorsqu’il double une voiture du coin il est comme un gamin. Un panneau nous indique un village sur la gauche, nous allons voir ce qu’il donne. Il y a des maisons dont le stade de vieillissement est avancé, il n’y a pas de bruit mise à part le léger souffle du vent et nous croisons quelques âmes qui marchent plus pour s’occuper que pour atteindre une idée. Je dis à mon père que je ne suis pas emballé par l’endroit, on ne sait pas si on va trouver un endroit sympa avant ce soir et surtout avant la frontière qui se rapproche. Nous repartons à l’assaut de cette route pleine de trous. Quelques dizaines de kilomètres plus loin, quelques centaines de trous plus loin, quelques milliers de coups de volant plus loin un autre panneau nous indique un village, nous sommes à cinq villages de la frontière avec le panama. Ce village n’a rien à voir avec l’autre, ici il y a de la vie, la rue principale longe la plage, elle est bordée de restaurants, de commerces, de bars et d’hôtels et les personnages ne sont pas des retraités, surfeurs et dreadlocks se sont appropriés ce coin des caraïbes. Un panneau nous indique qu’il y a un hôtel à cent mètres, la route goudronnée se finit nous devons faire les derniers mètres sur un chemin. Nous réservons la chambre et nous allons au village. Nous avons atterris dans un village à l’ambiance cliché, les surfeurs ont un look stéréotypé, leur nombre est compensé par les serviteurs de Bob Marley, les barques sur la plage sont retournées, leur carapace aux couleurs vivaces servent d’interface pour se projeter dans cette image des caraïbes que tout le monde connaît. Mon père et moi sommes des extra-terrestres, ici la norme s’habille en jaune, en vert, en noir, elle a des dreadlocks, elle fait du surf, elle peut être blonde et blanche, elle est souvent représentée par la feuille de la paix et elle vie parmi les vagues et ce qu’elles dégages. Mon père veut s’acheter un short, il entre dans un magasin, je le suit, je regarde un peu les vêtements et puis je suis attiré par la vitrine du comptoir. J’y vois un cendrier en forme de feuille de canna et plein d’autres objets qui ont tous la même égérie, celle qui a la clé de la rêverie. En même temps que je regarde les objets, j’écoute la musique qui passe dans le magasin, c’est du reggae, ce n’est pas un style dont je suis vraiment fan mais là, je demande au vendeur, ce que c’est comme musique, qui es ce qui chante et il me montre du doigt des cd qui sont dans un présentoir en carton fait main. Je prends un cd, il n’y a pas de jaquette et rien sur le cd, il fait des compiles qu’il grave sur cd et il les vend, j’espère que ça passera la douane. Je prends un cendrier, un autre truc il me semble et un cd. Mon père me montre un caleçon de bain et il me demande si ce n’est pas trop voyant, ah ces anciens qui ont évolué dans une mentalité qui poussait à ne pas se faire remarquer. Si tout le monde avait des habits de couleurs alors il faudrait s’habiller en noir et en blanc pour créer du changement. Il le prend quand même, nous repassons à l’hôtel est ensuite nous allons au restaurant. Nous regardons les endroits où l’on peut manger et l’on finit par choisir celui qui propose de la paella. Une paella ici qu’es ce que ça peut donner et bah ça peut donner une paella qui est bonne et dont la taille ne vous laisse pas sur votre faim. Pendant qu’on mangeait j’ai vu la même voiture avec le même chauffeur passer au moins cinq fois, je ne sais pas ce qu’il faisait mais en tout cas ça s’apparentait à de la surveillance et au manège d’un chauffeur de camion qui charge et décharges, qui commence et finalise la logistique de la transaction. Peut être qu’il était livreur de pizza, dans ce village qui doit compter quatre cents personnes. La paella n’est pas fini mais on est rassasiés, nous faisons un tour du village et nous rentrons. Le soleil se lève, je vais à la plage, qui est à trente mètres de la chambre et à dix de la piscine de l’hôtel. La plage commence au milieu des cocotiers, leur taille doit avoisiner les dix mètres, je fais attention de ne pas me prendre une noix de coco sur la tête et j’arrive sur la vraie plage, je vois deux traces parallèles dans le sable, elles vont jusqu’à un mec qui dort dans le sable, il s’est fait traîné jusqu’ici?, les traces parallèles dans le sable sont-elles celles de ces pieds?, c’est question sont celles que je me pose en premier, jusqu’à ce que je vois sa valise à roulettes qui est vers ces pieds. Il est arrivé trop tard pour prendre une chambre mais dormir dans le sable n’est pas désagréable alors il a fini ici. Cet endroit à cet effet, de ramener des gens plus simples et plus humbles. Ce village c’est un peu comme Palerme, il s’y passe quelque chose dans l’atmosphère. Je retourne à l’hôtel, nous faisons un dernier tour dans le village et nous reprenons notre route. Mon père veut absolument voir le volcan Poas, nous repassons le niveau de la route trouée», mon père gagne à nouveau vingt points de précision de conduite», nous passons au niveau suivant, trouvé un hôtel vers le Poas», nous arrivons dans les montagnes nous passons au niveau de difficulté 4», nous entrons dans la brume, nous passons au niveau de difficulté 6», la température est tombé de huit degrés, nous perdons 8 points de résistance», nous cherchons et la nuit commence à tomber, nous prenons 4 doses de patience et 6 de détermination», il fait nuit, nous commençons à douter puis nous voyons des habitations de la taille d’un yourte, nous tombons sur le propriétaire, il y a une habitation qui est libre, nous gagnons 4 points de dépression», qui fait baisser la tension, en pensant à ça et en l’écrivant je me dis que la médecine ne s’est que faire baisser la tension pour ce qui est des dépressions mentales. L’habitation au premier coup d’œil elle est sympa, je gagne 6 points de satisfaction», il y a une cheminée avec tout le bois qu’il faut, il y a un lit, un canapé et puis la douche qui me fait perdre 3 points de satisfaction». J’allume la cheminée car il fait froid, les bûches commencent à bien prendre et là fumée commence à bien rentrer dans l’habitation, je perds 4 points de satisfaction». La cheminée n’a pas de porte, il n’y a pas de chapeau en haut et il pleut, je pense que c’est pour ça que la fumée ne part pas, je gagne 20 points de souvenirs», j’envoie toutes les bûches dans les flammes, il est deux heures du matin et le feu commence à s’éteindre. J’ai froid et je pue la fumée, je gagne 40 points de souvenirs» et je perds 100 points de satisfaction». Il est quatre heures du matin et je commence à m’endormir, à demain. Je me lève, sacré nuit, je vais à la douche, je fais trois pas et je vois une blatte écrasé, pfffff je perds 5 points d’exigence», dans la douche je ne suis pas tout seul, une blatte était là avant moi mais elle est partie en me voyant. Je met l’eau chaude et je n’obtiens que de l’eau tiède, je gagne 2 points de nervosité», je perds points de dépressions», je perds 10 points d’exigence» et 50 de satisfaction». Nous quittons ce palace dont les points crédités et débités révèlent un souvenir durable. Nous allons au parc, nous voyons aucun hôtel sur le chemin, nous arrivons, au parking il fait beau et en haut aussi. Nous prenons un chemin pavé qui part dans la forêt, les rayons de soleil sont à la perpendiculaire, ils atteignent notre étroit chemin, leur chaleur fait évaporer la rosée du matin dans ce puit de lumière et de vapeur d’eau. Un écureuil genre tic et tac est à coté de moi, je n’arrive pas à le photographier, il n’arrête pas de bouger, peut être une prochaine fois. Nous arrivons au cratère, il est rempli d’un liquide bleu-vert duquel émane une épaisse fumée blanche d’une pureté illuminée. La terre est grise et noir sur le coté gauche et le reste de la végétation a était épargnée. Le panorama est bien sans être étonnant, ce qui m’intéresse c’est les colorants contenu dans l’eau du volcan mais je ne saurais pas ce qu’il y a dedans. J’aime bien la démesure naturelle donc là je reste sur ma faim mais c’était sympa quand même. Nous retournons à San Jose pour notre dernière nuit puis nous décollerons pour retrouver le monde réel. CIRCUITS Voyage sur-mesure au Costa Rica Dès 1580 € CIRCUITS Costa Rica - Explorateurs en herbe - 20 j Dès 910 € CIRCUITS Costa Rica - Volcans et Plages - 14 j Services voyage Vol Costa Rica pas cher Location de voiture Costa Rica Séjours Costa Rica Hôtels Costa Rica Campings Costa Rica Petites annonces Costa Rica Compagnon de voyage Costa Rica
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Enfin, sachez d’ores-et-déjà qu’il n’y a pas forcément besoin de permis pour louer un bateau. Vous pourrez en effet naviguer en autonome sur les bateaux sans moteur. Vous pouvez aussi opter pour une location avec skipper. Voici à ce sujet notre mini-guide conseil pour louer un bateau en toute tranquillité. Les meilleurs sites pour trouver des locations de bateaux Vous souhaitez louer un bateau sans permis pour un séjour en mer ou sur l’océan ? Se pose le problème à qui s’adresser pour louer un bateau ? Sachez que de nombreuses plateformes permettent de faire votre réservation en ligne. Les sites de référence en la matière sont notamment Click&boat, SamBoat, Le Boat, Les Canalous, Nicols, Locaboat ou encore Filovent. Pour connaître les différents acteurs, leur flotte à disposition et les conditions de location, l’équipe de Generation Voyage vous a concocté un petit tableau comparatif Meilleurs sites pour trouver une location de bateau Plateformes Nombre de bateaux Frais de réservation Type de location Lien 35 000+ 18% Tous types de bateaux particuliers et pros Voir le site 30 000+ 15% Tous types de bateaux particuliers et pros Voir le site 18 000+ de 32 à 48€ Tous types de bateaux particuliers et pros Voir le site 10 000+ 10% Voiliers, catamarans et bateaux à moteur Voir le site 1000 0% Bateaux fluviaux sans permis neufs et occasions Voir le site 300 0% Bateaux fluviaux sans permis neufs et occasions Voir le site 380 0% Bateaux fluviaux sans permis neufs et occasions Voir le site NC 0% Bateaux fluviaux sans permis neufs et occasions Voir le site La location de bateau entre particulier en vogue A l’instar de Airbnb pour les logements ou de Blablacar pour les trajets en voiture, les plateformes de location de bateau entre particulier permettent à des propriétaires de louer leur bateau à d’autres particuliers. 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En voguant autour des ports corses Bonifacio, Ajaccio, Girolata, Porto-Vecchio, Saint-Florent, Calvi, vous allez explorer une Île-de-Beauté hors du commun. Au programme, des criques isolées inaccessibles depuis la route, des gorges encaissées plongeant dans la mer, des festivals de couleurs à tous les recoins. L’avantage nul besoin de chercher la plage la moins fréquentée où poser sa serviette. Alternativement, vous pouvez également opter pour les 698 îles croates, les îles grecques, la Martinique et la Guadeloupe, la côte Atlantique depuis La Rochelle, la Polynésie, ou les îles de Porquerolles depuis Hyères. Plusieurs articles ont déjà été publiés sur les locations de bateaux sur le blog de Generation Voyage Les différents types de bateaux à la location Crédit photo Shutterstock – Martin Valigursky Savoir où aller est déjà une bonne étape de réalisée dans la préparation d’un voyage en bateau. Mais quel type d’embarcation choisir ? Généralement, les sites de location de bateaux sans permis proposent à la location voiliers, bateaux à moteurs, semi-rigides, péniches, catamarans, yachts et jet-ski. Les voiliers Le voilier est peut-être le roi des embarcations sans permis pour la navigation fluviale. Qu’il soit monocoque ou multicoque, il est convivial et plus économique que les catamarans ou les bateaux à moteur. Le voilier remonte parfaitement au vent est demeure une solution économique. De plus, les places de stationnement dans les ports sont plus faciles à trouver que pour les autres types d’embarcations. La plupart des voiliers peuvent accueillir jusqu’à 8 personnes, avec ou sans skipper. On trouve des voiliers à partir de 10€ par jour, mais à ce prix, les embarcations promettent d’être fort rudimentaires. Pour trouver un bateau plus confortable, prévoyez un budget plus conséquent. Tout dépend du propriétaire et du bateau, mais la facture peut grimper jusqu’à plusieurs milliers d’euros par jour. L’autre avantage du voilier est qu’il permet de profiter de la plupart des activités nautiques ski nautique, paddle, snorkeling, plongée, pêche, etc. Les bateaux à moteur Les bateaux à moteur sont souvent des embarcations à plan de coque open avec pont ouvert. Il s’agit d’un moteur compris dans la coque ou d’un bateau à moteur hors-bord, installé à l’arrière. Il n’y a en revanche ni habitacle ni cabine. Qu’il s’agisse d’une vedette, d’un yacht ou de petits bateaux tels que les cabin cruisers ou les runabouts, ils offrent une belle navigation de plaisance. Certains permettent même de voguer en pleine mer ou sur l’océan. Ils sont équipés d’une cabine pour y passer vos nuits, d’une salle d’eau et d’une kitchenette. Les capacités d’accueil sont larges, jusqu’à plus de 20 personnes. Côté prix, on en trouve à partir de 150€ par jour pour les plus basiques. Il convient donc mieux aux réservations de groupes. Notez qu’un permis est nécessaire en France pour louer un bateau à moteur de plus de 6 chevaux. Les bateaux semi-rigides Le bateau semi-rigide est un pneumatique dit zodiac ». Il offre une excellente flottabilité et une large capacité d’accueil. Il est facile à manœuvrer et son faible poids vous fait économiser du carburant. Bateau à fond souple ou semi-rigide monté sur des boudins gonflables, ce bateau hors-bord convient bien à la navigation côtière. Pour une journée ou pour plusieurs jours, vous pouvez louer un bateau à moteur à partir de 50€ par jour. La location de ce type de bateau se fait avec ou sans skipper. Les capacités vont de quatre à dix personnes. Les péniches Envie de faire une croisière sur un fleuve en péniche ? Sur le Canal du Midi, la Seine, le Rhône, la Loire, la Garonne ou le Rhin, louer une péniche permet de visiter une région en dehors des sentiers battus. Ce mode de transport fluvial possède l’avantage d’être convivial et de voyager sous un régime de liberté. En famille, en couple ou entre amis, la navigation fluviale offre une parfaite quiétude, propice à l’observation de la faune et de la flore. Traverser les parcs naturels régionaux et nationaux et observez les oiseaux et les constructions humaines ponts, écluses, etc.. Certaines péniches habitables peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes. Rien qu’en France, il y a 6 000 kilomètres de voies d’eau sur lesquelles naviguer. Il faut un permis plaisance en eaux intérieures » pour tout moteur dont la puissance excède 6 CV. Compter en moyenne 115€ par jour, pour une journée ou davantage. Les catamarans Un catamaran est un bateau à deux coques – non ce n’est pas une bicoque -, parallèles l’une à l’autre. Le catamaran propose une large surface d’habitation ainsi qu’une bonne stabilité. Son confort est élargi comparé au bateau monocoque, et son tirant d’eau est faible. Il peut donc naviguer sur les eaux peu profondes. Ses coques fines permettent de diminuer la résistance de l’eau ou d’accroître la surface de l’eau. Ainsi, ils accueillent potentiellement plus de personnes qu’un voilier ou qu’un zodiac. Un catamaran en location coûte entre 1 600€ et 8 000€ la semaine. Comptez en moyenne 3 500€ par semaine. On en trouve cependant à partir de 200€ par jour. Ce n’est donc pas le mode de transport fluvial le plus économique. Les yachts Avec ou sans skipper, un yacht est le roi des embarcations de luxe. On retrouve souvent ces bâtiments marins de prestige au mouillage des côtes provençales Saint-Tropez, Antibes, Cannes, corses et dans toutes les cités balnéaires huppées. Le prix subit de gros écart entre 500€ à plus de 10 000€ la journée selon la taille, les prestations et la région. À cela, il faut ajouter l’avitaillement, le mouillage au port et le carburant. Comptez en moyenne 12 000€ par semaine. Et encore, ce tarif concerne les bateaux les plus modestes. Pour une soirée ou plusieurs jours quel que soit l’événement, la capacité d’accueil maximale est souvent limitée à 12 personnes. Les jet-skis Le jet-ski, également nommé le scooter des mers, est dispendieux et nécessite beaucoup de logistique. Il implique en effet le remorquage et l’achat de l’équipement de sécurité et l’assurance. Louer un jet-ski vous évite logiquement ces surcoûts. Vous pourrez naviguer à pleine vitesse sur les flots bleus pendant une durée allant de 20 minutes à deux heures. Avec ou sans permis, la location de jet-ski nécessite d’avoir 16 ans au minimum. Si vous n’avez aucun permis de conduire un tel engin, un moniteur vous assistera pendant toute la durée de l’excursion. La location d’un jet-ski coûte en moyenne 70€ pour une demi-heure. Les avantages de louer un bateau entre particuliers Le principal avantage de la location de bateau entre particuliers est tout d’abord que cela évite d’en acheter un. Être propriétaire d’un voilier ou d’un catamaran demande énormément d’entretien. Et par voie de conséquence, c’est une propriété chronophage. Un autre avantage, est matériel il faut pouvoir le déplacer et le stocker lorsqu’on ne peut le mettre dans son habitation. On va donc payer un mouillage au port ou louer un garage, acheter une remorque pour le transporter. Louer un bateau permet donc de profiter de la partie la plus agréable la navigation, lorsque tout est prêt et entretenu. De plus, louer un voilier comporte un avantage en termes monétaires. Avec la location, vous économisez beaucoup de coûts d’entretien annuels du bateau. Ce n’est pas vous qui réparez le moteur, le gréement, la coque ou la quille. Aussi, vous décidez du port où louer un bateau Marseille, Bonifacio, Nice, La Rochelle ou bien Pointe-à-Pitre par exemple. Cela confère donc un avantage non négligeable, en termes de flexibilité. Louer un bateau entre particuliers peut vous permettre d’en apprendre beaucoup sur la navigation conseils, technique, itinéraires incontournables. C’est enfin un gage de tranquillité, vous n’aurez aucun stress car vous pouvez vous faire emmener par un skipper qui maîtrise la navigation maritime ou fluviale. Crédit photo Shutterstock – Iryna Liveoak D’abord, l’assurance pour la location de bateau entre particuliers, n’est pas obligatoire. Elle ne l’est qu’auprès de loueurs professionnels, pour les compétitions sportives ou lors d’un mouillage au port. Il est néanmoins recommandé de se couvrir au moins en responsabilité civile, ou en dommages matériels et corporels. Dans la plupart des cas, le locataire doit souscrire à une assurance. Pour cela, quatre possibilités. Soit vous souscrivez l’assurance du propriétaire professionnel, soit vous souscrivez un contrat dédié en parallèle à la location. Sur les plateformes de mise en relation entre particuliers, une assurance sera souvent comprise et incluse dans le tarif. Lorsque le propriétaire est un particulier et s’il dispose d’une assurance plaisance, la location sera couverte par extension de garantie. Une assurance couvre le locataire sur trois niveaux Le rachat de franchise, La garantie annulation, Des garanties d’assistance. Pour être bien couvertes, vérifiez que vous êtes protégées en responsabilité civile pour les dommages que vous pourriez causer au bateau, aux installations portuaires ou à d’autres plaisanciers. Le propriétaire se couvre sur les dommages partiels, la perte totale et le vol, les frais de retirement après échouement ou naufrage, les frais de dépannage et de remorquage. Il se prémunit aussi sur les équipements tels que moteur inboard et hors-bord, l’équipement mâts, cockpit, électronique, sellerie, pompe…, l’accastillage ou la voilure. L’assurance du locataire, elle, garantit la responsabilité civile, la protection juridique, le dépannage et le remorquage, le rapatriement du bateau, les frais de secours, l’hospitalisation et le rapatriement de l’équipage. Qui paie le carburant lorsqu’on loue un bateau entre particulier ? C’est souvent le locataire qui paie pour le carburant. Dans le cas d’une location de bateau à moteur, il faut effectivement penser à ces frais annexes. Comme pour la location de voitures, c’est souvent la politique de plein à plein qui prévaut. Ainsi, vous devrez refaire le plein avant de rendre l’embarcation à son propriétaire. Le montant du carburant à régler varie logiquement selon le type de moteur et la consommation pendant la durée de la location. Vous voilà informées sur la location de bateau. Désormais, il vous faut choisir votre destination ! Locationd’un bateau à La Grande-Motte : les endroits à voir en mer. Du port de la Grande-Motte, il est possible de voguer sur les bords de la Camargue, par la côte montpelliéraine et les étangs de Thau et de l’Or. Vous pourrez aussi longer la côte occitane vers Palavas-les-Flots, et le Cap d’Agde. Ou bien tout simplement en Offres Flash - plus de 2982 bonnes affaires disponible Les meilleurs prix - économisez environ 784 € sur chaque réservation Français Bateauentièrement équipé accosté au port de plaisance de La Grande Motte. ( Frigo, machine à café, bouilloire, réserve d'eau et micro-onde) 2 personnes maximum. ( Frigo, machine à café, bouilloire, réserve d'eau et micro-onde) 2 personnes maximum. Guide Marine Port de plaisance situé dans la région Languedoc-Roussillon. • 1547 places sur les pontons Consulter le Guide Marine Laliste des résultats de recherche pour permis-bateau-la-grande-motte à Vitry-sur-Seine. 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On ne peut apprécier la beauté de la montagne qu'en la regardant en face ; quand on est dessus on ne voit rien d'autre que ce qui est autour. "Là où il y a une volonté, il y a un chemin." Edward WHIMPER. Dimanche 6 juillet 2008 Mon idée étant de ne pas me presser pour cette GTA, je pensais faire étape ce soir à la Chapelle d'Abondance. Environ 7 heures de marche pour y arriver, il n'y avait pas lieu de s'affoler au matin du premier jour! Je quitte St Gingolph un peu avant 9heures le ciel est gris. Le chemin passe en sous bois, à proximité d'un espace de loisirs et du parcours accrobranche "cimes story"... Les premières gouttes se font entendre sur le feuillage ; j'imagine qu'il s'agit d'une petite averse passagère, mais en montant, la pluie ne se calme pas, bien au contraire! Je m'en aperçois lorsque je sors du couvert feuillu le temps de sortir ma cape du sac à dos, et je suis tout dégoulinant, sous une pluie battante! pas le moindre petit abri, le moindre auvent, ou une avancée de toit. "C'est un scandale" aurait dit un touriste rencontré sur un sentier de Pralognan un jour de pluie "ils n'ont même pas prévu des abris en cas de pluie ou de chaleur intense?" "mais non mon brave Môssieu"... J'en ris tout seul en repensant à ce moment, mais mon amusement va finir par devenir nerveux je me débat comme je peux pour enfiler ma cape tout seul et recouvrir mon sac sur le dos. Que le bonhomme se mouille, à la rigueur ce n'est pas grave, je le suis déjà, mais le sac c'est autre chose! Après avoir réussi à tout recouvrir correctement, je me remets en marche. La première bourrasque de vent fait tout voler en l'air. La cape ou poncho, c'est bien à condition qu'il n'y ait pas de vent, autrement on se mouille quand même, et on ne voit pas où on met les pieds tous les porteurs de poncho connaissent "l'effet robe Marilyn" s'envolant sur une bouche d'aération... De plus, le mien que je traîne partout depuis près de 30 ans, a vraiment besoin d'être raccroché au clou. Pendant ce temps, je marche... et la pluie s'arrête! que fais-je? je l'enlève, je le garde? en tous cas je sue! Je l'enlève, et le range plié ou plutôt roulé en boule tout mouillé dans la poche sur le sac. Je me sens soudain plus léger. Pas longtemps! quelques centaines de mètres plus loin, il re-pleut. Aux chalets de la Planche, j'espérais trouver un abri, mais non. je dois remettre tant bien que mal cette cape, mais çà dégouline partout je n'ose imaginer l'intérieur du sac à dos, s'il est pareil que l'intérieur des chaussures! Il y a de la boue partout, et le sentier se confond avec un torrent. Aux chalets de Neuteu, il n'y a personne ; je comprends ces gens qui ont mieux à faire que passer un dimanche de pluie à Neuteu! Un peu plus haut, le petit lac à contourner, et une dernière ligne presque droite mène au col de Bise. Entre Novel et la Planche Le lac juste avant le col de Bise Ce n'est pas une caresse ou une bise qui m'effleure, mais une claque en pleine figure un vent violent souffle. La cape ne sert plus à rien, s'envole, et comme je le disais je ne vois plus où je mets les pieds, ce qui est plutôt gênant dans une pente ravinée, glissante, et boueuse. "Le vent hurle il a sûrement quelque chose d'important à nous dire". Enfin j'arrive aux chalets de Bise, il est un peu plus de 13h30... Je suis trempé, les pieds dans les chaussures sont comme dans des bassines d'eau! Je n'ai plus envie de continuer jusqu'à la Chapelle d'Abondance encore trois heures comme çà, et il me faudra deux jours pour sécher!! Le refuge est plein! on s'en doute... mais à cette heure là beaucoup de gens ont laissé leur voiture sur le parking à cent mètres, et ont envahi les tables pour déjeuner... Des randonneurs tous aussi mouillés les uns que les autres, arrivent tout au long de l'après midi. Dire que ce refuge est sommaire, est un euphémisme! L'eau est à l'abreuvoir à l'extérieur, ainsi qu'un seul WC à 50 mètres. Très pratique lorsqu'il pleut, et que chacun attend son tour! "Le clou", si je puis dire, c'est les trois pitons vissés dans le plafond au dessus du poêle à bois et sur lesquels, avec des cintres en fil de fer, chacun suspend ses fringues trempées, et comme il n'y a pas assez de place tout autour de la seule source de chaleur du refuge, nous sommes une soixantaine à étaler nos petites affaires un peu partout dans le dortoir. Ca commence à sentir bon le refuge! On peut se demander pourquoi après avoir dépensé des fortunes pour réhabiliter des refuges de montagne, avec des travaux interminables, le CAF n'envisage pas d'améliorer l'habitat de ce refuge situé au bout d'une route et d'un parking! J'y ai fait étape en hiver, c'est encore pire! Il est évidemment non gardé, les toilettes sont fermées, et l'eau est dans le torrent... quand ce n'est pas de la glace! Je trouverai cela normal, si tous les refuges étaient pareils, mais qu'on en transforme certains en trois étoiles, sous prétexte qu'ils sont situés dans des massifs hyper fréquentés, et qu'on laisse pourrir les autres, je ne suis pas d'accord! Je suis membre du CAF depuis 1980, et je paie ma cotisation j'ai le droit de dire ce que je pense! CQFD. Extrait du mail envoyé au CAF Léman Nous sommes plusieurs à réussir à nous procurer des journaux, pour bourrer nos chaussures. Une cinquantaine de paires de godasses ne sècheront pas pendant la nuit autour du faiblard poêle à bois... Enfin, comme dirait quelqu'un, çà fait partie de la rando, de la montagne, et ne nous empêche pas de manger potage, polenta, saucisse, gâteau chocolat... de dormir, et de ronfler pour certains... Le refuge de Bise et le Pas de la Bosse. "Quand le sage montre du doigt le ciel, l'imbécile regarde le doigt". Proverbe chinois. Lundi 7 juillet 2008 Il a plu une grande partie de la nuit!Nous sommes une poignée à oser sortir de nos couvertures à 6 heures et demie, mais pourquoi faire si tôt?On n'en sait rien!Le ciel est gris, le plafond de nuages est bas, le poêle à bois est froid, et les chaussures sont aussi mouillées qu'hier le petit déjeuner, je pars à 8h 20 en suivant un groupe de quatre sentier est boueux, glissant, avec des traces se perdant au milieu d'une importante végétation, et en finissant dans une forêt de pins et sur la route. Nous parvenons en moins de trois heures à la Chapelle d'Abondance. Je décide de m'arrêter là, alors que les quatre randonneurs continuent plus insolent rayon de soleil apparaît ; j'aurais pu continuer aussi, mais avec les chaussures encore trempées des cinq heures sous la pluie hier, et les affaires mouillées dans le sac, je trouve plus sage d'aller tout droit au gîte d'étape pour pouvoir tout étaler à l'air, et exposer mes chaussures face au soleil, se montrant généreux au fil des l'après midi, arrive un couple anglais qui était à Bise hier dîner nous avons droit à un menu pas très original pour la haute Savoie couscous!Peut mieux faire...La grande satisfaction du jour, en dépit de nouveaux nuages venus assombrir le ciel dans la soirée tout a séché!La Chapelle d'Abondance " Nous méritons toutes nos rencontres ; elles sont accordées à notre destin, et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." François MAURIAC Mardi 8 juillet 2008 Le ciel est gris, mais il ne pleut quitte La Chapelle d'Abondance à 8h20 par un bout de route, et en bifurquant à droite sur un chemin contournant une prairie, et passant en sous bois après avoir traversé la Dranse, torrent bouillonnant, et l'imposante cascade des montée est rude, mais le sentier a été nettement arrangé depuis la dernière fois il aura fallu une bonne dizaine d'années pour débarrasser les troncs, les arbres, et branchages au sol, qui transformaient cette montée en parcours du combattant! Je rencontre un groupe de randonneurs suisses en pleine pause!Une fois passé le chalet des "Crottes", le sentier se perd dans la boue et les traces de troupeaux. Il faut aller en direction du chalet de la Torrens en pataugeant un peu. Le chien m'accueille en ronchonnant, ce qui fait sortir son "Vous allez loin"?- "Bassachaux" - "Ah! devrait pas pleuvoir aujourd'hui".Voila une bonne nouvelle! La montée continue au milieu des pâturages et des hautes herbes ; des traces partent un peu dans tous les sens, mais il suffit d'avoir en vue le col des Mattes, et toujours ce petit névé qui stagne là chaque fois que je passe ici en au col et sur ce plateau, je ne m'attarde pas le vent est glacial. La descente de l'autre côté est plus abritée. Un chemin remonte à la ferme de l'Etrye, puis continue par des lacets avant d'entamer une pente douce, à travers bois jusqu'au chalet de l'Enlevay. au col des Mattes Cette partie est très agréable parmi les rhododendrons et les dernier petit raidillon, et me voila arrivé au col de Bassachaux. Il est à peine 13h30. Je retrouve les quatre randonneurs d'hier faisant une pause avant de continuer plus patrons du gîte, Mr et Mme CREPY ne sont pas là, mais je connais déjà le gérant remplaçant depuis quelques l'après midi arrivent trois randonneurs à l'accent du sud ouest Etienne, sa fille Emilie, et leur ami Jean-Luc Un peu plus tard, un couple de randonneurs que j'avais aperçu dans la foule du refuge de Bise avant hier... Nous sommes six à table le soir à nous partager l'excellent potage, tagliatelles rôti de porc, fromage, et salade de fruits. Au cours des discussions qui animent cette soirée, sur nos randonnées, nos cheminements montagneux, nos expériences, le mot fatidique de "Compostelle" a été prononcé ; par qui? je ne sais plus. Dans un groupe de six ou huit marcheurs se rencontrant par hasard, il y en a toujours deux ou trois ayant fait ce pèlerinage ou cette randonnée, on l'appelle comme on veut.Ce soir, dans ce gîte du col de Bassachaux à 1800 mètres, cette rencontre n'échappe pas à la règle. Nous sommes deux ou trois à avoir fait ce chemin, et chose extraordinaire, dans le couple présent, le mari est écrivain. Hasard? je ne sais pas! en tous cas je n'imaginais jamais rencontré ici l'auteur du livre "Le chemin oublié de Compostelle", que j'ai acheté à Conques dans l'Aveyron, il y a un mois presque jour pour jour !Tout cela est curieux, et même troublant. " On ne peut comprendre l'autre, qu'en marchant deux kilomètres dans ses mocassins". Proverbe Indien. mercredi 9 juillet 2008 C'est le premier jour où le ciel est parfaitement bleu...Je pars après le petit déjeuner, par le large chemin qui remonte doucement en direction de la Suisse. Partis bien avant moi, je retrouve juste avant le col frontière de Chésery, Jean- Luc qui peine déjà de bon matin ; Etienne et sa fille sont largement devant!Je retrouve au passage le groupe de randonneurs suisses d'hier, prêts à partir du refuge de Chesery. Nous contournons le lac Vert pour atteindre le col "des Portes de l'hiver". En contre-bas, les Crosets, qui n'étaient qu'un hameau où j'avais fait étape lors de ma première GTA, s'étend chaque année un peu plus! Il est vrai que nous sommes sur le domaine "des Portes du soleil". Douze stations sont reliées d'Avoriaz, à Val d'Illiez en Suisse en passant par Chatel, Montriond, les Gets, etc... Le plus intéressant est en face de nous les Dents Blanches et les Dents du Midi, se découpent dans le ciel chemin presque plat, passe devant plusieurs chalets d'alpage. J'aime bien faire une petite pause dans l'une de ces fermes, et déguster un bout de sérac fromage d'origine suisse, en contemplant "les Dents" et en essayant de reconnaître leurs grandes voies. Les Dents Blanches La montée au col de Coux est lente et régulière, agrémentée par les rhododendrons en fleurs. La cabane de douane est toujours là, et deux douaniers suisses débonnaires semblent être venus pour s'oxygéner. Jean-Luc arrive tranquille, mais avec l'accent Biterrois "Hé, je fais pas un marathon, moi"... Les quatre randonneurs que je croise tous les jours depuis avant hier, font une pause aussi! Ils vont à Samoëns comme moi ; nous décidons de dîner ensemble ce col de la Golèse est bien visible en face. Il faut descendre par des prairies, et la forêt de sapins, ensuite traverser un torrent, et remonter dans les pâturages jusqu'au col. Autrefois important lieu de passage d'oiseaux migrateurs, je crois qu'aujourd'hui les seuls oiseaux rares à passer doivent être les randonneurs! Au jardin botanique de Samoëns le Lac Vert et le refuge de Chésery. Montée au col de Coux. Le col de la Golèse, et au loin les Aravis. Pénible et longue descente sur le chemin caillouteux, avant d'atteindre la route presque mille mètres!Il est temps d'arriver sur la place de Samoëns, et son tilleul plus de cinq fois centenaire je commençais à avoir une douleur sous la plante des soir je retrouve comme prévu, les quatre randonneurs ou plutôt un randonneur et trois randonneuses dans un resto sympa aux menus à Etienne, Emilie, et Jean-Luc, courageux... ils ont continué jusqu'à Salvagny. " Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles, mais par manque d'émerveillements". CHESTERTON. jeudi 10 juillet 2008 Je quitte Samoëns à 7 heures et demie par une nouvelle belle avoir longé le Giffre grossi par les pluies, une passerelle mène sur l'autre rive, dans un sous bois. De là, il faut franchir les énormes roches des gorges des Tines à l'aide de deux échelles métalliques. L'une d'elle a été réparée dernièrement. Autrefois, le Giffre passait dans ces remontée en sous bois, avant d'aborder la descente en zigzag au hameau du Fay, et traverser une prairie. Le Fay et la Pointe de Sales au fond Une petite route remonte à Salvagny, et continue en direction d'une scierie. Plusieurs raccourcis évitent le bitume, et je parviens à la première grande cascade le Rouget. Deux énormes chutes d'eau éclaboussent la route. Un peu plus haut, le parking, complet à 10 heures du matin, et des voitures garées n'importe comment le long de la route qui n'est pas large! Des dizaines de randonneurs montent et suent en plein soleil, mais le sentier fleuri est très suis toujours émerveillé en arrivant au collet d'Anterne de découvrir ce panorama ; après cette rude montée, les vallonnements d'Anterne s'étalent chargés de fleurs multicolores. La Pointe de Sales se dresse à droite, et dans son prolongement, la face verticale des Fiz, et ses voies d'escalade. Des ruisseaux coulent et des poches d'eau se sont créées sur ce terrain marécageux et verdoyant. Le sommet du Mont Blanc occupe le fond de l'espace. La description serait incomplète si je ne citais pas les Aiguilles rouges toutes proches et plus à l'est, le Buet. Arrivé au Collet d'Anterne le plateau d'Anterne le lac d'Anterne Dans les gorges des Tines La Cascade du Rouget J'arrive aux chalets d'Anterne et son refuge. Il est midi et demi la faim me tiraille... je me laisse tenter par une omelette jambon avant de repartir! les chalets d'Anterne Le sentier schisteux grimpe en lacets sur une butte, et redescend au magnifique lac d'Anterne. Encore une petite montée, et un névé à traverser pour être au col d'Anterne. Toute la chaîne du Mont Blanc est là superbe! le lac d'Anterne et la face des Fiz au col d'Anterne, sur fond de Mont Blanc. En moins d'une demi heure j'arrive au refuge de Moëde un peu plus Emilie, et Jean-Luc sont ici aussi. Coucher de soleil sur le Mont Blanc vu de Villy Excellent dîner Potage, Diots, Polenta, fromage, mousse au chocolat maison...Le refuge est complet!Je vais faire un tour, pour voir le coucher de soleil sur le Mont Blanc. "Dès qu'on met son sac à dos, et que la chaussure bute sur les cailloux, l'esprit se désintéresse des dernières nouvelles." Régis Debrayvendredi 11 juillet 2008Le grand beau temps, c'était trop beau pour que çà dure plus de deux jours!Ce matin, les nuages vont très vite. La descente est très mouillée par les chalets de Moëde le sentier se perd dans les traces de troupeaux. Il faut patauger dans la boue et le terrain marécageux! Les premières gouttes de pluie arrivent lorsque je passe près du Pont d'Arlevé, sur le torrent la Diosaz. Maintenant il faut remonter par le sentier très agréablement fleuri les rhododendrons à profusion. Ce paysage est splendide par beau temps, mais pour l'heure je dois ranger mon appareil photos dans mon sac et tenter de remettre ma cape. Je rattrape Jean-Luc, nullement inquiet par la pluie, les éclairs, et les grondements qui se rapprochent! Etienne et Emilie sont beaucoup plus haut. Ils sont partis tous les trois à 6 heures, presque une heure avant montée est pénible sous la pluie, et dans le vent!Un dernier raidillon dans un couloir d'éboulis et de neige, nous mène au col du Brévent en face tout est dans les nuages! La chaîne du Mont Blanc, magnifique hier, dans un ciel lumineux, est ce matin invisible et cachée. Nous ne nous attardons pas, il n'y a rien à voir, et les grosses gouttes glaciales nous frappent en pleine figure. Montée au Brévent Les glaciers des Bossons et Taconnaz, en net recul... Les Fiz et chalets d'Anterne, après le pont d'Arlevé. Le sentier encombré par deux ou trois gros névés, contourne le sommet du Brévent, les éboulis à grimper, et les échelles à franchir. Fort heureusement, l'orage s'est éloigné ; je n'étais pas très rassuré à l'idée de tout ces passages avec la foudre qui claquait peu de temps même enlevé ma cape, de crainte de marcher dessus et risquer une chute dans ces franchissements! Une piste encore enneigée mène au Brévent tout est désert, le téléphérique ne fonctionne pas, le restaurant est fermé, et la buvette sur la terrasse barricadée! Nous entamons la longue descente ; l'une des plus longues et plus pénible de ce GR 5. Du Brévent aux Houches, plus de 1500 mètres... Avec le beau temps, c'est très agréable vue constante sur le Mont Blanc, les grands glaciers des Bossons, de Taconnaz, toutes les Aiguilles de Chamonix très découpées. Aujourd'hui il vaut mieux regarder où l'on met les pieds plutôt que regarder en l'air. La pluie revient, il faut se recouvrir! Le sentier passe au milieu de rhododendrons. Il y a quelques passages raides dans des rochers. Des éclaircies se montrent au milieu de nuages s'entrouvrent des coins de ciel bleu, et le soleil parvient à percer par endroits! Les bruits de la vallée se font entendre en arrivant au Merlet, son restaurant et sa réserve d'animaux. Avec la route et le parking à proximité, l'endroit est envahi de touristes. Il est 13 heures, Etienne, Emilie, et moi nous attendons une bonne demi heure Jean-Luc qui finit par arriver tranquillement! Il faut une bonne heure pour continuer la descente en passant par la statue du Christ Roi, rejoindre la gare des Houches, et remonter au centre du village. Premier bistrot, nous nous arrêtons casser la croûte, et attendre J-L... Eux restent aux Houches ; moi j'ai décidé d'aller plus loin. Je traverse tout ce village en longueur, pour reprendre le sentier montant au col de Voza, à travers bois et prairie. Les éclaircies n'auront pas duré il se met à pleuvoir très fort! J'arrive à mettre ma cape tout seul... En moins de deux heures je suis au Prarion, sommet à 1850 mètres dominant toute la vallée, des Houches à Argentière. En face les aiguilles de Bionnassay et du Goûter. Le reste est enveloppé dans le brouillard et les nuages. A l'hôtel du Prarion il y a chambres et dortoir. Je suis tout seul! pas un randonneur sur cet hors GR, et encore moins de touriste dans cet endroit isolé avec ce temps ! J'ai de la place pour faire sécher tout ce qui est mouillé. Le Prarion et les Aiguilles de Chamonix Est-ce le fait que je sois seul? Je suis traité royalement, et tout le monde s'inquiète sur ce que je fait, d'où je viens, et où je vais. Le dîner est excellent Potage, saumon riz, haricots verts, fromage, tarte. Vers 21 heures, l'orage provoque une coupure de courant, et il n'y a plus d'électricité jusqu'au lendemain matin mais je n'avais plus rien à faire que dormir. " Il n'y a pas de chemin, il faut marcher. C'est en marchant que se fait le chemin." ST JEAN DE LA CROIX Samedi 12 juillet 2008 Il a plu toute la nuit, et la chaîne du Mont Blanc est dans la petit déjeuner est voulais faire une étape hors GR, pour changer de ce Val Montjoie, qui n'a de "joie"que le nom. Mon idée était de passer par le col du Tricot, et les chalets de Miage pour rejoindre, au delà du Truc, la combe d'Armancette qui doit être très fleurie en ce moment, et faire étape au refuge de Tré la Tête. Descente vers le col de Voza Les éclaircies sont belles, il ne devrait pas pleuvoir pour le moment!Direction Le Cugnon, à la sortie des Contamines le sentier monte en zigzags dans la forêt et les prairies en fleurs. De l'autre côté de la vallée, le Mont Joly tout verdoyant. Refuge de Tré la Tête Vu le temps, je n'ai pas envie de passer par le col du TricotJe quitte le Prarion à 8 heures avec une pluie fine. En vingt minutes je suis descendu au col de Voza, et je continue par le chemin serpentant au milieu des prés jusqu'au village de Bionnassay, où rien ne semble sentier traverse des torrents bouillonnants et passe par les hameaux du Champel et aux Contamines vers 11 heures, je fais une pause sur la place, profitant d'une éclaircie comme d'autres randonneurs, nous étalons nos capes trempées sur les bancs. Quelques achats à la supérette, et je m'installe pour casse-croûter. A midi et demi je décide de repartir, mais avant, un coup de fil au refuge de Tré la Tête me rassure...Laitues des alpes, le long du sentierJ'arrive au refuge de Tré la Tête un peu avant 15 fréquenté par des alpinistes, c'est surtout un point de départ pour les sommets environnants Aiguille de Tré la Tête, et de la Bérangère, refuge des Conscrits. Le glacier tout proche est aussi une base d' soir, il y a plusieurs groupes d'alpinistes allemands et français avec leur guide, mais le refuge n'est pas complet. Dans la soirée, le ciel se noircit à nouveau, et l'orage se déchaîne, illuminant le ciel de tout ses feux!Au dîner Potage, sauté de veau, pâtes, fromage, gâteau. " Tâche de vivre avec les 3 arbres qui sont en face de chez toi, comme si c'était une forêt." Etty HILLESUM dimanche 13 juillet 2008Il pleut, il pleut encore, et à torrent!Nous sommes tous dans le petit réfectoire, seul endroit où il fait à peu près bon le dortoir est frisquet, et dehors la température est tout juste de quelques degrés!Les groupes d'alpinistes qui avaient prévu une course sur le secteur, ou de l'initiation sur le glacier, renoncent à leurs projets. La plupart redescendent dans la vallée, sans doute pour aller dormir! Il est 10 heures et demie lorsque je me décide aussi à partir, autrement il sera trop tard, et malgré ce temps pourri et l'heure avancée, j'espère aller jusqu'au refuge de la Croix du Bonhomme. La descente par ce sentier est très glissante, boueuse. La pluie dégouline partout je ne sais plus si je suis sur un chemin ou dans des torrents...Je passe par les chalets de la Laya, et je contourne une prairie. Après avoir traversé le torrent sur une passerelle, je remonte pour retrouver le chemin et arriver au refuge de la Balme deux heures après mon départ. La petite salle est bondée, mais beaucoup osent sortir en voyant que la pluie s'est un peu calmée!J'ai besoin de quelque chose de chaud un grand café et une tartelette aux myrtilles. Une demi heure plus tard je repars. Il ne pleut presque plus, mais les nuages sont très bas, le brouillard cache le paysage, et il faut souvent patauger dans l'eau. Après le Tumulus des Dames Anglaises, le terrain est presque plat. De nombreux randonneurs ont profité de cette accalmie pour quitter le montée au col du Bonhomme est beaucoup plus scabreuse attention aux glissades...Le col du Bonhomme est dans la brume, et dans la cabane des randonneurs cassent la croûte. le col du Bonhomme Nous repartons le sentier grimpe dans des rochers, et des éboulis, avec deux ou trois petits névés, une cascade à traverser. Le refuge de la Croix du Bonhomme est invisible, il faut être à vingt mètres pour le voir! Il est à peine 15 h 30. J'ai besoin de me réchauffer une bonne soupe de légumes fait le plus grand bien, et je sais qu'ici en plus, elle est soir c'est pratiquement complet... le mauvais temps fait stopper tout le monde beaucoup plus tôt que prévu. A force de faire des étapes aussi courtes tous les jours, je me demande si je serai à Nice en juillet, en août, ou plus plupart des randonneurs font le TMB ; certains, des portions de GR 5. Des dizaines de paires de chaussures sont autour du poêle, et des vêtements en tous genres suspendus au-dessus. Enfin, question ambiance je ne regrette rien, en dehors du repas simple mais copieux Potage, bœuf bourguignon, Polenta, fromage, gâteau, nous avons droit après à un concert improvisé de guitares, flûte et trompette, par le gardien, le cuistot, et serveurs, à l'occasion de l'anniversaire d'un randonneur. " La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi." A. EINSTEIN .lundi 14 juillet 2008Je ne sais pourtant pas tout, mais rien ne veut fonctionner comme je l'avais imaginé. Ce matin au réveil, nous avons la surprise de constater que tout est blanc dehors! Il y a dix centimètres de neige, il tombe encore des flocons, et on ne voit rien à dix mètres... Le scénario est pire qu'hier après le petit déj, on est tous là à se regarder, comme si chacun attendait que l'autre prenne son sac et parte dans le brouillard et dans la neige! Que faire? on ne voit même pas le sentier qui court sur la crête des Gittes... et personne n'a l'intention de passer par là. Ceux qui font le TMB n'ont que la solution de descendre aux Chapieux, et moi même je vais opter pour cette solution je verrai bien, après! Je n'ai pas envie de jouer les "aventuriers" seul sur cette crête dans la neige et le brouillard, et je n'ai pas plus envie d'attendre ici le soleil!Il est presque 10 heures du matin, nous sommes quatre ou cinq à partir. L'équipement hivernal n'était pas prévu pour faire cette GTA en ce mois de juillet..Le sentier est recouvert de neige, et les marques de balisage invisibles. Nous arrivons à suivre quelques vagues traces en faisant attention aux glissades toujours des chalets de Plan Vararo l'heure du berger? Le refuge de la Croix du Bonhomme Il faut arriver près des chalets de Plan Vararo à 2000 mètres pour que la neige disparaisse, et voir de la verdure ; mais ici il pleut!Ce n'est pas du tout le GR, ni le chemin que j'aurai dû emprunter, et je ne sais même pas pourquoi je vais dans cette direction... J'ai même envie de m'arrêter là en bas, de rentrer chez moi, et revenir faire cette GTA une autre année!J'ai du mal à réaliser que je suis celui qui pense tout çà. C'est mon neuvième jour de marche, le sixième jour de temps pourri, et j'ai passé le col du Bonhomme seulement hier! Des randonneurs ont leur voiture aux Chapieux, et me propose de m'emmener à Bourg St temps normal, je n'aurai jamais accepté cette proposition, mais là je suis fatigué ; pas physiquement, mais moralement, et chaque jour je suis trempé et les chaussures ne sèchent pas pendant la nuit. En vingt minutes de route nous sommes au centre de Bourg St Maurice en fête, ce 14 ne me reste plus qu'à trouver un hôtel, et déballer mes une laverie ouverte tous les jours, je porte le contenu de mon sac à dos, que j'enfourne dans une machine à laver, et que je mets ensuite dans un sèche linge. Je commence à me sentir mieux! mon linge est propre, sec et sent bon. Je me dis qu'un grand pas a été franchi par rapport à ces jours ci. Ca me satisfait d'autant plus que de larges éclaircies arrivent dans l'après midi, et je peux mettre mes chaussures à la fenêtre au soleil. Le 7e BCA de Bourg St Maurice ne sera pas sauvé ! La météo est optimiste pour les jours à venir. On n'y croyait plus! " Ce qui sauve, c'est de faire un pas." Antoine De St EXUPERY mardi 15 juillet effet le ciel est bleu, le soleil est bien là. Sur les conseils de la patronne de l'hôtel, je prends une piste cyclable le long de l'Isère jusqu'au village de Landry où je retrouve le GR 5 lâchement abandonné hier! Le sentier coupe plusieurs lacets de route et parvient à Peisey-Nancroix en tout début d'après midi. Je m'arrête ici volontairement ce village est incontournable pour moi c'est ici à 16ans que j'ai eu mes premières expériences alpines, tout comme Champagny, et Pralognan, qui me donna de grandes émotions! Je ne peux pas passer dans ces lieux sans y faire étape, et revoir à Peisey le jardin de l'église où nous avions campé, ainsi que Nancroix à trois kilomètres. La pyramide de l'Aliet et Bellecôte Cette fois ci encore, je vais à l'hôtel des trois stations que je connais de longue date... Peisey-Nancroix est assez bien préservé, et à l'écart de l'urbanisation galopante des alentours et de la grande mode du "tout relié ensemble" Vallandry, Plan Peisey avec Montchavin La Plagne, et les Arcs. Une petite promenade, ou plutôt petit pèlerinage à Notre Dame des Vernettes chapelle baroque du XVIIIe siècle à 1816 mètres, entourée de mélèzes et d'épicéas, dans un décor grandiose accessible à pied, et face au sommet de Bellecôte. L'Eglise de Peisey Notre dame des Vernettes Il fait beau ; tout est beau, et je suis heureux d'être ici. " Avant de faire le tour du monde, si nous faisions le tour de nous mêmes?" DIDEROT mercredi 16 juillet 2008 Grand beau veux aller le plus loin possible ; je pars avant 8 heure plus tard je passe devant le refuge de Rosuel, l'une des portes du Parc National de la Vanoise. Le sentier grimpe parmi des ruisseaux, des fleurs, et des mélèzes. J'atteins le plan de la Plagne, vaste plateau verdoyant, où des vaches ruminent en toute quiétude! Après les chalets d'alpage, la montée continue sur un promontoire d'où l'on domine le lac de la Plagne. Un peu plus loin, le plan de la Grasse, où le sentier se faufile à plat dans les prairies. Les sifflements des marmottes sont les seuls bruits dans ce décor. A gauche, le Dôme des Platières, premier contrefort sur l'arête sud du Mont Pourri. Dans la montée après Rosuel le lac de Grattaleu Plus haut, je passe au lac de Grattaleu, et en quelques minutes j'arrive au refuge du Palet. Il est midi vingt ; j'ai bien avancé, et je m'accorde une pause "omelette et tarte myrtille café" pendant une bonne demi heure! Légère remontée au col du Palet, pour entrevoir les premiers pylônes, télésièges, et autres canons à neige...Un sentier balisé fait un détour inutile! je préfère suivre la piste de ski maintes fois empruntée l'hiver, et en coupant à travers la pente j'arrive direct devant le départ du funiculaire de la Grande Motte. Cela permet d'éviter Tignes, et de contourner Val Claret où je n'ai rien à y faire. Toutes les stations de ski en été, pour moi c'est "berk... et bof...." D'autant qu'ici, c'est l'époque des travaux camions, bennes, bruits, nuisances, etc... Des camions roulent sur une piste dans des nuages de poussières. Les appartements en face ont les fenêtres grandes ouvertes! Le GR 55 passe sous le télésiège du Bollin, et ensuite contourne à droite au bas du col de Fresse. Un peu plus de calme, de silence et de nature. Derrière moi, le Mont Pourri, et le Mont Blanc au loin. le Mont Pourri, et le Mont Blanc le col de la Leisse et la Grande Motte La montée est lente dans les pierriers et les quelques névés à franchir avant le col de la Leisse à 2760 m, l'un des plus hauts cols sur le GR 5 entre la Grande Motte et les aiguilles du Génépy, et du Grand Pré. Il y a quelques randonneurs et certains vont aussi au refuge de la Leisse. Le sentier descend dans des pierriers, et éboulis. Il faut contourner le très beau lac des Nettes, traverser un torrent et longer le Plan des Nettes, au bout duquel le sentier mène en quelques minutes au refuge. Il est à peine 17 heures. le Plan des Nettes C'est ma première grande étape, j'ai enfin la sensation d'avoir fait une bonne journée, mais le temps s'y prête!Moyennant deux euros, on peut prendre une douche chaude ; voila qui est bien!Le refuge est presque complet, et il y en a qui bivouaquent dîner potage, rôti de porc purée, fromage, est festive on fête un anniversaire ici aussi... gâteau, bougies, accordéon, et chansons. Ambiance au refuge "Les mauvaises herbes sont des plantes dont on n'a pas encore découvert les vertus." Ralph EMERSON jeudi 17 juillet 2008 Le ciel est bleu de bonne heure, mais les nuages arrivent vite avec le vent froid, et les températures ont quitte le refuge de la Leisse à 8 heures par ce vallon verdoyant magnifique. Après avoir traversé le torrent, le sentier continue par de nombreux pierriers. le vallon de la Leisse Les pentes de neige avalancheuses de la Grande Casse descendent jusque dans les étroites gorges non loin du Pont de GR remonte parmi les rhododendrons en fleurs, passe devant la stèle à la mémoire de chasseurs alpins, et grimpe sur un névé que l'on peut éviter, pour atteindre un ancien blockhaus. Silène acaule Le chemin continue par des pierriers et plusieurs torrents à traverser jusqu'à un premier lac. Un peu plus haut le lac rond, et le col de la Vanoise avec le refuge au pied de la célèbre aiguille de la Vanoise, et face au glacier des Grands couloirs de la Grande fais une petite pause il n'est pas 11 heures, et je décide de passer par le lac des assiettes au lieu de continuer par le GR et le lac des vaches. Refuge de la Leisse le torrent de la Leisse près d'Entre deux Eaux. Arnica Le lac des assiettes est à sec! Le sentier est par endroits difficile, et scabreux dans les nombreux pierriers et traverse le cirque de l'Arcelin, et par le chemin forestier j'arrive à la très importante cascade de la Fraîche, où un groupe s'entraîne à l'escalade sur les parois suis à Pralognan à 14 h 30, un lieu pour moi incontournable, mais qui a perdu de sa magie au fil des ans. Pralognan la Vanoise Cascade de la Fraîche A l'autre bout du village, l'hôtel la Vallée Blanche a des chambres libres et tarifs raisonnables c'est mon étape du jour. Dîner tarte savoyarde, saucisses crozets, glace. " Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles, mais par manque d'émerveillements". 18 juillet 2008Ce matin aussi les nuages arrivent vite! Départ vers les 8 heures de Pralognan par la petite route, et chemin jusqu'au hameau des Prioux, puis le parking du Pont de la sentier grimpe d'abord fortement avant de poursuivre tranquillement dans les alpages à proximité de la ferme du aussi les fortes pluies font déborder les torrents. Le ciel est très couvert et les randonneurs peu nombreux. Le refuge de Péclet Polset est en vue à droite ; après un raidillon je m'y arrête faire ma pause. Il est presque midi, et il ne fait pas très chaud une bonne soupe de légumes et croûtons de pain me fait le plus grand bien. Le roc de la Valette vu des Prioux Le soleil arrive à percer quelques nuages, au moment où je repars!Il y a des montées entrecoupées de replats d'éboulis et de pierriers jalonnés de cairns ; avec la grisaille du ciel, le paysage devient lunaire. Plusieurs névés mènent à la dernière pente de schistes pour parvenir au col de Chavière. Un écriteau indique 2796 mètres... Ce col se serait il effondré? Après avoir été considéré longtemps et à tort, comme le plus haut col franchi par un GR, parce qu'il dépassait d'un petit mètre les 2800, voila que maintenant il est rabaissé à la taille modeste d'un autre col mesures d'altitude ne seraient pas une science exacte? Cinq mètres d'écart me paraissent beaucoup! Descente du col de Chavière Le lac de la Partie et l'Aiguille Doran Cela n'a aucune importance pour le randonneur. Il suffirait de suivre la crête quelques mètres et dire "J'ai franchi le point le plus haut du GR 55"... et alors?Alors, rien... Un gars est au col à admirer un paysage que l'on ne voit pas tout est bouché par les nuages, et en plus il fait froid! Un grand névé est toujours là dans la descente de ce col. La neige est bonne et permet de planter les talons dans la pente, sans grandes enjambées mais en faisant une légère flexion des genoux. Le sentier devient caillouteux, puis verdoyant dans les pâturages, avec le lac de la Partie un peu sur la gauche. Cascade St Bernard et pâturages avant d'arriver à Polset Il est 16 heures, je m'arrête là. Un chalet en pierres et lauzes, c'est mieux qu'un hôtel à Modane! De toutes façons, je n'ai réservé nulle part! Vue sur le Mont Thabor Je continue par les alpages, et une forte descente conduit à la "source du vin", mais il ne coule que de l'eau, ce qui n'est pas mal quand la gourde est vide! Le paysage pierreux et lunaire a disparu avec la perte d'altitude, maintenant je traverse une forêt de mélèzes, et le chemin est bordé de fleurs. J'entrevois le hameau de Polset, et un peu plus bas une pancarte "gîte chez les bergers"... "Chez les bergers" hameau de Polset Je suis accueilli par la fermière, ou bergère, selon le cas ; ici c'est une ferme d'estive. Le couple de bergers nîmois vient chaque été depuis deux ans avec enfants, et bien sûr moutons, brebis, chèvres, poules, cochons, et un âne! Il est proposé des goûters l'après midi, et de nombreux touristes viennent pour çà, en voiture presque jusqu'ici. J'arrive bien j'avais juste une petite faim. Echantillon de fromages, une part de tarte, un verre de vin, à l'extérieur sur une table agrémentée d'un bouquet de fleurs des champs. Autour de Polset Le goûter de 4 heures! Le merveilleux se cache souvent dans ce qui est le plus simple. Un dortoir de 19 places où je suis seul, une douche chaude, et un bon dîner salade, côtelettes d'agneau maison, pommes sautées, fromage. Bouquet chez les bergers. "Dès qu'on met son sac à dos, et que la chaussure bute sur les cailloux, l'esprit se désintéresse des dernières nouvelles." Régis BEBRAY samedi 19 juillet 2008Les bergers sont levés tôt, moi aussi. Il fait beau, et j'ai l'intention de faire une grande étape! Je pars à 7 heures un quart après le petit déjeuner. Le sentier est plutôt caillouteux dans cette forêt de sapins, et j'arrive à Modane à 8 heures 45, pour prendre un café à la terrasse ensoleillée d'un bar, mais surtout pour faire quelques provisions, et aussi passer un coup de fil dans un gîte à Névache, où j'espère être ce soir "mais faudra pas traîner!" A 9h10 je traverse Modane, et Fourneaux, pour prendre à gauche la petite ruelle à côté de l'église, et trouver le sentier sous le viaduc qui grimpe raide en zigzags, et se confond souvent avec d'autres traces. Les balisages sont peu nombreux, et j'ai l'impression de perdre le fil en voyant plutôt des flèches jaunes on est sur le GR ou pas? Ce n'est pas la première fois que je passe par là, et je sais qu'il y a toujours eu des problèmes d'orientation dans cette immense forêt. A une intersection, d'un côté Le Charmaix, et de l'autre le balisage GR 5. Il faut traverser le torrent sur une passerelle et continuer la montée pour arriver près d'une clairière et les chalets, Les Herbiers. Derrière moi, de l'autre côté de la vallée la Vanoise, la Dent Parrachée, et le vallon de Chavière où je suis passé hier. La Vanoise Rateau d'Aussois et Dent Parrachée, vus des Herbiers. La montée est rude en direction du Lavoir, et encore plus pénible ensuite! Une fontaine près d'un chalet, est bienvenue. Il fait très chaud je m'en aperçois d'avantage maintenant, étant à découvert ; plus une ombre. Beaucoup de choses reviennent en ma mémoire dans cette étape Modane - Névache. Souvenir d'une étape de ma première GTA en 1984, et j'ai l'impression que rien n'a changé, en dehors du fait que j'ai 24 ans de plus! - C'est la transition entre Savoie et Dauphiné ; la coupure parfaitement bien ressentie entre Alpes du nord et du sud. - C'est la traversée de prairies moins vertes. - C'est un Bonjour en passant au Thabor et au Cheval Blanc. - C'est le col de la Vallée étroite, ancienne frontière italienne avant 1945, et limite des départements de Savoie et Hautes Alpes. - C'est les vaches "maigrichonnes" différentes des savoyardes. - Et puis, c'est le pont de la fonderie et ce torrent majestueux, entouré de mélèzes. le col de la Vallée Etroite Le Thabor et le Cheval Blanc Un autre genre de troupeau que les Tarentaises. Mon étape Modane - Névache je "flirt" avec l'Italie... - C'est la rencontre avec des promeneurs, des touristes, jeunes et vieux, venus de Bardonnechia, ou de Turin. Ici on entend plus l'italien que le français, et le refuge Valle Stretta n'appartient plus au CAI, et s'appelle maintenant Tre Alpini. Un salut au passage au Trois rois mages, et il faut remonter parmi les sapins et mélèzes, jusqu'aux prairies entourant le lac des Thures, où la vue est splendide sur le Mont Thabor, le Grand Séru, et les Pointes Balthazar, Melchior, et Gaspard. Le lac des Thures Dans la Vallée étroite Un troupeau de moutons est sur les pentes avoisinantes le col des Thures. Une fontaine bienfaisante près du chalet. Descente à travers pâturages et sous bois. - C'est la rencontre avec l'accent du sud. - les premiers chants de grillons. - les foins sont coupés. - il fait chaud. Pâquerettes Me voila arrivé dans la vallée de la Clarée. Plusieurs hameaux composent Névache Le Cros, Sallé, ville basse et ville haute, çà donne une allure d'urbanisme! mais il n'en est rien, heureusement. La Clarée reste un lieu agricole et rural. Il faut venir en hiver, c'est dépaysant...J'arrive au gîte d'étape "le Creux des Souches" à l'autre bout de la "Ville Haute" il est 18 heures!Deuxième belle et grande étape ; j'ai rempli ma journée!Le gîte est complet, surtout par des randonneurs du week-end venus en voitures. Dîner Cannellonis au fromage, rôti de porc fourré au fromage et jambon original et bon et gâteau au chocolat. Dans la descente vers Névache Névache " On ne peut comprendre l'autre, qu'en marchant deux kilomètres dans ses mocassins ". Proverbe Indiendimanche 20 juillet 2008En venant dans ce gîte à l'extrémité de Névache, j'avais dans l'idée de suivre ce matin la variante GR 5C, dite "sportive", qui démarre tout près, et passe par la Porte de Cristol, le col de Granon, et surtout la crête de Peyrolle. Très belle étape alpine que j'avais réalisé en beau temps, et les conditions météo de la veille m'avaient encouragé à refaire ce parcours...Hélas, trois fois hélas... à 6 heures du matin, le vent nord-ouest apporte déjà des nuages pas très sympathiques!Une heure plus tard, après avoir pris le petit déjeuner, le ciel s'est obscurcit les prévisions ne sont guères encourageantes pour la journée!Je change de plan. Il n'est pas recommandé de faire cette étape par mauvais temps, et j'en suis très conscient vu que je connais cet itinéraire ; il y a 24 ans certes, mais çà ne s'oublie pas!Je quitte le gîte à 7 heures 10 en direction de la Clarée, comme je l'ai fait maintes fois... Le chemin traverse le torrent, passe par un camping en forêt, et une prairie avant d'atteindre Plampinet. Je reçois déjà les premières gouttes!Je fais une halte à l'auberge de la Clarée pour prendre un café, mais surtout pour chercher ma cape au fond du sac pendant que je suis à l'abri!Il faut suivre la piste forestière le long du torrent, et le traverser à deux reprises, continuer ensuite au milieu des champs jusqu'à Val des Près, où la pluie redouble d'intensité et m'oblige à m'abriter un moment sous le toit d'une maison repars en traversant l'autre côté de la route, un chemin mène au village "Le Rosier". La pluie revient en force, et je commence à me sentir légèrement mouillé! Je n'ai pas trop envie de revivre les journées précédentes, trempé jusqu'aux os! Val des Prés Les Alberts Je pensais qu'en arrivant dans les alpes du sud, la météo serait plus clémente, mais apparemment cet été est pourri du nord au sud! Un abribus me permettra de secouer ma cape, et d'attendre tranquillement! Je ne devrai pas mettre beaucoup de temps pour aller à Briançon, alors il est préférable de patienter. Au bout d'une demi heure une accalmie semble se dessiner, et je décide de repartir, autrement je risque de passer la journée ici! Une petite route tranquille mène au village des Alberts, et à la Vachette. Ensuite grande route du col de Montgenèvre, heureusement avec un bas côté, à suivre sur environ cinq cents mètres, pour prendre à gauche un chemin descendant au Fontenil, et à la sortie du hameau remontant à l'entrée de Briançon, près du Champ de Mars, sous une pluie battante! Il est 13 heures! J'ai le temps d'aller manger une assiette de spaghettis dans la brasserie la plus proche... en espérant que çà se calme! Briançon la Belle... Fille la plus haute d'Europe, le soleil pleure sur ta cité Vauban. Je vais à l'hôtel Les Remparts que je connais, non loin de là, et le patron aussi me reconnaît! Confort sommaire, mais chambres pas à nouveau la place pour étaler et sécher mes affaires. Dans la soirée il ne pleut plus, et le ciel se remplit d'étoiles. La Collégiale la Grande Gargouille Je trouve un très bon restaurant dans la Grande Gargouille "La Torche".Terrine des alpes, Pavé de saumon gros sel de Guérande, clafoutis maison, et une demie de rosé pour accompagner le tout. Ca change des habituels plats montagnards! "Un imbécile qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis." Michel AUDIARD Lundi 21 juillet 2008 Le beau temps est de retour!Ce n'est jamais simple de sortir d'une ville pour reprendre un sentier! Mais heureusement, Briançon je connais...J'évite toujours de contourner par le Pont de Cervières, qui rallonge un peu plus. En continuant tout droit par une grande rue il suffit de suivre les panneaux Villard St Pancrace, et remonter à gauche vers les hameaux Sachas, et Soubeyran, où l'on retrouve les balisages GR. Briançon vu de Villard St Pancrace Le chemin des Ayes est maintenant goudronné par endroits, et les parties qui ne le sont pas, sont en bon état pour que puissent rouler tous les véhicules!Voitures de touristes, 4x4, gaz d'échappement, poussières, et pollution... voila ce que l'on déguste!A chaque passage ici, je me demande si la prochaine fois je ne vais pas trouver une route qui rejoint Brunissard par le col des Ayes. Il ne faut pas désespérer, çà viendra! Il y a de plus en plus de pseudo randonneurs qui feraient bien de la montagne, si la voiture les emmenait au sommet!Je crois que l'essence ne doit pas encore être assez chère pour certains!Les chalets des Ayes se sont multipliés aussi depuis 20 ans, les voitures n'ont pas de place pour se garer, et il parait que certains véhicules restent là des fois plus de huit jours, et posent des problèmes aux habitants!Il y a maintenant une buvette, tenue par une sympathique artiste sculpteur sur bois. Elle m'assure que de route ici? Il n'y en aura jamais, et aucun chalet ne sera vendu à des étrangers... On en reparlera!Voila, c'était mon coup de gueule du jour, ou ma pensée du matin. En montant vers le col des Ayes Pour le moment, le petit sentier grimpe parmi ces magnifiques mélèzes et pins Cembros, l'arbre du Queyras. Un peu plus haut j'atteins une immense prairie recouverte de rhododendrons en fleurs, où se trouve les chalets de Vers le continuant par le pierrier, j'arrive au col des Ayes. D'un côté, toute la vue sur la vallée et Briançon ; de l'autre, le Queyras et le Viso en toile de Mont Viso en descendant le col des Ayes Le sentier descend tout d'abord dans les alpages, et ensuite devient caillouteux, avec les grandes parois rocheuses de la fameuse Casse Déserte et la non moins célèbre route du col de l'Izoard. Passage près du lieu dénommé "Pra Premier" rare endroit de verdure et de fraîcheur dans ce milieu chemin continue et traverse une forêt de pins, et un camping, puis la route mène à Brunissard, petit village très ensoleillé à l'entrée nord du Queyras. Cloche à la Chalp et les chalets de l'Eychaillon Il est 14 heures lorsque je m'arrête à la Chalp d'Arvieux. Trop tard pour aller plus loin, et je n'avais pas du tout envie de faire la grosse étape habituelle!C'est l'un des villages du Queyras, où l'on travaille beaucoup le bois atelier et exposition d'objets et jouets en mélèze et pin cembro. Les gîtes du coin sont complets ; je trouve une chambre à "la Borne ensoleillée".Dîner Potage de légumes, curry de veau riz, fromage du pays, tarte. " Il y a des moments où tout réussit ; il ne faut pas s'effrayer, çà passe." Jules RENARDmardi 22 juillet 2008 Le départ est tranquille avec le beau temps, et par un sentier agréable remontant lentement parmi les mélèzes, et les clairières jusqu'au hameau des Maisons. Ensuite çà grimpe un peu pour atteindre la forêt de grands pins, et le lac de Roue dont le niveau baisse de plus en plus!Après avoir traversé une partie vallonnée la pente s'accentue, les lacets deviennent très serrés, et glissants sur les petits cailloux et les aiguilles de pins il faut faire attention de ne pas déraper! Le sentier débouche sur la route dangereuse avec un virage en épingle à cheveux et sans bas côté, qu'il faut suivre sur cinq cents mètres. Château-Queyras le lac de Roue A Château-Queyras, je fais une pause pour acheter quelques fruits, et préparer mon casse croûte... Ensuite c'est la longue montée à travers le bois Bouchet, clairières, pâturages, et ruisseaux. Je sue à grosses gouttes, et les premières mouches qui me suivent et collent semblent m'avoir repéré! Je sais que ces accompagnatrices vont me suivre jusqu'à Nice, ou presque...Au petit col des Prés de Fromage il y a une source bienfaisante! Le chemin continue en suivant la courbe de niveau, en passant par des sapins, et des pentes d'herbe, avec sur la droite la vue sur une partie de ce que j'ai traversé ce matin, au dessus de au col de Fromage à 14 heures pour la pause casse croûte d'une vingtaine de par le bon sentier le long duquel ont été planté des mélèzes il y a près de vingt ans, pour servir à la fois de paravalanche et empêcher les gens de couper les lacets, ce qui a toujours pour effet de créer l'érosion, et par temps de pluie de transformer les sentiers en terminant par la piste, je suis à Ceillac à 15 h m'arrête trois bons quart d'heure ; le temps de faire quelques achats, et de téléphoner au refuge de la Cime que je ne connais pas. J'ai toujours été au gîte les Baladins dans le village, qui est très bien, mais aujourd'hui j'ai envie de voir ailleurs il y a de la place, et en plus çà me rapprochera pour demain! Je continue par la route, le long des campings jusqu'au pied du mélezet, et au départ du télésiège il faut suivre une piste à gauche, remonter dans le bois et traverser le torrent par une passerelle le refuge de la cime est est magnifique de la terrasse sur le mélezet, les forêts de pins, la vallée, et Ceillac à trois refuge est assez sommaire, mais le plaisir vient de l'endroit calme, entouré de verdure, malgré la petite route qui finit en cul de sac à quelques centaines de mètres. Asters des alpes le refuge de la cime du mélezet Bouquet au refuge Il y a des randonneurs qui font une partie du GR 5, et deux jeunes à la découverte du Pâté, tartiflette salade, tarte aux myrtilles. "Si tu veux comprendre, débattre sainement, imaginer, organiser ta pensée, concevoir et décider Marche, marche, tu verras! " Henri Vincenot mercredi 23 juillet 2008Grand beau temps! 8 h 10 après avoir traversé le torrent, il faut suivre une piste de ski très rude ; ceci afin d'éviter de redescendre au départ du GR... Ce matin ce n'est pas une montée en lacets, mais une "directissime" toute droite! Pas de panneaux, pas d'indication orientation, doigt mouillé en l'air. Je ne m'en sors pas mal au milieu de tout ces chemins dans tous les sens. J'aurais pu aller direct au lac Ste Anne, mais non! Ne pas passer par le lac Miroir est quelque chose d'impensable c'est l'un des trois ou quatre sites remarquables que j'aime sur la traversée des alpes. Qu'importe si çà me rallonge d'une heure... D'ailleurs je ne mets qu'une heure pour y arriver! le lac Miroir Le lac Miroir et le Pic de Font Sancte Le lac Miroir porte bien son nom tout se mire dedans. Entouré de talus, il est à l'abri du vent, mais hélas son niveau baisse aussi! A partir de là, je retrouve le GR qui passe par les pistes, et les remontées mécaniques de la station. En continuant sur le terrain rocailleux, j'arrive à la Chapelle Ste Anne, et son magnifique lac. Une petite pause, et je repars la montée n'est pas très longue mais rude en suivant les lacets très étroits dans les schistes. le lac Ste Anne et Font Sancte le lac Ste Anne et le col Girardin Je parviens au col Girardin avec un vent froid. La vue est magnifique sur le lac Ste Anne en bas, au loin l'Oisans et la Barre des Ecrins. Plus près, à droite le Queyras et l'Italie. De l'autre côté, le Chambeyron et la vallée de l'Ubaye. Il y a un couple de randonneurs venus de Maljasset, et sont fiers de m'annoncer qu'à eux deux ils ont 145 ans! Chapeau... Respect. La descente au début est assez délicate, très caillouteuse, mais fait place ensuite à un plateau verdoyant où un troupeau de moutons et brebis bêlent sous l'œil attentif de chiens Patous. Mieux vaut s'en écarter, et avoir l'air de rien... Du col Girardin, le lac Ste Anne, et les Ecrins Au fur et à mesure de la descente, la végétation devient plus importante fleurs, buissons, au hameau de la Barge à 13 heures, et remplis ma gourde à la fontaine à gros fait très chaud, les mouches m'ont retrouvé!Il va falloir suivre la route une bonne douzaine de kilomètres c'est la partie la moins drôle de la journée, même si c'est en pente douce, surtout que d'importants travaux ont lieu, et il faut se faufiler entre les camions de terre et de cailloux au milieu de la poussière sur plusieurs centaines de mètres!Cette route de Maljasset à St Paul sur Ubaye subit de gros dégâts chaque hiver .A partir du Pont du Châtelet, à près de 100 mètres au dessus de l'Ubaye la route remonte, et un sentier permet de l'éviter. Autrement il faut suivre les lacets jusqu'au parking à l'entrée de Fouillouse ; il est 15h20. Le gîte "les Granges" chez M. et Mme Bourillon, est une ancienne bergerie j'y ai fait étapes plusieurs fois . Fouillouse et le Brec de Chambeyron. Un peu plus tard, arrivent les trois randonneurs d'hier soir, qui font une partie du GR 5, un anglais, et Grégory un jeune parti de St Gingolph début juillet, mais on ne s'était encore jamais rencontré. Ce soir c'est presque complet! Dîner Potage, bœuf bourguignon, riz, salade, tarte. " Si tu donnes un poisson à un homme, il ne mangera qu'une fois si tu lui apprends à pêcher, il mangera toute sa vie ". Proverbe chinois jeudi 24 juillet 2008 Grand beau temps. On va finir par s'y habituer. La montée à 8 heures est très agréable ; je prends mon temps, je n'irai pas plus loin que Larche aujourd'hui. Au delà, il n'y a pas d'hébergement possible avant Bousieyas. L'étape serait trop longue en partant tardivement! Le chemin passe par les mélèzes et les pâturages. Je retrouve Grégory essayant de photographier un chamois tout proche. Je repars en direction du col du Vallonnet, et ensuite magnifique passage par les prairies, et petits ruisseaux. Des jeunes ont bivouaqué, et replient leur materiel. Descente du col du Vallonnet Petite pause au lac du Vallonnet à sec! Voila plusieurs années qu'il n'y a plus d'eau dans ce lac, alors que j'ai eu l'occasion de le voir et le photographier rempli... le lac du Vallonnet en juillet 1990 ce même lac du Vallonnet en juillet 2008 Plus bas, le sentier caillouteux devient une piste remontant vers les ruines d'une caserne ; le décor est assez lunaire. Des marmottes sifflent pour signaler la présence d'intrus. De nombreux randonneurs circulent, et certains s'aventurent au milieu des ruines... Petite remontée rapide au col de Mallemort. Il est à peine 11 heures et demie, j'ai envie d'aller voir plus haut, le fort de Vyrasse. Grégory m'a rejoint au col, mais je monte seul. Il faut une trentaine de minutes pour aller à ce fort en ruine par un sentier caillouteux. A vrai dire, il n'y a rien d'extraordinaire à voir le fort de Vyrasse est entouré de barbelés et il est impossible d'en faire le tour. On voit le Barre des Ecrins au loin entre deux montagnes devant. C'était mieux du col Girardin hier. Je ne m'attarde pas, et retourne au col. Doronic Grande descente caillouteuse qui continue dans la verdure, et même un ruisseau. Il fait très chaud. Arrivé à Larche à 14 heures après midi de repos hôtel Relais d'Italie. Dîner Potage, rôti de veau ratatouille, fromage J'ai connu cet hôtel avec de meilleures prestations, et il est devenu trop cher! Mieux vaut aller au gîte d'étape. "Quand nous parvenons au but, nous croyons que le chemin a été le bon." Paul VALERY vendredi 25 juillet 2008 Je quitte Larche à 6 heures et demie. Le ciel est bleu, mais un voile nuageux le terrain de camping il faut passer sur la rive gauche de l'Ubayette. La petite route en mauvais état doit souffrir ici aussi des rigoureux hivers. Arrivé au parking, j'entre dans le Parc National du Mercantour. J'ai toujours trouvé cette partie magnifique jusqu'au Pas de la Cavale l'un des plus beaux paysages du GR 5. C'est mon avis, mais tout le monde a le droit de ne pas être d' sentier longe le très beau vallon du Lausannier. Des dizaines de marmottes ont élu domicile ici, et creusé leur terrier au bord du chemin ; certaines, assises sur leur derrière, sifflent et s'enfuient dans leur trou, comme par jeu!Les prairies sont vastes, les bergeries et granges sont dispersées. Quelques arbres, des bouquets de conifères, et le torrent, composent ce décor de carte postale. Le lac du Lausannier Après avoir longé l'Ubayette, c'est la montée par quelques éboulis et pentes d'herbe, avant d'arriver au merveilleux lac du Lausannier d'un bleu sans ride. A proximité sur une butte de hautes herbes, un petit oratoire domine le randonneurs replient leurs tentes. Un peu plus haut, deux puis trois chamois détalent et semblent faire une course! Le sentier remonte à nouveau dans les éboulis, et passe près des deux petits lacs de Derrière la Croix, puis par des lacets serrés grimpe dans les schistes. J'arrive au Pas de la Cavale. Belle vue sur ce que je viens de traverser, et sur ce qui est à faire dans cette journée, car je n'ai pas fini, et aussi sur ce qu'il faudra faire demain, puisque d'ici on voit le Mont descente est très escarpée et rocailleuse, mais s'adoucit en arrivant près des lacs d'Agnelle, et je retrouve un peu plus de verdure. Au Pas de la Cavale Un énorme troupeau de moutons et brebis se déplacent dans le vallon de la Gipière. L'effet est saisissant j'ai l'impression de voir une avalanche ou une sorte de marée de bêtes déferlant dans cette pente. Je croise le berger, et ses chiens qui se tiennent à distance du troupeau, prêts à intervenir au moindre appel de leur Maître. Il n'y a pas de faut traverser le torrent asséché dans le vallon près des granges de Salse Morène, et remonter plein soleil par les pâturages au col des Fourches. Les mouches m'ont à nouveau repéré!En prenant les raccourcis qui coupent les lacets de la route de la Bonette, j'arrive à 13 heures à Bousiéyas hameau sans vie, où jamais rien ne bouge. Le gîte n'est pas ouvert, comme d'habitude, et cependant la carte mentionnant salades, omelettes, sandwichs, est affichée à l' jeune fille est là, parait-il depuis midi. Enfin, quelqu'un sort, pour demander ce qu'on veut... je demande une omelette, et la fille une attendons presque une demi heure! Nous avons le temps de faire connaissance ; elle me raconte sa vie, ou presque... Toulousaine, étudiante en psycho, elle est serveuse dans un resto à deux kilomètres. Pour sa première journée de repos depuis trois semaines de travail, elle a décidé de marcher un peu, et a abouti ici à Bousièyas, ce qui n'est pas très original. Elle a décidé d'aller à St Dalmas le Selvage, comme moi, mais devra faire du stop ce soir pour retrouver sa chambre et son lieu de repas a l'air de s'éterniser après la salade, elle demande un gâteau au chocolat, et un café ; il faut un temps fou à la gérante du gîte pour servir les clients qui se pressent sur la terrasse. Je vois les nuages s'amonceler dangereusement ; la fille n'a pas l'air de s'en inquiéter et continue de me parler de ses études et d'Erasmus, qu'elle voudrait faire, moi je ne fais qu'écouter parce que si je commence à raconter ma vie aussi, on n'est pas sorti de l'auberge, et j'en suis peu enclin...Mon impatience aurait elle été visible? elle finit par me dire "allez-y je vous rejoindrai peut-être"! De toutes façons il faut suivre le chemin, pas d'erreur il n'y en a qu'un!C'est le "peut-être" qui m'a plu!Presque une heure après, je repars. Un bout de route traverse le torrent, et une piste remonte en sous bois, pour atteindre une prairie, et contourner une combe menant au col de la Colombière. Je fais une petite pause d'ici on voit toute la traversée de la combe, mais personne à l'horizon. Le ciel s'obscurcit, et je n'attends pas plus longtemps l'étudiante randonneuse qui devait me suivre!Les premières gouttes de pluie arrivent après quelques minutes. Je n'attends pas et sors ma cape. J'arrive même à la mettre tout seul je m'améliore!Cette descente est longue, non par la dénivellation, mais longue par le détour qu'il faut faire complètement à gauche de la Tête de Vinaigre, et revenir ensuite sous la crête de Caprasse, sous la pluie battante. Il m'a fallu une heure vingt, et à bonne allure, pour arriver à St Dalmas le Selvage depuis le col. La gardienne du gîte d'étape me donne des vieux journaux pour sécher mes chaussures. Un radiateur électrique fonctionne, et je peux suspendre mes affaires mouillées sur des fils au dessus. La douche chaude est bienfaisante. Pour le moment je suis seul dans un dortoir à l'étage avec des matelas sur le peu plus tard, arrivent d'autres randonneurs aussi n'y a pas de repas au gîte, seulement le petit la soirée je vais acheter une pizza et une tarte à l'épicerie pizzeria pour manger au gîte. Je retrouve l'étudiante complètement trempée assise sur un muret s'apprêtant à faire du stop pour rentrer, et je remarque en plus ses chaussures inappropriées."J'ai pris l'orage tout le long du chemin" me dit-elle, en me voyant sec, et croyant peut-être que je suis passé à travers les gouttes! St Dalmas le Selvage "Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va." SENEQUE samedi 26 juillet 2008 Des nuages résiduels sont en suspensions dans l'air...Ou, nous avons un ciel de traîne, comme on dit en langage météo, quand les prévisionnistes ne savent pas le temps qu'il fera après une journée de pluie!En moins de trois quarts d'heure j'arrive au col d'Anelle, par un agréable chemin en sous bois. Je remplis ma gourde à la fontaine venue d'une source en Dalmas le Selvage La piste à gauche remonte légèrement parmi les sapins, et un sentier marqué "itinéraire" descend... Itinéraire de quoi? on n'en sait rien! Jusqu'à présent il y avait du blanc et rouge ou des panneaux indiquant clairement la d'un seul coup on trouve autre chose! çà évite la monotonie des par la forêt et des clairières. Je trouve ce passage beaucoup moins fleuri que les autres années, mais il et très boueux et glissant. Un gros torrent dévale la pente. Les toits de tuile de St Etienne de Tinée apparaissent. En coupant plusieurs lacets d'une petite route, j'arrive dans cette agréable cité considérée longtemps comme "la perle des alpes"...Il est 9 heures. Je suis abordé par un petit pépé étonné de voir quelqu'un marcher et en sueur!Je lui dis que je suis parti de St Dalmas vers 7 heures."Ah en effet, autre fois on partait à 4 heures du matin pour monter au Rabuons ou pour faire le Corborant" sommet frontalier.Il me raconte que son fils cuisinier de métier, est gérant du gîte de Roya avec sa femme!"C'est justement là où je vais!""Donnez lui le bonjour de ma part""Je n'y manquerai pas".Une pause de plus d'une heure m'est nécessaire pour faire quelques achats, écrire des cartes postales, et prendre un y a une route à suivre un bon moment pour sortir de St Etienne de Tinée ; ensuite un sentier passe en sous bois. C'est une montée raide et par endroits toute droite. "La montée qui tue". Nous sommes le matin! En début d'après midi c'est encore plus dépasse un couple, sûrement trop chargés!Enfin, j'arrive en haut de cette côte ; Auron est en contrebas, maintenant il faut redescendre un peu!En Savoie on peut éviter Tignes en contournant Val Claret, mais ici il faut traverser la station. Je fais une pause casse croûte à l'autre bout. Le couple de tout à l'heure arrive et nuages deviennent menaçants, et je ne tarde pas à me remettre en route. Il faut passer sous le téléphérique de Las Donnas, et monter par un sentier contournant une ferme équestre, et dans la forêt. Un chemin me parait récent, et coupe deux fois une piste de ski avant d'atteindre le col de Blainon dans les retrouve là le couple en train de manger malgré le tonnerre qui gronde de tous côtés. Il m'est arrivé plusieurs fois d'avoir l'orage dans ce secteur çà n'a rien de drôle! Aujourd'hui je crois ne pas y échapper!Dans la descente, les éclairs et le tonnerre confirment ma pensée sous une chapelle en ruine, où je me suis abrité d'autres fois, je mets ma cape. Inutile de rester ici il n'y a plus de plafond, et la toiture est défoncée. A défaut d'être autant mouillé qu'au dehors, je risque de prendre une brique ou le reste du toit sur la tête!Ma cape mise, je continue mon chemin. Ce vallon est parsemé de granges, et bergeries, l'une d'elle a la toiture avancée, je me plaque contre le mur un loin, une autre bergerie porte entrouverte, me permet d'être vraiment à l'abri. Roya les granges de Roya L'orage s'éloigne, une accalmie se dessine je repars. Je ne suis plus très loin! Arrivé à Roya à 15 h 15. Le gîte d'étape a été refait à neuf trois fois depuis dix ans, a changé de nom deux fois, ainsi que de gérant, et a même pris feu une fois!Maintenant il s'appelle "Ma vieille école". Il n'y a que le nom... Plus rien ne ressemble à cette école transformée en gîte que j'ai connu en 1984, et tenu par l'ancienne dortoirs de quatre, et deux salue le patron cuistot de la part de son père rencontré ce met beaucoup plus de cœur à l'ouvrage pour les menus et cartes touristiques de midi, que les menus des randonneurs le salade de tomates, spaghettis carbonara, gâteau. Banal, et cher. 38€ la 1/2 pension. On paie le retrouve l'Anglais rencontré à Fouillouse. " Il est triste de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas". Victor HUGO dimanche 27 juillet 2008 Le ciel est bleu, le soleil brille... Départ de Roya à 7 heures et demie. L'anglais est déjà parti depuis un moment il veut aller loin!... Une passerelle traverse le torrent dans le fond du vallon, et je remonte parmi les sapins. Un peu plus haut, les pâturages de Sellevielle, la bergerie, et son troupeau de brebis, sous l'oeil vigilant des chiens ; ici aussi pas de Patous. Le berger me fait savoir que je peux passer au milieu des bêtes sur le sentier, sans problèmes! En effet, tout le monde s'écarte. la bergerie de Sellevielle Prairie et ruisseau devant le Mont Mounier et le col de Crousettre à droite. Une quinzaine de minutes plus tard, un étroit passage schisteux mène à la stèle Valette. Il est 10h30. En face de moi, le paysage est désertique c'est un immense champ de cailloux et de schistes qu'il faut traverser. Tout d'abord, descente en zigzags, pour continuer sur la trace presque horizontale. Ensuite une légère pente entourée d'herbe conduit au col de Moulinès. Après avoir traversé un ruisseau, le sentier grimpe en lacets serrés. La pente devient pierreuse ; plusieurs passages dans les éboulis avant d'atteindre un plateau verdoyant où coule un petit ruisseau. Le terrain est spongieux, l'herbe rase et mouillée ; les chaussures s'enfoncent. En face il y a la pente aride et sèche du Mont Mounier. Sur la droite je dois suivre la sente un peu dans la prairie, mais bien vite je retrouve caillasse et éboulis pour remonter au col de Crousette situé entre la Crête de l'Alp, et le Mounier. Pendant ce temps, le ciel se charge de nuages. La cime Nègre depuis la stèle Valette. Le sentier continue jusqu'au bas du vallon de la Gourgette, traverse plusieurs ruisseaux. Par ici la verdure est bien présente, mais peu de fleurs cette année ; c'est pourtant un endroit riche en plantes diverses. Oeillets Sylvestre Près du refuge de Longon Centaurées Un des pensionnaires au refuge. Je remonte par l'autre versant ; il fait très chaud, mais le soleil a disparu! J'espère ne pas encore prendre l'orage aujourd'hui. Le chemin grimpe au milieu de barres rocheuses, et passe par les portes de Longon. Ensuite, les vastes pâturages en pente douce conduisent directement au refuge de Longon à 13 h 40. Je retrouve l'Anglais dévorant une assiette de spaghetti, puis il repart! Jusqu'où? Il ne le sait pas. Moi, je reste là ; préférant la verdure, les pentes de sapins, et l'odeur ambiante de la ferme, que les nuisances de la vallée. La douche est presque froide ; les panneaux solaires ne chauffent pas assez! Dans la soirée, je vois arriver Grégory que j'avais perdu de vue depuis plusieurs jours. Il vient de St Etienne de Tinée ce matin. Il y a aussi une autre randonneuse. Nous ne sommes que trois. Dîner Potage, Polenta tomate, fromage, crème caramel, biscuits. Il pleut... " Tâche de vivre avec les 3 arbres qui sont en face de chez toi, comme si c'était une forêt." Etty HILLESUM lundi 28 juillet 2008 Il fait quitte le refuge de Longon après le petit déj à 7 h 15. Descente tout d'abord assez escarpée et rocailleuse, avant de pénétrer dans la forêt de sapins et mélèzes. Dans une clairière, les chalets de Rougios sont des granges pour la plupart en ruines. Les pierres sont brunes et les toitures de grosses dalles rougeâtres. Une piste forestière mène avec les mouches à une intersection où se trouve une fontaine en contrebas de la route. Un sentier mal entretenu part sur la gauche dans les éboulis, les buissons et les ronces. Je préfère continuer sur la route, qu'aller m'embourber là dedans. Rougios On retrouve plus loin un chemin à peu près potable, pour rejoindre Roure, village accroché à flanc de montagne. Des escaliers, une ruelle pavée, une calade entre les maisons, mène au sentier qui coupe plusieurs fois la route, et arrive dans la vallée à St Sauveur sur Tinée. Il n'y a pas grand chose dans ce village, à part la boulangerie qui vend aussi des fruits!... une épicerie et deux bistrots. Il est seulement 10h45, je fais une pause casse croûte d'une heure. Il fait très chaud, mais déjà le ciel se couvre. chemin dans les roubines Le chemin passe par la chapelle St Roch, et continue sous les arbres. Un peu plus loin, la piste taillée dans les roubines escarpées, contourne des ravins. C'est une terre et des pierres rouges sanguines que je côtoie depuis ce matin. En me retournant je vois le trajet parcouru depuis Roure. J'arrive au village de Rimplas, sur un promontoire rocheux, il est 13 heures. Un arrêt s'impose pour remplir la gourde et boire des litres d'eau à la fontaine, face à la mairie. Il n'y a personne ici! Est-ce la chaleur, ou un signe des temps? Les mémés que je voyais à chaque passage discutant entre elles sur leur chaise, ne sont plus là... Une allée descend dans le fond du vallon jusque sur la route de Nice, et remonte en sous bois. J'arrive près de La Bolline, et en logeant des cultures, des vergers, et des villas, le chemin grimpe, et devient bitumé par endroits. Les immeubles en construction depuis quatre ans, ne sont pas encore terminés! En finissant par la route, j'arrive à St Dalmas Valdeblore à 15 heures. Très beau et ancien village aux toits de lauze, murs de pierre, et petites rues pavées. L'Eglise est du XIe siècle, et la crypte serait du IXe siècle. L'Eglise Ste Croix à St Dalmas Je vais au gîte d'étape "les Marmottes". Moins d'une heure après être arrivé, l'orage se déchaîne, et c'est le déluge toute la soirée! Il y a un couple de canadiens sexagénaires. Ils sont partis de Hollande par le GR 5, au début mai... et ils campent souvent, même le 14 juillet quand il neigeait ! Dîner avec les patrons du gîte Friand au pâté, poisson, riz, fromage, glace et vin. St Dalmas Valdeblore " Ce qui sauve, c'est de faire un pas." Antoine De St EXUPERY mardi 29 juillet 2008 Je quitte St Dalmas à 7 heures et demie, par une raide montée à travers bois, menant au premier col de la journée le col de Varaire à 8 h 20. La montée continue pour atteindre le col des deux Caïres. Le ciel est bleu à l'horizon vers le sud, mais à l'est et au nord, les nuages empêchent le soleil de sortir! Le sentier en balcon avec vue plongeante dans la vallée, passe sous la crête du Gros Caïre. Passage à un col avec un panneau Baisse de la Combe. Il faut contourner le Mont Tournairet, et descendre par une très belle forêt de sapins et des clairières. Des cloches et sonnailles de vaches se font entendre le troupeau n'est pas loin. Je passe aux Granges de la Brasque bâtiments abandonnés, dont certains sont en ruines! A partir de là, il faut suivre la petite route, et passer par la source de la Brasque. L'écriteau a changé, mais ce qui est dit est suffisamment explicite "La source des granges est encore pure et fraîche, en face chez Angèle, les produits de la ferme le sont aussi. Un accueil chaleureux vous attend." Source de la Brasque dernier point d'eau avant Utelle. Voila plusieurs fois que je passe par là sans m'arrêter, mais ce matin, je vais aller voir ce qu'est cette continuant la route sur environ cinq cents mètres, puis un chemin de terre, j'arrive chez Angèle, occupée à brasser le lait caillé. Elle me fait visiter la pièce où sont entreposées toutes les tomes pour plusieurs semaines. J'en achète une petite, et suis invité à m'asseoir à la table dehors pour faire mon casse croûte. Ca tombe bien il est 11 heures et ne m'attarde pas trop, car le ciel s'assombrit, et vu l'orage d'hier, qui a parait-il fait des dégâts considérables non loin d'ici, cela pourrait bien recommencer!La petite route mène au col d'Andrion, où je retrouve un sentier en descente à travers bois. Il y a d'importants travaux forestiers, des arbres abattus et des branches coupées avant d'arriver au col des Fournès. Le ciel est devenu noir! Des grondements sourds se font entendre, et se rapprochent par ici il n'y a aucun abri sentier rocailleux, toujours en forêt, passe par le col de Grateloup, et en suivant une piste dans une prairie d'herbes sèches, je prends une mauvaise direction en voyant des balisages jaunes et rouges. Evidemment çà descend dans les roches et les pierres en contournant le Brec d'Utelle au lieu de le coups de tonnerre retentissants ont pour effet de faire accélérer le pas. vers le Brec d'Utelle J'apprendrai plus tard, que j'étais sur le sentier des huit vallées! Ca m'aurait fait une belle jambe de le savoir, d'autant que ce sentier contourne une combe pour aboutir sur une route au hameau "Le Blaquet". Plus loin j'arrive au Figaret. Je demande mon chemin à un mécano dans son garage. En se grattant la tête le gars me dit "Oh mais vous y êtes pas encore! mais je dois descendre, et si vous voulez je peux vous conduire à St Jean La Rivière, et de là vous monterez à Utelle."Je ne peux rien faire d'autre qu'accepter, car marcher sur la route de Vésubie pendant cinq ou six kilomètres, ce n'est pas le Top... et en plus il est déjà 16 h 30."Le ciel gronde il a sûrement quelque chose à nous reprocher". Utelle après la pluie. Arrivé à St Jean La Rivière, en effet la route d'Utelle est là après le pont sur la Vésubie. Un sentier grimpe en coupant presque tous les lacets de la route. Il est 17 h 45 en arrivant à Utelle. J'ai juste le temps de m'abriter ; une pluie diluvienne s'abat d'un seul coup! J'avais téléphoné ce matin à l'Hostellerie du sanctuaire de la Madone d'Utelle je dois monter là-haut, on va m'attendre. Une demi heure plus tard, la pluie semble se calmer. Je me décide à y aller. Le sentier caillouteux contourne la combe, et en quarante cinq minutes j'y arrive!. Il est 19 heures! Après cette importante journée de marche, les dénivellations, l'orage, et la pluie, je suis heureux d'avoir atteint le but du récompense est d'être au sommet de cette montagne à 1100m, lieu calme et reposant, et admirer l'un des plus beaux panoramas des alpes nuages s'évacuent lentement pendant que le soleil couchant descend sur son lit de collines... La Madone d'Utelle. Quatre touristes américains sont là pour quelques jours, ainsi que deux retraitants. Nous avons des petites chambres individuelles et douches à l'étage. Il n'y pas d'arrivée d'eau elle est stockée dans des cuves. Tout le monde peut venir ici pour un ou plusieurs jours, sans obligation d'appartenance ou de croyance religieuse. Dîner Lentilles en salade, Polenta, viande, haricots verts, fromage, banane. A 28 € la demi pension, beaucoup de gîtes d'étapes devraient s'en inspirer! "Là où il y a une volonté, il y a un chemin." Edward WHIMPER. mercredi 30 juillet 2008 Le ciel est dégagé ; je prends le petit déjeuner sur la terrasse, au soleil est 7h30, je pars de la Madone d'Utelle en longeant la crête sur une centaine de mètres, et le sentier descend dans les éboulis et caillasses. Une trace peu marquée et mal balisée, par endroits en jaune, se perd dans les buissons, et les ronces. Sur une bonne distance, ce sentier n'est pas entretenu. Arrivé à une intersection, je retrouve le GR 5, venant d'Utelle ; il passe dans un bois de chênes et de hêtres, et arrive à la chapelle St Antoine. Vue de la Madone d'Utelle Ce sentier est en balcon au dessus de la vallée de Vésubie ; assez caillouteux, il est bordé de touffes de lavandes, de buis, et plantes sauvages des versants sud ensoleillés. Il fait déjà très chaud. Je passe à proximité des premières maisons du hameau du Cros d'Utelle. Les senteurs de figuiers tout proches rappellent s'il en est besoin, que le sud est bien là. Les premiers chants de cigales se font entendre!Arrivé sur la route, je dois traverser la Vésubie sur le pont du Cros, et remonter par un chemin assez pentu dans un bois de pins. Il faut contourner la combe qui servait de décharge et de dépotoir actuellement en travaux de déblayage et nettoyage à grands coups de pelleteuses et engins mécaniques... Une petite route conduit au bas de Levens. Il est midi, j'ai envie de faire une pause je monte dans le haut du village pour acheter de quoi manger, et j'y reste une heure! D'ici aussi la vue est magnifique sur la plaine du Var que l'on découvre jusqu'à la le moment le plus chaud de la journée, et on m'a conseillé de prendre de l'eau. Je sais qu'il n'y en a plus avant Aspremont. Je retrouve la route au bas du village ; il faut la suivre un bon moment, et ensuite tourner à droite puis à gauche pour longer un grand champs. Les montées et descentes sont fréquentes, en sous bois et forêt de pins et de chênes. Le chant des cigales est omniprésent ; elles ne s'arrêtent jamais. Les mouches aussi sont collantes, et je me demande si elles ne me suivent pas depuis l'Ubaye... Sentiers vers le Mont Cima Après le Mont Cima, plusieurs sentiers suivent des directions différentes sans explications en dehors de marques à la peinture, tantôt jaunes, ou flèches rouges, points rouges, balisages de GR... tout cela ne sert pas à grand chose. Quand va-t-on uniformiser le balisage au lieu de laisser chaque association, chaque commune, peinturlurer de sa couleur préférée les poteaux et les arbres, au milieu des épineux et des ronces? Aspremont Aspremont est un village sur une butte en forme de arrive à 16 heures est près de la mer, ce soir les orages sont derrière!Un petit hôtel assez confortable, "l'hôtel St Jean" est mon sur la terrasse d'où l'on découvre la vallée du Var, avec vue sur la mer jusqu'à la baie de Cannes. Ma GTA touche à sa fin! Salade de poivrons rouges, pavé de saumon, tagliatelles, crème brûlée. " La verticalité des montagnes n'est pas une ligne droite qui s'oppose à l'horizontalité de la mer, mais deux tempéraments différents qui se rejoignent en un point pour créer l'espace. " Jean-Claude LORDIER. jeudi 31 juillet 2008 Dernière et très courte étape!Ciel bleu, et chaleur à 9 heures. La montée est plein soleil, par le sentier caillouteux. Fini les orages, la pluie je suis bien content d'avoir relégué, cape, et guêtres, au fond de mon sac! Je suis également très heureux d'en finir! vingt six étapes à travers les alpes, c'est trop long pour moi... Il est vrai que j'ai voulu prendre mon temps, et faire une GTA différente des précédentes, mais avec peu d'heures de marche certains jours, je suis resté sur ma faim! La vue est dégagée sur Nice et la mer. Le chemin passe plein sud sous le Mont Chauve ;les incendies de forêts ces dernières années ont laissé des traces. Malgré tout, la nature reprend toujours ses droits, et des arbustes repoussent çà et là!

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Publié le 6 juil. 2018 à 101Fini, le port de plaisance dont le principal métier consistait à gérer les emplacements. Les collectivités propriétaires de ports de plaisance, mais aussi les entreprises privées, ont pris conscience que ce sont des outils de promotion exceptionnels, il faut donc attirer un nouveau public », insiste Gilbert Le Corre, le secrétaire général de la Fédération française des ports de aller plus loin, l'Association des ports de plaisance de Bretagne vient de publier une étude sur la plaisance collaborative. Elle met en exergue la profonde évolution des modes de consommation. Les plaisanciers ne sont plus tous attachés à l'achat d'un bateau », indique Rozenn Tanguy, la coordinatrice des actions des mersNombre d'entre eux sont adeptes du partage. D'où la création à Lorient d'un nouveau service nommé Breizh Boat Club », qui fonctionne sous la forme d'un abonnement annuel de à euros. Il permet au plaisancier d'utiliser l'un de nos bateaux aux dates de son choix », note Christian Le Bail, le chargé de ce nouveau service. Cinq bateaux à voile et à moteur composent sa quinzaine de personnes sont déjà abonnées. Elles n'ont rien à gérer puisque les bateaux sont entretenus par la société, qui paie l'assurance, le carburant et l'emplacement portuaire. Un accord a même été passé pour des locations à la journée avec le Boat Club de France qui intervient sur le même modèle dans plusieurs ports bretons, mais également à La Rochelle, Sainte-Maxime ou Venise. Le mode coopératif est aussi l'obsession de SailEazy. Cette start-up a lancé en septembre 2015 à Marseille un concept de location de voiliers en libre-service. Elle propose à ses abonnés une centaine aujourd'hui de réserver sur smartphone un de ses bateaux jusqu'à une heure avant de larguer les amarres, par exemple pour un afterwork en mer. Il ne s'agit pas seulement d'une alternative à la propriété, explique le fondateur de SailEazy, Grégoire Guignon. Notre modèle de partage rend aussi service aux gestionnaires de port en faisant tourner entre 10 et 15 personnes sur le même navire alors qu'il n'y a aujourd'hui que places dans les ports pour 2 millions de plaisanciers actifs. »Il faut s'acquitter de 50 à 70 euros selon la saison, puis régler la sortie entre 60 et 120 euros de l'heure selon le bateau. La flotte de ce Vélib' des mers » compte 12 navires haut de gamme First30, Pogo36, Sunfast3200... à Marseille, et 9 autres à La Rochelle et à La Trinité-sur-Mer. Et la demande progresse après avoir doublé le nombre de ses abonnés en moins d'un an, la start-up prévoit entre et clients dans cinq ans et 500 voiliers déployés sur les quatre bassins de navigation Lorient, comme ailleurs sur les côtes françaises, rien de plus chic que de passer une nuit à quai sur un bateau. Des particuliers plaisanciers proposent à des touristes de dormir sur l'eau. Ocean Serenity propose ce type de prestation. Les cabines sont préparées en amont par les services de conciergerie qui commencent à se développer dans la plupart des marinas. Les bateaux qu'il est possible d'occuper dans une marina pour une nuit ou un court séjour sont basés à La Grande Motte, Deauville ou Cannes. A La Rochelle, un loueur propose 4 voiliers à quai. Chacun peut accueillir 4 personnes par nuit pour un prix total de l'ordre de 145 euros.
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